En fait, j'offrais une aide modeste, un jour à l'église, un jour chez le forgeron ou à tout autre boutique voulant de celle-ci. Il arrivait même que je rapporte à la maison une pièce ou deux, généreux présent d'un propriétaire auquel j'avais rendu service. Ainsi alla mon enfance, je passais mes journées dans les rues à apprendre tout et rien à la fois; la lecture, l'écriture, la maçonnerie, l'ébenesterie, le maniement des armes, la religion, etc. Je pouvais, à la fin de cette époque, aider tout le monde mais je ne pouvais rien faire par moi-même.