Le départ du Requin Sombre

Le Requin Sombre était un navire ayant visiblement essuyé plusieurs combats; du haut de ses trois mâts, dont un semblait visiblement plus récent que les autres, de la décoloration de certaines planches de la coque (ayant probablement été réparé maintes et maintes fois) et de la peinture écaillée. On comptait maintenant près de 15 ouvertures dans la coque, pour l'utilisation des canons, les aventuriers purent-ils imaginer. La couleur générale du bateau était d'un gris charbonneux. La figure de proue était une sirène avec une poitrine voluptueuse, et la chevelure semblant vibrer dans le vent. Les voiles étaient aussi d'un gris pâle, un peu tâcheté de gris plus foncé, comme si les voiles avaient été teintes avec de la cendre... Loin d'être le plus gros des navires, il était fait pour être manoeuvrable, et rapide. Malgré son air un tantinet délabré, le Requin avait fière allure, et le Capitaine avait confiance en son navire, et en son équipage pour le rendre à destination.

Les aventuriers avaient maintenant payés leur droit de passage, et l'embarcation avait été faite, sous les murmures mécontents des membres d'équipage. Mildred leur dit où se tenir et ils purent voir le port s'éloigner peu à peu, pendant que derrière le gouvernail, le Capitaine Paine lançait les ordres à son équipage pour une manoeuvre qu'il avait fait à tant de reprises...

Le Capitaine pensa qu'il ne restait plus qu'à voir si cette salope de Mirrhéa les emporterait tous dans ses profondeurs, pour l'avoir encore une fois défiée... La présence de Topanga, d'Éliam et des autres n'était pas une mince affaire. Aussi Jaco eu une très longue session de prière et d'offrande, à tous les dieux qu'il connaissait, et même une vague prière à ceux qu'il ne connaissait pas...

Le Capitaine, voyant que le Requin avait maintenant le vent dans les voiles, murmura dans sa barbe.

"Si ceci n'est pas mon dernier voyage... et même si ce l'est... je jure par tous le vents que je te retrouverai..."

L'ambiance n'était pas bonne ce matin sur le Requin.
L'équipage se regardait d'un air croche les uns les autres.
Les petits mots désagréables et chuchotements étaient fréquents.

Le Capitaine sortit du carré des officiers. Aussitôt les dos se redressèrent et les matelots reprirent leur travail comme si de rien n'était.


Le capitaine attrapa un matelot qui ne l'avait pas vue.
Paine : "Toé, que fais-tu la!"

Matelot : "heu...heu...heu.... je heu"
Paine : "heuheu jejeje, Tu vas me monter sur cette vigie et surveiller l'horizon"


Le matelot s'exécuta prestement.

Si tôt en haut il hurla. "Navire à bâbord par derrière!!!"
Tous se ruèrent sur la dunette arrière.
Le capitaine entouré de ses officiers regarda à l'aide sa lunette d'approche.
"Milles écubiers, ils s'apprêtent à nous prendre par le cul!!!"

Paine : "Branle-bas de combat! Affalez le clinfoc!, préparez vous à empanner, on va déhaler sinon on est fait!!"
"Oscar, mets en batterie avec les boulets pleins, on va en profiter pour leur canonner une bordée sur la carène."

(traduction : Le RS baisse les voiles de vent arrière et s'apprête à utiliser son ancre pour tourner rapidement afin de surprendre et d'échapper à son adversaire en lui tirant dans la partie sous l'eau du bateau.)


Louis-Alfred : "Mais la structure ne tiendra pas, la coque va dechirer"
Paine à voix haute à Louis-Alfred et aux hommes surpris par les paroles du charpentier : "Le requin est capable d'encaisser ben plus que ça ne vous en faite pas"

Paine à voix basse en direction du bateau : "T'as entendu ça, hein, faut que tu tiennes...."

Mildred : "Allez les gaillards, vous avez entendu le capitaine, en avant, en avant!!!"


Sur ces ordres, et entraîné par le quartier maître, L'équipage aguerrit s'empressa d'agir.

À bâbord arrière le navire ennemi était déjà prêt, canons chargés aux boulets enchaînés.

La manoeuvre du Requin eut l'effet escompté. Son poursuivant prit au dépourvu tira sa bordée qui ne déchira que quelques voiles et cordages du Requin. De son coté la bordée tirée par le RS ouvrit des voies d'eau dans le navire ennemi.

Les deux navires étaient maintenant cote à cote inversés, tous les deux ralentis par les salves. Des échanges de coups de feux se firent entre les 2 équipages. Le capitaine sur la dunette (arrière du bateau) participait activement au combat, lorsque les deux dunettes furent en vis à vis, le capitaine vit sur l'autre bord un élégant sous-officier avec une boucle d'oreille d'or. celui-ci dirigait une partie de ses hommes dans le combat. Les deux marins se regardèrent une fraction de seconde. puis tous deux virent qu'un tireur à coté du sous-officier avait dans sa mire le Capitaine Paine.


Alors que le capitaine n'eut que le temps d'avaler sa salive en attendant de recevoir la balle, le sous-officier donna un coup d'épaule au tireur qui manqua sa cible et toucha Torberg à l'épaule.

Les bateaux étaient maintenant trop loin et trop abîmés pour se risquer de tenter une manoeuvre.

Capitaine Paine : "Au rapport!!!"
Louis-Alfred : "Aucun dommage de charpente. Seules des voiles et cordage ont souffert. Je propose de s'éloigner pour jeter l'ancre le temps de recoudre tout cela."

Les hommes regardaient leur capitaine avec admiration, cette périeuse maneuvre réalisée in extremis ne devait sa réussite qu'au capitaine et au navire.


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http://www.pirates-corsaires.com/glossaire.htm

venant de terminer quelque potion dans s'on bureau, jaco vis james qui acompagais torberg, epaule toute en sang entre dans son bureau.

-JACO, ARRANGE MOI CA. dis torberg

-JAMES, amene ca a mildred, vite.jaco donna les potion a james, etend toi ici sa seras pas long. jaco commenca a enlever la balle de l'epaule du cook.

-mais c qui les essti qui nous attaque si pres de firenze, je croyais que le rois avais d'autre chat a fouaite.

-reste tranquille j'ais pas finis, slanaghey.

le jeune surgeons se sentais tellement bien, meme en situation de combat, etre de retour sur la mer ,dans son labo, dans son element, le rendais tellement paisible et comfiant que rien ne pouvait arriver au requin sombre et son equipage tant qu'il etais la. meme la petit situation dans lequelle paine cetais embaquer ne le derengais meme plus, il etais comfiant qu'il avais fais tous le necessaire pour que la travese se faisse paissiblement.

Visiblement frustré par le choc innatendu de la balle!!! Thorberg enfonça ses doigts dans la plaie pour en retirer la balle. Celà semblais plus douloureux pour le capitaine que pour le chef.

D'un calme hors du commun, Thorberg se tourna pour faire une corde à linge a un matelot qui passait (mais qui ne passera plus) près de lui. Il lui soutira son épée avant même qu'il frappe le sol. Et avec toute sa puissance il tira l'épée a bout de bras vers le tireur, qui malheureusement pour lui, n'avait pas l'habileté du capitaine à recharger son fusil sans regarder. Car il aurais bien vue qu'une épée se dirigeais vers son torse. D'une agilité incroyable le sous-officier plongea pour éviter la lame, qui n'étais pas, de toute évidence, dirigé vers lui, pour la voir pénétrer profondément dans un tireur surpris.

"Tire quelque chose de plus gros la prochaine fois!" cria Thorberg d'un calme étonnant, comme si toute cette violence était anodine à ses yeux.

" Capitaine!!! La prochaine fois que vous voulez que je prenne une balle pour vous, dite moi le avant, j'utiliserai mon bouclier pour la bloquer!"

JACO!!!!!

La vie de matelot c'était effectivement avérée beaucoup plus difficile qu'Éliam le pensait.
Mais étant bon travaillant il suivait à la lettre les instruction que lui dictait le Capitaine. Un peu moins celle de Louis-Alfred... mais ça c'était plus de l'entêtement que du non vouloir ;o)
Les muscles encore endolorit de la veille, Éliam fut jeté en bas de son hamak alors que le navire semblait tanguer anormalement. Santant dans ses souliers et en filant son chandail il se retrouva à la renverse lorsqu'on tintamarre de bombardement se fit entendre au loin suivit de la réplique des canons dans l'autre section tout près de lui.

Rapidement il gravit les marches le menant sur le pont où une série de coup de feux se fit entendre et devant ses yeux il vit un navire d'où la fumée des fusils, se discipant lentement, laissait voir une série d'homme armés jusqu'aux dents qui aurait bien voulu traverser de leur côté.

Entendant Thorberg crier le nom de Jaco au dessus de lui sur la dunette, il fit un saut puis s'agrippa à la rambarde et agilement passa par dessus.

Éliam: Est-ce qu'il y a d'autres blessés? Mais d'où est-ce qu'il sortait ceux là? C'est quoi leur problème?

Éliam sembla définitivement ébahie devant la scène.

On va chanter des chanson Viking pour remoter le Morale des troupes:

Le ciel est bleu la mer est calme, ferme ta gueule pis rame!
Le ciel est bleu la mer est calme, ferme ta gueule pis rame!
Le ciel est bleu la mer est calme, ferme ta gueule pis rame!
Le ciel est bleu la mer est calme, ferme ta gueule pis rame!
Le ciel est bleu la mer est calme, ferme ta gueule pis rame!
Le ciel est bleu la mer est calme, ferme ta gueule pis rame!
Le ciel est bleu la mer est calme, ferme ta gueule pis rame!

Maintenant que tout le monde est contant on va manger.
1er service: soupe au patates et poisson volant.
2e service: entrée de langouste farci au pouvron et chapelure à base de patates, servi avec beurre d'estragon
3e service: griffes de griffon(poulet déguisé) accompagné de légumes et patates pilés avec sauce au bison et fines herbes.
4e service: Fromages et fruits frais
5e service: Pommes en cages avec sauce chaude aux canberges et raisins.
6e service: Place à la boisson.

Quoi? Y'a pas de boisson pendant la boustifaille?
Mais mes compliments au chef. (J'ai entendu les rumeurs qu'il ne fallait pas le critiquer)

Sylvain a écrit:

Quoi? Y'a pas de boisson pendant la boustifaille?

C'est pas ça! y'a eu du vin pendant le repas et de l'hydromele pour le dessert mais le dernier service cé juste de la boisson. Qui veux une roulette Viking! Ou un drakkar Fumant! Topanga!!! Lache ma bouteille de Rhum! Cé pas comme ça qu'on boit ça, laisse moi te montrer!

Sylvain a écrit:

Mais mes compliments au chef. (J'ai entendu les rumeurs qu'il ne fallait pas le critiquer)

De rien Eliam, demain t'auras un double portion de patates

Un marin qui participait à la discution dit

Topanga, tu devrais écouter Thorberg, il ne sais peut-être pas boire sur terre mais sur mer c'est autre chose!!
Heu... Topanga, que fait-elle sur le pont????

Les femmes ne devaient pas rester dans la cabine du quartier maître?!!

Le marin se leva et alla prévenir le capitaine.

Somme toute, le voyage se déroulait plutôt bien. Que des anicroches sans conséquences - la charpente a été sérieusement malmenée et Thorberg s'est pris une balle, a routine, quoi.

Même la bande de marins d'eau douce était plus débrouillarde qu'espéré. Il y avait bien Garan qui s'etait promené à poil sur le pont au milieu de la nuit mais comme Jaco est toujours prêt à secourir les grands costaud à poil, il n'y eu pas d'incident (que faisait-il debout, Jaco? C'était pourtant pas son quart de veille?)

Il y avait bien Eliam qui se laissait un peu tirer l'oreille losrqu'il m'était affecté à la menuiserie mais bon, faut dire qu'il n'y avait pas grand monde à bord qui oserai aller demander à Thorberg si les clous de 4 pouces étaient chauds

N'empêche, sacré grimpeur, ce Éliam, dans quelques jours, il pourra travailler dans la mature aussi bien que la plupart des matelots expérimentés...

Lutko passa la majeure partie du voyage sous la tutelle des divers membres d'équipage et fort heureusement il passait unpeu plus inappercu grace aux autres qui subissaient également un entrainement. Ce... lors qu'il n'étais pas entrain de dégobiller pardessus bord. Il faut dire que le bizut n'avait pas encore le pied marin.

Un soir où il prenait de l'air sur le pont; demanda à Jaco:

- Hey, par hasard, t'aurais pas une potion contre le mal de mer???

Lutko fut affligé d'un autre spasme soudain. Tout en essuyant l'écume sur le bord de sa bouche, il continua:

- T'sais mon Jaco, au moins, l'arrière gout est moins atroce que de la bouffe Firenzienne!


Après quelque temps en mer l'estomac de Lutko se replaca. On ne saura jamais si c'est la bouffe à base de patates du chef ou bien la concoction douteuse que lui préparait Jaco, mais l'important c'est que ca marchait! Il trouva également peu à peu sa place sur le vaisseau. Il étais peut-être moins habile à faire des noeuds ou à manipuler les agrès mais ses talents lui étaient forts utiles comme appui aux combattants ou pour les réparations de fortunes.

Finalement il étais peutêtre fait pour la vie en mer...

Le matelot s'approche de la cabine du Capitaine, là où le Code est affiché, un poignard planté dans la feuille abîmée par l'humidité et les grands vents...

Entendant une conversation, il hésite quelque peu, mais se risque à cogner.

Le Capitaine ouvre, visiblement mécontent de s'être fait dérangé, alors qu'il discutait avec Louis-Alfred des dommages au bateau.

"Qu'est-cé qui se passe, pis ça besoin d'être important!"

Suite à la nouvelle du matelot qu'il aurait vu Topanga sur le pont, alors que le Capitaine savait bien que c'était l'heure de leur repas en groupe supervisé par Mildred, il fronce un sourcil, et un regard malicieux s'installe dans son visage... Le pauvre matelot en frémit.

"Les femmes restent dans la cabine des officiers, et les passagers ont droit à un repas ensemble par jour. Si TOI t'as vu Topanga avec Thorberg buvant du rhum, c'était pendant leur souper, et c'est surtout parce que t'étais pas à ta place!! Qu'est-cé que tu faisais à leur banquet? Tu te rincais l'oeil, jeune pervers?!?! C'est des niaiseries du genre qui vont faire que Mirrhéa va nous lâcher une tempête, stie de marin de fond d'étang!!!"

Prenant le matelot par l'oreille, et sortant à l'extérieur de sa cabine.

Demandant à Louis-Alfred d'aller superviser le repas, et de lui renvoyer Mildred, il se tourne et d'adresse à l'équipage présent, affairés à leur tâches, avec un cri de rage.

"AAAAAARRRRRGGGG! Pour avoir osé regarder une femme sur le Requin, crisse messemble que j'étais assez clair là-dessus avant de partir, La loi de Moses s'applique! Tu garderas tes yeux baissés pour les dames la prochaine fois, et tu te garderas de déserter ton poste pour aller zieuter chez les passagères!"

Mildred apparue quelques instants plus tard, avec un fouet de neufs lanières, appelé la "fille du Capitaine". Paine ordonna à Mildred de s'éxécuter, pendant que 2 autres marins mirent le dos du marin rapporteur à nu, et le tenant chacun par un bras.

Dix-neuf coups de fouets s'en suivirent. Le marin tomba à genoux lorsque les deux gaillards lâchèrent prise.

Lui lancant sa chemise, le Capitaine le regarda avec fureur.

"Si je te reprends à admirer les donzelles, ou si je prends QUICONQUE à cela, la loi de Moses sera encore une fois administrée! Est-ce COMPRIS!?!?!"

Tous, avec un déglutissement pénible pour certains, répondirent: "AAAaaarrrhhh! Capitaine!"

Le Capitaine semblait définitivement préoccupé. Que ce soit par l'attaque surnoise de ce bateau ennemi, le fait de transporter des passagers féminins sur les flots d'une déesse qu'il détestait, ou bien la détermination de retrouver une femme qu'il avait perdue, nul ne pu vraiment le dire avec certitude. Par contre, la fermeté avec laquelle il avait traité cette affaire avait bel et bien confirmé qu'aucun risque n'était pris pour provoquer Mirrhea... Enfin, pas pour le moment...

Il lança, avant de retourner vers sa cabine, d'un ton sec, en direction de l'équipage.

"Au travail, bandes de larves, pensez aux richesses, pas aux princesses!... Pas pour tout de suite en tout cas! AAAAaaaaaarrrrr!!!"

Le Capitaine entra dans sa cabine en faisant claquer la porte.

Entendant les cris, Éliam se lave de table mais sous le regard de Louis-Alfred il se contenta de glisser la tête hors de la porte pour jeter un oeil. Le spectacle qu'il vit ne l'amusa guerre. De mauvais souvenirs lui revinrent à l'esprit.

- Je dois aller aux lattrines. Je reviens dans un instant.

Se dirigeant comme dit vers le petit coin il bifurqua une fois certain que Louis-Alfred ne le voyait plus. Le pauvre homme en sang venait d'être relâché et la porte claqua. L'homme se traina vers l'escalier de la cale où Éliam l'agrippa et l'aida à descendre. Une fois en bas il ne perdis pas une seconde pour mettre la main sur ce qui pourrait lui servir à laver les plaies et soigner l'homme.

Une fois fait, il l'aida à enfiler sa chemise puis rapidement remonta rejoindre le groupe au banquet.

James Kelley gisait sur le sol quand Eliam vint lui porter assistance.
Celui-ci ne faisait que répéter en gémissant pendant que ses plaies se faisaient panser.
"Je ne savais pas moé qu'on ne devait pas manger avec vous... On ne me l'avait pas dit et j'ne sais point lire...."

Puis il partit d'une allure maladroite visiblement bien affaiblit par les coups de fouets.

Pour la suite du voyage et ceux jusqu'aux terres barbares, le marin travaillat sans dire un mot.