Jugement du Dr SadYear

Historique.
Le docteur SadYear de l'équipage du Requin Sombre avait volé le butin de l'équipage à la fin du 2ème GN.
Les pirates l'on trouvé et capturé à la fin du 3èm GN.



Le docteur écoutait le jugement que les officiers lui recitaient devant le reste de l'équipage.
Puis, alors que le Capitaine s'appretait à donner l'ordre de le jeter par l'avant du bateau afin de le faire passer sous la quille, le Docteur cria haut et fort afin que tout l'équipage entend :
Capitaine, Je fais appelle à l'article IV du code!
Vous n'allez quand même pas vous permettre de déroger au code que nous avons tous signé, n'est-ce pas?
Le docteur avait un rictus moqueur.

Un brouhaha emplit le bateau, les marins parrurent stupéfait et tous regardèrent le capitaine en attendant une réponse.

Mildred eu un petit rictus suivant les paroles du Docteur.

- Cher docteur, vous oubliez l'article VII.

Mildred prit un air solonnel avant de poursuivre s'adressant à l'équipage qui était suspendu à ses lèvres

- Quiconque déserterait le navire ou son poste d'équipage pendant un combat, garderait un secret à la compagnie, serait vu comme un trahison, et serait passé sous la quille, abandonné sur une île déserte ou tiré à bout portant.

Elle continua marchant le long du pont regardant chaque membre d'équipage dans les yeux, cherchant définitivement leur approbation pour le jugement

- L'article IX. Nul ne parlera de changer de vie avant que la part de chacun ait atteint 1000 pièces de huit. Mais n'étiez vous pas en train de quitter le navire lorsque nous vous avons appréhendé? Et selon mes registres, vous n'avez pas encore atteind le 1000 pièces de huit!

Et aussi l'article X. Tous les membres de la Compagnie doivent obéir au Code. Le Capitaine est l'autorité suprême en combat, mais en autres circonstances, les décisions peuvent être débattues avec le Quartier-Maitre et les membres de la compagnie.

Comme vous avez dérobé la part de chaque homme sur ce bateau, je suis certaine qu'ils sont d'accord avec ce jugement de vous passer sous la quille qui est à mon avis très équitable. Devons nous réellement repasser au vote ou puis-je entendre un arrrrr! d'approbation?

Mildred regarda le Capitaine Paine, attendant son signal.

Le Capitaine, le regard furieux devant l'insolence du Docteur, prit la parole, s'addressant à son équipage.

"Si vous voulez épargner ce pauvre p'tit docteur à cause d'un article du Code, qui n'a pas seulement volé quelques pièces de huit, mais bien LA TOTALITÉ de la trésorie de la compagnie, faites-vous entendre..."

Connaissant définitivement l'avarice de ses membres d'équipage, qui savaient bien que sa part serait séparée en parts égales parmi la compagnie, on pu entendre les goélands voler...

"Pis si vous voulez que le Docteur paie pour ce qu'il a fait, qu'il aille faire un p'tit tour en dessous du Requin, faites-vous entendre!"

Le Capitaine, avec sa plus belle voix de crécelle, lance un solide "AAAAAAAAAAARRRRRRRRRRR!"

Lutko étais tout excité d'assister à son premier tribunal sur le navire; il appréciat spécialement l'aspect quasi philosophique avec laquelle on interprétais et appliquais le code !

Il écouta bien les arguments de chaque coté et s'empressa d'acquiesser vivement en faveur du jugement proposé du Capitaine :

"Arrrrrrrhhhhh!!!!"

La poursuite effrènée du docteur sur les berges des territoires nordiques avait été très difficile pour le jeune sorcier et après tout, avec un nom comme "Dr. SadYear" c'étais surement un Firenzien! Il méritais doublement la mort!

Voyant sa situation s'assombrire, le docteur interrompit les cris des marins

VOUS TOUS MEMBRES DE L'ÉQUIPAGE
Vous tous que j'ai gardé en vie à mainte et mainte reprise.

OUI, vous tous que j'ai soigné, et dont j'ai pansé les plaies.
Allez vous aller à l'encontre du code que vous avez signé de votre sang?
Est-ce ce sang que je dois remettre dans vos veines afin de vous faire retrouver votre honneur et loyauté au code?

Vous vous apprêtez à bafouer ce code que vous prônez avec tant de ferveur!

Oui j'ai volé; Et comme l'indique clairement le code, je mérite 20 coups de fouet.

Pour le reste, je n'ai jamais déserté mon poste, Small Mat peut-en être témoin.

Le Docteur pointa du doigt le marin qui devint subitement rouge écarlate.
Toi oui toi, qu'étais-je partie faire sur la terre?

Les marins s'éloignèrent de Small Mat qui bredouilla : Ben heu il était partis chercher des plantes médicinales.

content de la réponse, le docteur reprit
Si j'avais voulu déserter, n'aurais-je pas tout simplement quitté mon poste au duché?

Le discours du docteur Sadyear fit redoubler le brouhaha des membres d'équipages qui semblaient quelques peu perdu.

Certain soutenaient clairement le capitaine, d'autres regardaient la scène sans trop savoir quoi penser et un petit groupe grandissant paraissaient aquisser au discourt du docteur.
Mais celui-ci savait que le capitaine et le quartier maitre auraient tôt fait de faire tourner le vent à ce regain de popularité; L'or n'a que trop de valeur au yeux des pirates. Aussi il renchaina

Capitaine, Je sens que la décision est difficile, aussi je vous propose un duel pour régler cela. Il ne s'agit pas d'une querelle mais bien de mon procès; l'article VIII ne peut donc pas s'appliquer. À moins que vous ne soyez trop couard pour accepter et souhaitiez vous cacher derrière lui ou reléguiez cela au Quartier-maitre... Faisons ça sur le ponton arrière en suivant les règles du code.

Tout les marins fixèrent le Capitaine en attendant sa réponse. Un silence mortelle regeinait sur le bateau seulement troublé par le bruit des flammes dansantes dans les fanales qui s'ajoutaient à l'ambiance déjà glauque.

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Édité à 10h40 pour l'histoire du duel/procès

Louis Alfred s'avanca.
Compagnons! Cet homme a raison. Le code stipule bel et bien que la punition pour vol est de 20 coups de fouet, moins un. C'est écrit, c'est juste et il le mérite!

Il marqua une pause, pendant laquelle l'équipage se répandait en conversations. Jetant un oeil au capitaine, qui le fixait en serrant les dents, et au quartier-maitre, la main sur son épée, il reprit d'une voix forte:

Mais...

Et il baissa la voix, tous se turent:

Mais j'ai eu beau chercher dans le livre de bord et consulter les officiers, je n'ai trouvé nulle trace d'une autorisation à aller chercher des plantes médécinales. Aucune!

Lançant un grand sourire au capitaine, il reprit de vive voix:
Aors je dis, compagnons, donnons-lui le fouet. On le passera sous la quille ensuite!

Les exclamations de soutien à l'idée fusère de toutes parts et Louis-Alfred eu toutes les misères à reprendre:

À moins que notre cher docteur préfère une intoxication au plomb: dans ce cas, cela me fera plaisir de fournir le pistolet!

Les éclats de rire qui s'ensuivirent n'eurent d'égal que la blancheur de Sadyear...

Le Capitaine grince des dents à la mention de couard, et regarde Sadyear dans les yeux, le dévisageant.

Toujours en soutenant son regard, il répondit à la dernière affirmation de Louis-Alfred, la veine du cou du Capitaine pulsant au rythme de son coeur, toujours les dents serrées.

"Mon pistolet sera à la hauteur de lui faire monter le taux de plomb dans le sang. C'est vrai qu'l'article du Code ne s'applique pas, vu que c'est le procès de notre "cher" docteur, donc le DUEL AURA LIEU!"

Le Capitaine ordonna à un son Quartier-Maître de fournir le docteur avec un pistolet, et les deux hommes armés furent mis dos à dos, et un silence intense se fit à nouveau sentir...

Les deux hommes attendirent le signal de Mildred avant de s'avancer dans cette danse mortelle... Un pas à la fois...

Mildred était surprise par la décision du capitaine et semblait visiblement en désaccord avec ce qui allait se produire. Elle fît quand même signe à Arthur de redonner son pistolet à Sadyear.

- Messieurs, vous avancerez d'un pas à la fois à mon signal seulement... vous ferez dix pas, ensuite à mon signal vous ferez volte face et vous tirerez!

La tension montait, les hommes anticipaient avec excitation le début du décompte. Mildred leva son épée et puis sa voix retentie :

- UN!

Le docteur dont le teint de visage n'avait pas repris de couleur fit son premier pas.

Le Capitaine, le regard de glace, tint son pistolet bien droit, et avanca lui aussi d'un pas.

les homme frisonnaient, quelqu'un allait mourrir aujourd'hui!

- Deux

Au compte du "Deux!", le Capitaine pris un court respire, et enclancha le chien de son pistolet, pour être prêt à canarder ce salopard de voleur... Il prit un pas de plus en expirant, en levant un sourcil, et en écoutant bien les bruits des gestes de Sadyear...

Au bruit du chien du pistolet du Capitaine, le docteur eu un sursaut qui fit ricaner plus d'un membre de l'équipage.
Même Mildred laissa transparêtre un petit rictus moqueur du coin des lèvres.

Mildred redevint de glace presqu'aussitôt et poursuivit le décompte

- TROIS!

L'équipage du requin devenait de plus en plus fébrile et tous répétèrent en coeur le chiffre trois comme un écho lointain des paroles de la Quartier-Maître

De sa main gauche, SadYear essuya la sueur qui, perlant de son front, lui brulait les yeux. Il fit un nouveau pas.

Le Capitaine fit un autre pas, serrant la crosse de son pistolet à silex, les jointures blanches...

Louis-Alfred jeta un regard en direction d'Oscar et lorsque leurs regards se croisèrent, il fit un mouvement de tête vers le bas, montrant son pistolet, dont il avait discrètement armé le chien. Sadyear préparait un coup tordu, il en était convaincu: autant être prêt à intervenir!

Il se déplaça doucement, question d'avoir une meilleure ligne de tir, tout en espérant que personne n'irait se foutre en lui et le doc si les choses dégénéraient...

Mildred faisait durer le plaisir et pris une pause avant de continuer le décompte.... Elle observait ce qui se passait autour d'elle et remarqua Oscar et Louis-Alfred qui étaient sur leurs gardes... Elle fit signe à Lutko d'aller se mettre à couvert et poursuivis

- QUATRE!

Le docteur entendait son propre battement de coeur tambouriner dans sa tête. Sa main tremblait. Ses yeux roulaient dans leur orbite en quête d'un échapatoire. La solution était la. Le docteur leva sa jambe pour faire le quatrième pas et dans le même mouvement de corps, il tira sur le baril de poudre qui avait été apporté sur le pont pour charger son pistolet.
BOOOMMMM.
Profitant de l'ébahissement général causé par la situation, il baissa la tête et courût en direction du bord afin de sauter à l'eau.
Dans sa course folle, il eu le temps d'entendre d'autre coup de feu, sentir des balles passer autour de lui et cette étrange sensation de piqure dans le bassin.
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Plouf

Alors que le Capitaine allait enchaîner son quatrième pas, il entendit le coup du pistolet de Sadyear retentir... Se retournant en une fraction de seconde, son pistolet dans la direction du docteur, il vit le baril de poudre exploser et la force de l'explosion le fit basculer, et fit que le coup du Capitaine ne toucha pas sa cible.

Il vit plusieurs des pirates sortir leurs pistolets, mais Louis-Alfred semblait les avoir devancés de beaucoup et lorsque son coup parti avec le tumulte des autres coups, il cru voir le docteur, dans sa chute du Requin, touché au moins une fois...

Plusieurs des pirates s'approchèrent du bastingage du bateau où le docteur avait plongé, mais ne virent personne. Juste au cas, Oscar tira un coup de son énorme tromblon dans la direction de la chute, faisant un énorme "SPLASH!" dans l'eau...

Replacant ses habits, et rechargeant son pistolet machinalement, le Capitaine, un rictus de dégout et de colère mélangé à son visage, s'adressa à son équipage.

"Malhonnête jusque dans ses dernières minutes, ce docteur de merde!! Gardez un oeil autour du bateau au cas où ce salopard refait surface, et canardez-le, je veux qu'il soit assez troué qu'il coule de lui même. Ça, c'est si les requins ne l'ont pas déjà dévorés! Arrrrrrr!"

Se retournant dans la direction du baril ayant explosé, s'approchant pour voir les dégâts. On pouvait déjà voir Jaco penser les blessures de certains pirates trop près lors de l'explosion.

"JACO! Combien on a de blessés? LOUIS-ALFRED, des dommages à la charpente?"

Le Capitaine remarqua Lutko parmi les blessés, qui tentait tant bien que mal de ne pas laisser paraître sa douleur, une éclisse de bois du baril dans la jambe...

"LUTKO! Une autre leçon que tu viens d'apprendre! On reste pas proche des barils de poudre!?!? T'es pas apprenti cannonier, c'est pas pour ça que j't'ai embarqué!! Si tu te tiens trop proche de la poudre, tu pourrais te mettre à parler à des poupées..."

Le Capitaine lance un regard en direction d'Oscar, tout fier de son coup de tromblon dans l'eau. Paine se retourne vers le reste de l'équipage, un petit sourire au coin des lèvres, et roule les yeux en signe de désespoir... Il regarda au loin, pendant que ses hommes s'affairaient à nettoyer le pont et remettre le tout dans l'ordre...

Au moins, l'or était en leur possession maintenant, et le docteur ne voguait plus sur le Requin Sombre...

Arrrrrr!!!!

Non ce n'étais pas un cri de raliment pirate mais bien les cri de douleur du néophote. De longues larmes s'écouliat des yeux de Lutko étendu sur le dos avec un pieu lui sortant de la cuisse.La blessure étais importante mais rien de mortel.

Désolé mon capitaine, je ne recommencerai plus je vous jure!

Après avoir administré les premiers soins aux blessés les plus graves, Jaco s'approcha et étudia la blessure.

Tu và vivre mon Lutko. Et tu finiras probablement pas comme Arthur mais on verra... En attendant prend une grosse gorgée de rhum du "Buck-à-Grand-Pôpâ". Tiens, pis mords la dedans que je t'enlève c'te cure-dents là!

Ironiquement, Jaco lui tendit un autre bout de bois venant du baril. Lutko mordit de toutes ses forces dasn le morceau de bois et d'un coup sec, Jaco retira le morceau de bois; juste à temps pour voir le novice tomber dans les pommes...

Quand Louis-Alfred vit Sadyear se retourner, il leva son pistolet pour viser la jambe, espérant immobiliser l’infâme docteur avant qu’il ne tire sur le capitaine. Toutefois, quand il remarqua que Sadyear arrêta son mouvement bien avant d’avoir le capitaine dans sa ligne de mire, Louis-Alfred hésita un seconde avant de faire feu.


Jusqu’à ce qu’il voit le baril de poudre. « Taboire! », se dit Louis-Alfred – il aimait bien invoquer cet obscur dieu de la chance et de l’ivrognerie – en faisant feu en direction du docteur. Ce dernier, qui s’était élancé pour précipiter par-dessus bord, ne représentait pas une cible évidente.



Louis-Alfred, convaincu que son coup avait touché, rengaina son arme et alla constater les dégâts. La vision d’une goutte de sang sur les restes à demi pulvérisés du bastingage le fit sourire. Il termina son inspection, donna quelques ordres aux charpentiers et apprentis puis alla faire rapport au Capitaine.



« Que des dommages superficiels, cap’taine; les hommes remplacent quelques planches du pont, on rafistolera le bastingage et on rajustera les écoutilles qui étaient juste en dessous. Par contre, l’explosion a malmené la voilure qu’était au-dessus. »


Puis il reprit plus bas :



« Il faut absolument refaire nos stock de bois et de clous avant de reprendre la mer, Capitaine. La structure a l’air intacte, mais elle a tout de même subit un choc et c’est difficile d’en mesurer l’effet… »

Comme tout les matins, Gendrick et Oldraf prenaient leur barque pour aller verifier les casiers à homards et les filets mis en place le soir contre le courant afin d'attraper du poisson.

Quelle ne fut pas leur surpise lorsqu'ils remontèrent un corps à moitié frigorifié.

Gendrick : Vind'iøü , je ne pensiøns pas pêcher aüssi grøs møé à matin.
Oldraf : Hey, j'avøns l'impressiøn qü'y respire encøre.
Gendrick, posant sa veste sur l'homme : Bøn øn fini avec e'l pichøn et s'il estiøns encøre en vie par apres øn s'øccüpera d'lüi. j'espèriøns qü'il nøüs caüsera pøint d'malheürs.
Oldraf : Ba, aü pire, øn l'vendra cømme esclave.