Prêtresses recherchées

Wulf repris la route toujours seule, du moins c'est ce qu'elle croyait. Mais avec son expérience, elle savait se garder toujours à l'affût d'éventuelles attaques.

Pendant le bout de chemin solitaire, Wulf tenta de se défaire de certaines images troublantes qui envahissaient son esprit. Le corps de Faolan mutilé gisant sur le sol....Beregon lui enlevant la peau.... Elle visitant la tanière....

Wulf: Merde!! pourquoi je n'arrive pas à chasser ces images de ma tête!!!

Elle chercha sorti une potion et l'ingurgita afin d'atténuer ces pensées. Poursuivant la route, Wulf se concentra sur Brigid afin que celle-ci l'accompagne dans la recherche d'Izabeau et de ses soeurs.

Depuis quelques jours Wulf voyageait seule vers le sud de Pyrgosi, elle s'était arrêtée une seule nuit la où l'on avait chasser le loup.

Assise près d'un petit feu, Wulf faisait rôtir un lièvre qu'elle avait chassé la veille. Elle dégusta son copieux repas en songeant à ses amis: la meute.
Il y avait au moins un na qu'elle voyageait en présence de ces 3 hommes. Même si Winsthroft et Beregon s'éclipsaient souvent dans la forêt, elle les savait toujours près. Mais il y avait Éliam.....*soupir* Que de chemin il avait fait celui-là! Il était un homme avec de multiples talents. Wulf se surpris à manquer les remarque smaladroite de ce dernier.

Avant de s'allongée, Wulf décida de faire une prière à Brigid. Selon les traditions de son village, elle attacha un ruban autour d'une branche d'arbre suite à sa prière.

Encore une fois cette nuit, Wulf avait de la difficulté à s'endormir.

Après avoir passé plus d'une journée d'efforts physiques à enterrer les corps trouvés près du lac, il profita de la soirée qui suivit pour prendre un peu de repos avant de quitter Wilson et prendre la route pour retrouver les prêtresses.

Il décida de faire un détour rapide à la capitale pour faire des recherches dans la bibliothèque à propos des démons et tenter de retrouver les instructions pour incanter ce sort qui pourrait les protéger des créatures maléfiques. Ce détour entraînera probablement un détour d'environ une journée, puis dépendant de ce qu'il y trouve, le retard pourrait s'accumuler. Il ne devrait pas avoir trop de difficulté à retrouver le groupe par après par contre, parce qu'eux cherchent quelque chose de spécifique et nous n'aurons qu'à suivre leurs traces.

La clairière laissait s'évanouir une brume matinale et un chaleureux rayon de soleil lui caressait le dos doré afin de la réchauffer. En bordure, Wulf se tenait là, grande et droite, son épée Avalon en bandouillère et les poingts sur les hanches. De sa silhouette de guerrière, Wulf scutait la vaste étendue afin d'y appercevoir un convoit quelqconque ou un campement.

Elle trouva réponse à ses prières car en lisière de la forêt, elle pouvait voit le filet d'une fumée montante.

Wulf: Bon voilà leur campement, Izabeau a toujours su être matinale afin de se partir un de ces filtres d'énergie.

Wulf dévala la clairière afin de se rendre à ce qu'elle croyait être le campement des nounes.

Effectivement, le campement avait été abandonné rapidement. Peut-être que les nounes avaient entendu son arrivée et croyant en une menace s'étaient cachées dans les bois.

Wulf, visiblement fatiguée, s'installa sur une souche et s'apprêta à allimenter les braises. Dès que quelques flammes commencèrent à réchauffer lses cuisses, la guerrière enleva sa cape afin de la sècher et s'allongea afin de relaxer un peu.

Ses pensées vascillaient entre l'éventuelle rencontre du démon Légion et ses camarades de la meute.

Bon sang qu'ils lui manquaient!!

Le soleil se leva au pied de la coline et embrassa de ses rayons Wulf qui s'était assoupie au campement abandonné. Lentement, la femme guerrière se dévoila à l'astre majestueux tandis que celui-ci chatouillait sa chevelure enflammée. Après avoir réveillé son corps et son esprit, Wulf prit quelques minutes pour remercier Brigid de sa protection.

Soudain elle entendit un bruit dans le sous bois. De façon suave, elle dégaina son épée et avança à pas feutrés en direction du froissement de feuilles.

La vie à l’abbaye avait inculquée à Izabeau une vie de routine et de discipline. Somnambule, elle sortit de son abri afin de réchauffer de l’eau pour son infusion du matin. C’est avec l’esprit embrouillé qu’elle récitait sa première prière de la journée. Soudainement, elle aperçut quelque chose du coin de l’œil dévaler à toute vitesse la clairière. Terrifiée, elle trouva refuge dans la flore qui était, heureusement, assez dense pour la cacher. Nom de Miharra, pourquoi n’avait tel pas appris à se faire un sanctuaire à l’abbaye ? Sans l’aide de sa sœur, il ne lui restait qu’une issue, la fuite. Assise, elle se dandinait lentement vers l’arrière afin de mettre le plus de distance entre elle et le campement. Dans les rayons du soleil, elle aperçut une silhouette de femme qui s’approchait dans sa direction…avec une épée dégainée. La novice apeurée, lance son bâton à la figure de son assaillante, se lève d’un bond et se sauve à pleine vitesse dans la direction opposée. Entre deux souffles, elle marmonnait des prières à son Dieu afin d’implorer la protection de Marie Rose qui dormait encore paisiblement dans l’abri.

Cachez-vous .... Cachez-vous...

Wulf évita le bâton que lui avait lancer Izabeau et se mit à la poursuite de la prêtresse tandis que celle-ci dévala la coline en direction de son campement.

-Bon sang Izabeau! Izabeau!

Visiblement la prêtresse était dans tous ses états lorsque la guerrière lui mit la main au colet pour la retourner.

-Izabeau, c'Est moi Wulf!! Nous nous sommes à peine laisser et tu m'oublies déjà??? Calme-toi...calme-toi.

Wulf laissa Izabeau reprendre son souffle et ses esprits.

-Depuis quelques jours, je suis vos traces et je me suis chargé d'aller à votre rencontre et d'implorer votre aide face à un nouveau problème que la meute doit affronter. Votre dévouement envers Miharr serait des plus utile face à une créature qui a tourné le dos à la lumière. Bien que mon épée sert Brigid.. je serais bien heureuse de savoir que vous vous joindrez à notre cause et que vous ferez un bout de chemin avec la meute.

Je vous attendrai ici pendant que vous rassemblez vos effets et nous partirons avant que le soleil traverse le zénith.


Lorsque Izabeau fut prète à quitter, Wulf ouvrit la marche afin de rejoindre la meute. Elle savait que pendant ce voyage avec Izabeau, celle-ci ne s'empêcherait pas de lui parler de mariage !!

Les jours de marche furent longs et les nuits commencèrent à se refroidir mais Wulf ne désesérait pas. Elle savait que bientôt elle retrouverait la meute sinon le convoie de Lady Laure-Emanuelle.

Pendant ce voyage, la guerrière ne ménagea pas de raconter à la brave Izabeau comment la meute était venue à bout de Faolan. Mais toujours dans un discours humble et juste, Wulf se régalait de sa propre aventure.

À Firenze, Wulf s'arrêta un moment et devint silencieuse et pensive... Sa main carressa le sol à cet endroit où la mort avait rencontré Faolan. Puis, elle se leva et repris la marche.


-allez Izabeau.. il n'y a plus rien ici pour moi.

Lorsque Fyrodan retrouva le lieu où Izabeau et Marie Rose campaient, il le trouva déserté. Quelques signes d'agitation, mais aucun signe de combat. Fyrodan en appela donc aux animaux pour découvrir où ils étaient passés. Il appris avec grand soulagement que Wulf était venue à leur rencontre. Il rattrapera le groupe en temps et lieu...