Rumeur

Dans le campement, des rumeurs s'installèrent que la grande Wulf avait succombée lâchement lors d'un combat singulier et qu'elle avait demandé grâce en pleurnichant comme une gamine.

Érika assise, avec les Death Rider, ne semblait pas indifférente à cette histoire. S'éternisant dans de longs discours afin de rappeler aux gens les grands moments de cette guerrière, les raisons qui la menait à combattre contre le mal et le message de Brigid, sa mère divine, qu'elle portait en elle. Érika ressemblait à un ménestrel qui raconte aux gens des légendes afin de leur donner espoir. Mais nul ne semblait lui porter attention, Érika, une simple mercenaire venue se joindre à une cause, n'avait aucun poids sur la rumeur de la mort de la louve.

Ce soir, enveloppée dans sa cape grise, Érika, affiche une mine sombre et sa moue ne semble pas inviter les gens à lui adresser la parole. Quoi qu'un peu de tendresse pourrait l'amadouer un peu.. elle demeure froide et songeuse pendant que tous discutent de la prochaine étape.


Observant les va et viens de ses frères d'armes; elle murmure quelques mots les yeux rivés sur la forêt.
Érika: <Où que tu sois.. j'espère que tu nous suis et que tu sais ce que tu fais...ne tarde pas.. j'ai confiance...>

Et sur ces mots, elle s'enveloppa dans sa cape et tourna le dos avant de s'endormir.

L'homme masqué et couvert de sa grande cloak se tenait bien tranquille dans un coin sombre bien adossé à son arbre. Il observait la scène et voyait bien les efforts d'Érika.

Il s'en approcha lentement puis vint s'étandre près d'elle.

- Tierry: Tu sais que tu perds ton temps? Tu ne devrais pas prendre toutes ses histoires autant à coeur. Tu dois les comprendre et cesser de penser qu'à toi. Wulf était un espoir pour eux. De pouvoir sortir de cette misère. Et là l'annonce de sa mort vient leur dire de trouver d'autre source d'espoir qui sont très rares. C'est normale qu'ils se sentent un peu abandonnés et qu'ils n'ont surtout pas envit d'entendre parlé d'elle. Tu dois être patiente et cette attente te permettra d'être encore plus reconnu lorsque les gens découvriront la véritée.

Se dressant sur son coude, il vint lui frictionner le bras pour la réchauffer un peu. Puis il se r'approcha de son oreille pour que personne n'entende...

- Tierry: Tu devrais les comprendre, toi... qui a douté de ta propre mère. Tu sais ce que c'est que de penser être seul au monde et perdre tout espoir.