Discussions d'auberge, la bière à la main

Citation :

Ne t'en fait point très chère Mildred, La Belle est à l'autre bout du monde en ce moment à courtiser elle aussi. M'ayant abandonné pour une certaine trahison dont je n'ai point eu contrôle. Maintenant abandonné je suis libre de suivre qui me plait. D'ailleur, la mer a toujours été un mystère pour moi. Peut-être que je devrais m'engager auprès du Capitaine Paine. Je suis certain que je pourrais vous être d'une grande aide.
Je vais méditer sur cette décision

(Assis au bout de la table, écrasé dans une des chaises confortables de l'auberge, sirotant sa bière en admirant les aubergistes s'affairer à leurs tâches, le Capitaine écoute, amusé, Éliam faire la cour à Mildred.)

-"Aye mon Eliam, d'après moé, c'est pas VRRRAIMENT la mer qui t'intéresse, mais ben plus la belle Mildred!?!

À te voir aller, j'pas sûr que tu resterais à flots longtemps, les vagues jalouses de Mirrhéa te jetterais par dessus bord en moins de deux!

J'ai pas trop de doutes sur tes capacités, mais c'est de ta droiture que je suis pas si sûr..."

(En regardant le décolleté de l'aubergiste lui servant sa bière... Cognant son bock avec ceux de son équipage, autour de la table...)

-"Faut savoir viser!! Arrrrrr!"

Mon cher capitaine Paine, pourquoi voulez-vous décourager ce cher Éliam. Bien au contraire, cela lui permettrais d'acquerrir de nouvelle connaissance et il est un très bon combattant. Si vous aviez de mauvaise rencontre, il vous serait d'une grande aide pour protéger votre bien le plus précieux, qui, comme tout capitaine se respectant, est sans nul doute votre navire.

Il est certain qu'il vous faudrait l'instruire des connaissances de bases ayant trait à la mer mais sil avait un professeur particulier, fit Ewen en regardant Mildred, je suis sûre qu'il apprendrait très rapidement.

Pour ce qui est de la droiture , il me semble avoir remarquer que mes deux collègues ont pu avoir un aperçut de la vôtre. Comme les opinions diffèrent, il faudrait un autre avis pour départager, mais vous avez besoin de votre or pour payer réparation de votre pont, du a une étourderie de votre équpage, lui chuchota-t-elle a l'oreille en remplissant son bock a nouveau, si un jour vous en avez les moyens nous sommes ouverte à toute négociation, fit-elle en laissant courir sa mais d'une épaule à l'autre en retournant à son comptoire.

(Relevant la tête, perdu dans les profondeurs du décolleté d'Ewen...)

-"ARRRrrrr, mais je veux pas l'décourager ce jeune Éliam, mais plus l'avertir qu'c'est pas la fête à tous les jours sur le Requin Sombre, pis qu'à entendre ses dires, c'est plus les raisons les pires qui l'amènerait à bord... T'as pas entendu l'histoire de mon ancienne femme Artémise? L'histoire entre Mildred et Éliam, si on peut appeler ça une histoire, c'est l'genre d'affaire qu'y faut pas qu'y arrive en mer... Pas vrai, Jacko?!"

(Le Capitaine prends un air plus sérieux...)

-"Comprends-tu ma belle Ewen que quand tu vogues sur les grandeurs infinies des eaux, la seule qui doit être vénérée (ben, plus que les autres, tu veux pas en oublier, faque tu les vénères toutes, juste pour être sûr... Mais je divague...) c'est Mirrhéa... Si un marin a le malheur d'avoir une aventure avec une femme sur son navire, ben ya ben des chances que c'est dans les profondeurs des abysses que l'aventure va se terminer..."

(Reprenant son habituelle bonne humeur.)

-"C'est pour ça, ma beauté, que sur terre, c'est le temps de s'envoyer en l'air!! Je saurai bien, avec le temps, trouver les mots qui rendront justice à la sublimité de votre beauté...

(Le Capitaine donne un coup de coude à Jacko pour obtenir un adjectif incroyable de son cru...)

... et c'est là que nous rediscuterons, lorsque j'aurai su enhivrer vos esprit et sentiments, que je puisse chavirer votre corps et l'emporter dans les gouffres du plaisir, et nous pourrons nous y perdre ensemble, ma toute belle Ewen!! Tout vient à point à qui sait m'attendre!... ARRRRRrrrrr!"

(Le Capitaine lève son bock plein à ceux de son équipage, particulièrement fier de cette dernière passe de "cohérence", sentant les effets de l'alcool enhivrer sa personne...)

Éliam afficha un sourire devant la scène entre Ewen et ce cher capitaine.

- Pourquoi me m'éprend-t-on encore une fois sur mes intentions?

Sans même se retourner, il garda ses yeux bleus, tout brillant et vitreux par l'alcool, plongés dans ceux de Mildred qui s'amusait de la situation.

- Mon cher Capitaine, à entendre vos dires on jurerait que vous aviez jamais mit les pieds à Larochelle avant aujourd'hui. Vous apprendrez que c'est la ville la plus chaude au monde. Chaude bien sûr de par ses femmes qui sont aussi les plus belles de par leur nombre. Puisque bien sûr je ne doute point que quelques beautés isolées se cachent de par le monde.
Mais vous avez raison. A vous entendre je comprends que vous préférer faire la fête à terre plutôt qu'en mer.

Il dirigea un clin d'oeil vers Ewen qui revenait, un plateau rempli de chopines bien moussantes.
Il attrapa celle qu'elle lui tandi en la remerciant par un baise main suivit d'un grand sourire et un signe de la tête levant sa coupe à sa beauté, avant de se retourner sur son banc pour faire maintenant face au Capitaine Paine.

- Mais malheureusement je dois vous mettre en garde. Tout comme Mirrhéa, les femmes du pays ont beaucoup de pouvoir et peuvent vous faire chavirer. Si vous tomber sous leurs charmes elles sauront vous attirer dans leurs filets. Elles sauront vous faire vivre des moments plus enivrants que n'importe qu'elle de vos alcools mais elles pourront aussi briser votre coeur comme on fracasse une bouteille contre la coque d'un navire.

Mildred qui affichait un sourire en coin et ne quittant les yeux bleus d'Éliam se contenta de répondre simplement à Eowen:

-Si Éliam recherche seulement une nuit de plaisir avec une femme d'expérience vous pourriez sûrement le combler de plaisir mais il se lassera sûrement rapidement de vous....

Mildred traça délicatement du bout de ses doigts le rebord du verre d'Éliam et poursuivi tout en soutenant le regard du jeune homme

Mais si ce qui l'intéresse s'apparente plus à la passion pouvant lui faire atteindre des endroits qui lui sont encore inconnus, je doute que vous en connaissiez le chemin

Du coin de l'oeil, Éliam pu remarquer une femme vêtu d'une longue robe noir et bleu ciel siroter son vin. Cela faisait longtemps qu’elle était là, à les écouter. Éliam semblait la reconnaitre… elle avait une certaine aire de familiarité. Il ne savait pas si c’était cet élement qui faisait en sorte que son regard lui revenait souvent, ou est-ce que c’était car cela faisait bien longtemps qu’il avait vue une beauté LaRochelloise se manifester?

Elle aurait dû rentrer il y a quelques temps, son maître serait quand même inquiet. Mais cela faisait tellement longtemps qu’elle ne l’avait pas vu. Tranquillement, elle buvait sa coupe, tout en écoutant la conversation qui se passait prêt d’elle. La jolie demoiselle essayait de garder son sourire caché, mais elle était dénoncé par ses yeux bleus étoilés.

Soudainement, elle se leva, incapable de s’empêcher d’intervenir. Sans enlever son capuchon, elle s’approcha du groupe, posant une main sur l’épaule à Éliam.

Malheureusement pour vous, mesdames, Éliam a déjà parcouru le chemin de la passion à maintes reprises. Les femmes LaRochelloises sont sans pité et peuvent charmer même le plus chaste des éclisiastiques en un clin d’œil. Étant un LaRochellois de souche, je peux vous assurer que les secrets de passion et d’exaltation y sont très bien connu.

Domino baissa sa tête et posa un baiser dans le cou d’Éliam et continua son discours

Ce n’est pas la beauté qui compose le charme d’une LaRochelloise, mais bien l’art de séduction que l’on apprends si jeune. L’on ensorcelle le cœur et le corps d’un homme si tel est notre désir, et même si l’on ne recherche pas un amant, ce sera que pour le plaisir du jeu.

Car c’est ça la courtoisie… qu’un jeu. Un jeu auquel les hommes perdent souvent car les femmes réussissent à étoffer leur soif au détriment de ceux-ci.

Pardonnez-moi d’avoir interrompt votre entretien, mais il me fallait défendre l’honneur des femmes de LaRochelle. Mais bon, ne prenez pas mon simple mot comme vérité… Allez le découvrir de votre propre volonté. De toute façon, qu’est-ce que je sais? Je ne suis qu’une simple serfe…

Elle finit sa dernière phrase avec un clin d’œil vers Éliam, qui était encore stupéfait de la voir ici, dans cet auberge.

L'alcool faisait son effet et vraisemblablement le Capitaine semblait plus attiré par le décolté d'Ewen que par la conversation. Lorsque que Mildred, qui jusqu'ici avait gardé le silence, pris la parole, Éliam dont les efforts jusqu'ici n'avait rien donné, r'apporta son attention vers la belle.
Baigné par son regard et le mouvement rotatif qu'elle faisait autour de son verre, il écouta les délicieuses paroles qui semblait lui proposer une merveilleuse aventure.

- Ha l'aventure! La plus merveilleuse des amantes.

Il en avait lasse de rester à la maison et maintenant que l'hiver approchait il ne reverrait point cette dernière qu'avec les douces chaleurs du printemps. Mais voilà qu'on lui proposait une place bien chaude pour le faire rêver et oublier ses soucis.

Agrippant la main hypnotisante de la belle mystérieuse dont on savait que très peu, il y posa un tendre baiser avant de caresser fermement cette dernière contre sa joue.

- Je vous suivrai partout belle étrangère. Que les étoiles dans vos yeux me guident vers ces nouveaux mondes que vous souhaitez tant me faire découvrir.

Du coin de l'oeil il pu appercevoir cette dame s'approcher. Malgré sa capuche, ces yeux... les plus merveilleux qu'il lui ait été de voir, trahirent son identité. Pendant un instant il perdit son sourire devant l'apparition de celle qui était disparu de sa vie laissant un vide et une impression d'abandon meutrière. Était-ce une apparition dû à l'ivresse?
Mais lorsqu'elle révéla son doux visage à la lumière et pris la parole, un soulagement devant cette réalité le raviva.

Il baissa la tête en signe de résignation devant cette triste mais agréable réalité que décrivait Domino.
Lorsque cette dernière lui releva la tête avant de poser un baiser dans son cou au passage, il se laissa sombrer le dos contre la table en en redemandant encore.
Il répondit à son clin d'oeil par un sourire. Il retourna son regard vers Ewen et haussa les épaules démontrant qu'il n'avait aucun contrôle sur le virement de la situation. Mais au fond la situation le flattait bien.

Mildred semble plutôt amusée par les dires et réactions d'Éliam et lorsque se dernier se laisse envoûter par le baiser chaste de la dame en noir Mildred lève les yeux vers le ciel et pousse un soupir d'exaspération tout en gardant un petit sourire en coin.

On dirait bien que cette femme exerce toujours son emprise sur toi mon cher Éliam

Mildred fixe le jeune homme intensément . Son regard perçant et sombre ne révèle rien de plus que la noirceur qui entoure cette dernière et Éliam pourrait s'y perdre facilement.

Si tu aimes tant cette femme reprend là, pourquoi te torturer?

Mildred hésite une seconde et approche son visage tout près de celui d'Éliam

Peut-être désires-tu autre chose? Mais la question est plutôt, as-tu le courage de répondre à Mes désirs? Pourrais-tu t'abandonner totalement et dépasser tes limites?

Mildred s'adosse à sa chaise et sans détourner son regard d'Éliam, fait signe à Ewen de lui apporter un autre verre de vin.

Le Capitaine, occupé à imaginer des scènes après les paroles d'Ewen, se lève d'un bond, à la vue de cette jeune femme encapuchonnée se dévoilant, et lança:

"Voyons Éliam, j'vois ben que tu connais cette jolie créature, seras-tu assez fin de me présenter? J'ai vu des femmes aux beaux atouts en arrivant ici, mais là, si y en a des belles qui se cachent comme ça, j'vais commencer à les chercher!!"

Le Capitaine s'approche en titubant légèrement de la belle étrangère, et lui faisant la révérence.

"Capitaine Paine, Thomas Paine, et TRÈS heureux de faire votre connaissance... Comment se fait-il que l'on ne se soit pas vus avant, ma jolie?"

Après l'épisode du baiser au cou d'Éliam, il s'accoude au bar, en lancant un regard "charmeur" à Ewen de l'autre côté, et se retourne vers Éliam...

"Ouin, je comprends ton point sur les femmes de la région, mon pauvre ami. Je vois que ton navire a vogué vers des horizons si beaux que l'on ne peut croire ce que l'on voit, mais qu'il s'est fait fracassé par la suite par ben des flots dévastateurs..."

Le Capitaine fait une pause. Il semble vraiment empathique devant les paroles d'Éliam, démontrant une certaine émotion de vide lui aussi... Mais après pris une gorgée de sa pinte, et avoir croisé le regard inviteur d'Ewen, en entendant Mildred répondre quelques répliques pointues, il reprends son sourire.

"... Fais juste ben attention mon Éliam, de reconnaitre que l'aventure, aussi belle et intriguante qu'elle soit, est parfois trop pour ce que tu es capable de prendre.

Je te connais pas encore bien, faudra que j'en sache plus sur toi avant de considérer pouvoir te laisser embarquer sur le Requin Sombre. En attendant par contre, j'vois qu'on est en bonne compagnie..."

Et en regardant à nouveau cette mystérieuse belle aux yeux étoilés...

"... et cela ne fait que s'améliorer!!"

Faisant un clin d'oeil approbateur à son équipage assis à la table, levant son bock, il lança un bon:

"ARRRrrrr!"

Beldandy s'occupait des comptes derrière le comptoire, écoutant d'une oreille distraite les conversations des alentours et lorgnant le capitaine Payne de temps a autres.

Alors que la capitaine Payne s'approche du bar, elle dit:

Les femmes, de quelque nations qu'elles soient, sont capables de bien des choses....

Puis en chantant, commencant a voix basse, et de plus en plus fort.

Les femmes c'est plus beau que les étés
Sous les plages ensoleillés
Pourquoi ne pas l'avouer
C'est plus beau que les hivers
Quand la neige blanchit la terre

Les femmes c'est les couleurs de l'automne
Quand les papillons s'envolent
À l'heure ou l'amour se donne
C'est le parfum du printemps
Quand renaissent les sentiments

Te quiero
Vivir solamente di amor
Solo por amor
Te quiero
Vivir solamente di amor
Solo por amor

Les femmes c'est la fureur des lionnes
Sur la trahison d'un homme
Et si un jour elles pardonnent
C'est le retour des cigognes
Quand elles arrêtent leur vol

Les femmes c'est la tendresse des louves
Le jour ou elles se découvrent
Mais quand elles feront la guerre
C'est la violence des panthères
La force de la lumière

Te quiero
Vivir solamente di amor
Solo por amor
Te quiero
Vivir solamente di amor
Solo por amor

Les femmes c'est plus beau que la musique
C'est comme un piano magique
Qui s'inventerait des gammes
Sur les notes bleu de larmes
Qui coulent sur les joues des femmes

Les femmes c'est le plus beau des pays
Un soleil de Tusconnie
C'est une terre vaurakienne
Sous les vents qui se déchaînent
C'est la douceur firenzienne

Te quiero
Vivir solamente di amor
Solo por amor
Te quiero
Vivir solamente di amor
Solo por amor

Les femmes c'est la plus belle des couleurs
C'est le rouge quand elles ont peur
C'est le blanc quand elles se donnent
Le rose quand elles vous pardonnent
De n'être seulement que des hommes

Après quelques mois d'avoir repris ses forces et de s'installer dans son petit coin, Topanga décida donc d'aller faire un tour à l'auberge. Ne voulant pas déranger la très intéressante conversation, elle se place dans un coin sombre de l'auberge, mais assez proche pour pouvoir entendre ce qui se disait.

Elle fut aussi surprise lorsque Domino se montrait, elle ne l'avais pas croisé depuis quelques temps maintenant.

Une fois l'aubergiste qui commence à chanter sa chanson, Topanga décide que c'est le temps d'aller s'asseoir elle aussi à la table.

-Bien le bonjour à tous. Capitaine, en lui fessant signe de tête, Domino, toujours un plaisir... sa fait un bon bout quand même!

Se tournant maintenant vers Ewen: je crois que nous n'avons pas été formellement présenté, elle lui tendis la main et d'une bonne poigné ferme de guerrière, moi c'est Topanga.

S'approchant maintenant d'Éliam, bonjour Éliam lui dit elle avec un sourir

-Je m'excuse à toutes et à tous, mais si vous me permetteriez, j'aimerais bien pouvoir vous prendre Éliam pour quelques petites minutes...c'est correcte?

-"Ha! J'aurais bien mieux aimé que tu veuilles ME prendre quelques minutes, ma belle Topanga, mais si c'est Éliam que tu veux prendre, ben que veux-tu, tu sais pas ce que tu manques!"

Le Capitaine lève un sourcil en regardant Topanga, le regard inviteur...

-"En tout cas Éliam, je sais pas ce que tu leur fait aux femmes, mais c'est des soupirs que tu obtiens toujours... Moi j'aime mieux les sourires, y a peut-être un signe que tu leur donnes pas exactement ce qu'elles désirent..."

Le Capitaine se retourne vers Beldandy, lui sourit avec charme et tape doucement dans ses mains, lui fait la révérence pour la remercier de sa chanson...

-"C'est toujours un plaisir, Belle, d'entendre ta voix, et de voir ton corps se balancer doucement au rythme de la chanson... Quel beau spectacle!"

Se rassoyant dans son fauteuil, il renfonca son tricorne solidement sur sa tête, avant de la relever, et sourire à la vue de toutes ses dames dans l'auberge!!

OMG on y va pas de main morte ici. Sans compté les surprises qui se multiplient. José tu es trein de mettre dans une salle situation mon petit chris
Bon que faire maintenant.....?

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Bien encré dans le regard sans fond de Mildred, ses lèvres effleurants presque les siennes, Éliam allait y poser un baiser pour qu'elle cesse de déblater ses conneries lorsqu'elle se r'adossa à sa chaise.
Il fit une petite pause préparant sa réplique lorsque le bon capitaine repris légèrement ses esprits et prit la parole.

Éliam se leva et arracha une grande plume d'un chapeau accroché à une chaise. Marchant dans la pièce il se dirigea d'abbord vers Domino.

- Mon cher Capitaine Paine. Je vous pris d'excuser mon impolitesse, la surprise de revoir ce si doux regard après une si longue absence m'a un peu fait perdre mes moyens.

Tournant autour de la belle tout en parlant, il glissa doucement la plume sous le menton de Domino avant de poursuivre.

- Vous avez devant vous les plus beaux... yeux bleus du pays. Si la mer vous manque, je suis certain que pourriez vous noyer dans ceux ci. Je vous présente la toute belle et que TROP LOYAL Domino.

Malgré ces paroles, clairement emplies de sarcasme, Domino croisa son regard où elle pu y lire une certaine amertume.
Il poursuivit sa tournée en direction de Mildred où il s'assoigna sans prévenir sur ses genoux. Passant son bras autour de son mais tout en continuant la discussion avec le capitaine il continua à chercher ce que cachait ces grands yeux noirs.

- En effet, que d'aventure et d'émotion j'ai pu vivre à ses côtés... mais je serais le plus grand des menteurs que de dire je cherche à séduire son coeur. Bien sûr je pense à ce pauvre Tirvor qui n'avait de yeux que pour elle. Je serais bien en peine aujourd'hui après avoir tout fait pour lui prouver le contraire.

Il se releva aussi brusquement et vint s'accouder près du Capitaine.

- En fait, je ne vous pensais pas avoir des dons de clairvoyance mon cher Capitaine. Parcequ'en effet vous avez vu juste, trop de fois mon coeur fut fracassé comme la coque d'un navire se heurtant à un champ de corailles.

Pendant quelques secondes, son regard devin vide. Certains souvenirs lui revenaient à l'esprit.

- Mais les choses sont peut-être mieux ainsi. Nous pouvons à notre gré vivre l'aventure que l'on désire au gré des saisons... ou des ports d'attaches dans votre cas.

Il se releva de nouveau, fit quelques pas vers Mildred et encore une fois, dans un geste de surprise, il agrippa le dossier de sa chaise pour la faire basculer vers l'arrière pour venir accotter le dossier contre sa jambe avant de poser l'autre genoux au sol. Il plongea son regard dans ses yeux encore surpris et ajouta:

- La question est de savoir si je suis un joueur ou un philosophe? Est-ce que je préfère le jeu de la séduction aux défis?
Attaquer un homme dans son orgeuil masculine est peut-être un vieux trucs qui fonctionne encore dans les ports, mais ici ma sirène il te faudra bien plus qu'une belle voix pour nous charmer.
Toujours sans la quitter des yeux, il pris la plume puis la laissa courir trèèès lentement sur le haut de sa poitrine, suivant les contours de son corset.

- Contrairement aux mises en gardes du Capitaine, j'ai appris des dernières années qu'il n'y avait pas d'aventure trop grande. Si son courage n'est pas aussi légendaire qu'il le prétend, pour ma part je ne crois pas qu'il y est pire aventure que le mur des morts. Et quant à vous belle Meldred, vous me voyez attristé de voir que vos précédents prétendants vous ont laissée insatisfaite. Mais sachez que je ne crains points être en mesure de satisfaire les plus grands désirs. En fait, je pourrais vous combler toutes les deux si ce n'eut été que vous, de la mer (pour ne pas dire Pirates), tel que vous le décrivez dans vos histoires, craignez les triangles (faisant référence au triangle des Bermudes dont il doit y avoir un équivalent dans le monde des Milandes).

Il lui fit un clin d'oeil avant de reposer sa chaise sur ses quatres pattes.
La voix mielleuse de Beldandy enrobant les esprits échauffés présents dans l'auberge, Éliam ferma les yeux quelques secondes se laissant bercer. Au fond elle avait bien raison, toutes les femmes possédait de grands pouvoir. Mais certaines sachant mieux s'en servir que d'autres.
Éliam s'attendait à une réplique des plus cru de la part de Mildred lorsqu'à nouveau il fut frappé d'une nouvelle surprise.
La belle guerrière, à la chevelure frisée et noir comme les nuits sans lune venait de faire son entrée et demandait à lui parler.
Le soirée était à la fête et il n'était nullement temps de se faire faire la morale ou régler des comptes. Surtout dans son état. Enhivré par l'alcool pour sûr mais aussi par cette énergie féminine dans laquel la place baignait.
Il afficha un sourire amusé par les dires du capitaine:

- Les sourires sont souvent seulement un signe de politesse, alors qu'un soupir.... la révasserie, ou bien dans ce cas ci la prétention de pouvoir faire mieux.
Mais seules elles peuvent juger de la marchandise livrée. Mais je me dis que si une femme revient et en redemande c'est qu'elle n'a pu trouver mieux.

- Et toi belle guerrière, est-ce que tu viens de la part de celle qui me juge trop traitre pour continuer de faire partie de sa meute?

Son sourire disparu soudainement et il n'osa pas la regarder en prononçant ses mots. Il fixa plutôt la plume blanche qui maintenant dégageait un doux parfum. Il n'aurait aucunement voulu blaisser cette femme au coeur si pur.

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Oups, désolé pour la longueur mais j'avais beaucoup de r'attrapage à faire. J'espère n'avoir oublié personne.

Mildred ne pu s'empêcher de rire sous les propos d'Éliam... et encore plus amusée de voir le nombre de femmes l'entourant.

Tu me fais bien rire Éliam avec tes propos. Je ne suis point insatisfaite de mes aventures précédentes et encore moins rétissante à faire partie d'un triangle amoureux.

Mildred fait une pause, laisse la plume courir le long de son corps et prend une respiration longue et profonde

Je suis bien désolée si tu crois que j'attaque ta masculinité et ce n'est point de cela que je fais allusion lorsque je parle de mes désirs, les miens sont beaucoup plus sombres et obscures...

Lorsque Topanga intervient Mildred semble encore plus amusée par la situation et réplique à Éliam

Éliam, je suis vraiment intriguée, je me demande vraiment pourquoi tant de femmes sont à tes pieds... Mais encore une fois l'esprit de la Louve rôde.

En regardant les magnifiques courbes d'Ewen, Mildred s'adresse à tous et lance

Qui reste t-il pour nous mesdames si la Louve s'accapare tous les hommes des environs!?! J'imagine que pour vous au moins il reste le Capitaine...

Mildred soulève délicatement le menton d'éliam jusqu'à ce que son regard croise le sien

À moins que tu me dises autrement mon cher?

Réplica-t-elle le regardant comme si rien d'autre n'existait dans la pièce.

(Moi aussi je veux faire du role play bon! )

- La Louve s'accapare tous les hommes de la région? À ça, certainement pas!

Tel fut les paroles de l'homme qui venait d'entrer dans l'auberge. Étrange comme personne ne l'avait réellement entendu arriver. Étant habillé d'une ample cape grise qui lui couvrait tout le corps, il était très difficile de deviner que l'homme qui se tenait devant la porte faisait en réalité partie de la noblesse du pays. Par contre, dès qu'il retira la capuche qui lui cachait le visage, son identité fut trahit par une cicatrice au niveau de son l'œil gauche. Automatiquement, Winsthroft fut reconnu par tous les gens se trouvant dans l'auberge. Il fit un léger sourire en coin, puis dit d'un ton un peu moqueur :

- D'ailleurs, ce n'est pas comme si elle était présentement dans la région pour s'occuper de ceux qu'elle proclame comme étant siens.

Il prit place à la table puis rajouta :

- Je vois qu'on ne m'attend plus avant de commencer à faire la fête!

Le fait que tout le monde se retrouvait dans la même auberge au même moment n'était peut-être qu'un pur hasard, mais quelque chose dans la voix de Winsthroft démontrait clairement que revoir ses compagnons d'aventure lui faisait très plaisir.

Voyant Winsthroft entrer à l'auberge, le Capitaine fronce les sourcils, prends un air dégoûté, mets la main sur son pistolet à silex, et visiblement sur le point d'exploser, s'exclame:

"T'as du front en maudit r'venir icitte, Marquis Winsthroft de Sadis, après ce que tu nous a fait à nous autres..."

Le soudain silence des aventuriers dans l'auberge est brisé par un cliquetis, le chien du pistolet du Capitaine qui recule et s'enclenche.

On peut sûrement voir sur le visage de Winsthroft un malaise, une incompréhension...

"... Tu t'en vas dans ton manoir, pour faire honneur à ton titre, pendant des jours... On a pas de nouvelles... Toi, qui a profité de notre hospitalité, dans la Tente des Plaisirs... Tout ça, SANS NOUS INVITER à faire la fête chez vous!!"

Le Capitaine explose en sourire, ayant fait une mauvaise blague à ce pauvre Winsthroft. Il désenclenche son pistolet, et s'approche de lui pour lui serrer la main.

"Y était temps que tu te pointes mon Winsthroft!!! Hahahahaha!! Comme tu dis, fallait ben partir la fête! En voyant qu't'arrivais pas, ben coudonc, Eliam et moi, ben on se partageait l'attention de ses belles dames en buvant une couple de pintes... Viens t'assoir, pis raconte ce qui s'passe de ton bord!!"

Regardant autour, cherchant, perplexe.

"T'as pas amené ma belle conquête avec toi, la ténébreuse Lillaké? Il manque rien qu'elle pis toutes les plus exquises beautés de la région se retrouvent autour de nous!!"

(Vous l'aurez tous deviné!?!?)
Levant son bock, le Capitaine lance un:

"ARRRRRrrrrr!"

(Suite aux introductions au Capitaine)

Monsieur Paine, l’honneur est bien le mien. L’arrivée d’un Capitaine de votre réputation n’arrive pas à LaRochelle sans que les femmes le remarquent. Croyez-moi qu’un homme de votre renommée fait jaser les jolies créatures de notre cité.

Ma présence est passée inaperçue puisque je le voulais ainsi, en fait. Une femme doit se faire discrète pour ne pas trop attirer de l’attention, disons. J’apprécie vos mots, cher capitaine, mais je ne suis qu’une serfe qui avait entendu que quelques compagnons de voyage à elle rôdaient dans le coin.

(Suite à la scène avec toutes les jolies dames)

Pendant qu’Éliam s’amusait à rôder autour des femmes qui le pourchassait, Domino hésita suite à ses paroles blessantes, mais déposa quand même un bout de parchemin plié dans sa pochète de pansement. Elle savait qu’il ne tardera pas à l’utiliser un de ces jours.

Eh bien Éliam, cela parrait lorsque votre Louve ne rôde pas dans les parages. Je vois aussi que tu as d’autres chats à fouetter et que ton humeur est d’évidence soumis à l’exaltation de l’alcool.

Mon maître m’attend, alors je vais te laisser bercer par ces douces demoiselles qui semblent toutes vouloir au moins une petite partie de toi. Je vois que même si je me suis éclipsé, tu as su bien t’entourer en mon absence. Ça me désole que j’ai dû vous quitter de la manière que je l’ai fait, et j’espère qu’un jour vous pourrez me pardonner ou même chercher à comprendre, du fond de ton cœur.


Domino salua chaleureusement Topanga et Winsthroft, en s’excusant qu’elle ne pouvait pas rester plus longtemps et arrêta au comptoir où se trouvait la charmante aubergiste. Elle lui mentionna de payer une tournée à l’équipage du Capitaine, Winsthroft et Topanga, tout en spécifiant d’amener un verre de Sortilège à Éliam.

Avant de sortir, son regard croisa celui d’Éliam. Ses yeux scintillants étaient remplie de tristesse et de chagrin, mais elle avait enfin pris son courage à deux mains et a pu le regarder dans les yeux. Brièvement, elle repensa à la scène du lac qu’ils avaient partagé, ce beau moment de passion lorsque les temps étaient dures pour tous. Domino posa sa main sur le cadre de porte et souffla un doux baiser vers Éliam lorsque seul celui-ci l’observait, remis son capuchon et serra sa cape très fort sur elle-même avant de braver le froid des ruelles LaRochelloises.

(Tu me laisseras savoir si tu veux avoir le contenu de la lettre maintenant Éliam )

Se retournant vers Winsthroft qui venait d'arriver, le regardant avec déception.

"Ah Marquis, t'arrives pis tu fais fuir les belles de la bâtisse... Va falloir que t'apprennes à avoir plus de charme que ça!"

Avant qu'elle ne soit partie complètement, le Capitaine se lève, retirant son tricorne et faisant une révérence maladroite.

"Eh bien Domino, serfe ou pas, vous êtes un joli bout de femme, et j'espère bien pouvoir en voir d'autres (bouts) lorsque vous serez de retour!! J'espère que votre absence ne s'éternisera pas!"

Se rassoyant, et en se recoiffant de son cher tricorne, il attends patiemment le récit de Winsthroft, en regardant une à une toutes les dames encore présentes dans l'auberge, et en buvant une bonne gorgée de bière, se rappelant la magnifique Ewen qui s'était penchée "juste assez" lorsqu'elle avait rempli son bock... On remarque un petit sourire en coin aux lèvres du Capitaine, l'air perdu dans ses pensées...

Plongé dans le regard hypnotisant de Mildred, Éliam jonglait avec une game d'émotions qui devenait des plus inconfortable.
Elle pu lire dans ses yeux qu'il appréciait guerre le façon dont elle se moquait de Wulf. Pourtant son regard perçant et sa respiration démontrait une certaine retenu. Il y avait autre chose qui le tracassait.
Heureusement, l'arrivé de Winsthroff lui donna un moment de répis.
Normalement il se serait lever pour serrer la main de son campagnon mais se contanta d'un signe de la tête.
Il se tourna vers Topanga qui vraisemblablement semblait perdre lentement patience. Les bras croisés dans son coin, elle attendait toujours de voir s'il la suivrait qu'elle puisse lui parler. Elle n'était pas habituée à ce genre de petite mascarade.

Mais au même moment l'intervention du Capitaine provoqua un autre silence froid. Arme en main et engueulant Winsthrof, l'ont pu entendre quelques chaises grincer lorsque certaines personnes se tassèrent d'entre les deux. Éliam posa lentement la main sur une de ses dagues de jet et commença à la retirer lorsque le rire retantissant du Capitaine se fit entendre un mille à la ronde annonçant que ce n'était qu'une farce.
Éliam rangea son arme puis se retournant fit face à Domino. Ses paroles le touchèrent droit au coeur comme seules les femmes savent s'y prendre.
Il aurait voulu la retenir et pouvoir prendre le temps de s'expliquer et surtout de savoir où elle était passée tout ce temps... mais son orgeuil en prendrait un coup et ne pouvant agir la regarda quitter sans rien dire.

Du coin de l'oeil il vit bien le sourire en coin de Mildred qui s'amusait surement de cette cruelle et sombre torture.

Il s'en approcha et posa les mains de chaques côtés sur les bras de sa chaise. Les étincelles dans son regard avait fait place à un grand vide et ses traits étaient des plus sérieux. Ne voulant pas gâcher les retrouvailles entre le Marquis et le Capitaine il baissa la voix.

- Saches que je n'ai jamais appartenu à personne. Wulf compte beaucoup pour moi tout comme Domino et Topanga. Elle a su voir en moi ce que personne n'avait vu auparavant. Elle m'a donné cette chance qui a fait de moi ce que je suis devenu aujourd'hui. Et même si elle m'a abandonné je ne peux que lui être reconnaissant.
Maintenant, si tu veux bien m'excuser je dois aller régler de quoi et ensuite je serai tout à toi pour rediscuter de tes désirs les plus sombres.

Il se redressa et fit face à Topanga qui avait des poignards dans les yeux. Il lui fit signe de le suivre alors qu'il prit les marches pour monter au deuxième (un jour nous aurons un deuxième étage dans l'auberge ) où ils seraient plus tranquilles pour discutter.

Mildred connaissant l’humour du Capitaine savait bien que celui-ci bluffait lorsqu’il commença à menacer le marquis, tellement qu’elle ignorait simplement ce qui se passait et roula ses yeux vers le ciel … Ah! Thomas et son manque de tact…il commençait même à déteindre sur Mildred. Regardant la scène autour d'elle, elle semblait de plus en plus troublée par le malaise qui s'installait entre Domino et Éliam. Si bien que lorsque la dame vêtue de noir quitta l'auberge, elle semblait vraiment attristée par le fait que cette femme ne pouvait pas être avec celui qu'elle désirait. ( Et oui Sylvain, Mildred n'est pas un monstre) Lorsque Éliam s’approcha de Mildred, probablement un peu surpris face à sa réaction envers Domino, pour lui murmurer à l’oreille ces quelques mots sur son état d’âme, il pouvait lire pour la première fois dans son regard autre chose que la noirceur. Il était évident qu'elle comprenait exactement ce qu’il vivait.

Déjà très près d’elle, elle parcouru la poitrine d'Éliam avec ses mains et lui aggrippa la ceinture l'amenant brusquement vers elle et avant qu’il ne la quitte murmura à son tour

- Si je ne suis qu’un prix de consolation pour toi, ou un trophée sur ton mur, je veux que cela soit clair dès le départ. Le reste nous en discuterons plus tard.

Éliam pouvait sentir la respiration haletante de Mildred, ses yeus remplis de désir, se mordillant la lèvre inférieure, le repoussa doucement le dirigeant avec son corps vers les escaliers de l'auberge. En séloignant d'elle il pu l'entendre poussée un soupir.

Elle se retourna enfin vers Winsthroft et lui lança,

- Puis comment vont les enfants dans votre donjon?

Dit-elle en s'esclaffant!

-maudit roche montagne de tabarnouche, tessaye de prendre une pissaite pis tu te perd criss.

lorsqu'il entre dans l'auberge, en s'enfarchen dans le cadre de porte comme d'abitude, Jacob eu comme un malaise voyant mildred, un membre de son equipage, si pres du sexe opposer, pourtant se n'est pas elle qui rend cest eboit amoureux aussie evidant d'habitude, et tous se que se pauvre jaco pus repondre a ce moment fut un maigre

-hurhur, ouin...faque, quess jais manquer

il alla s'assoire a la table tout en suivent mildred du regard jusqu'a se que celle si le regard aussi, d'un simple regard le surgeon s'avais aquiter de sa tache et mildred etais avertie

-une biere belle ewen
-mais quess tu veu dire payer le marquis est icyt c lui qui paye d'habitube

Faisant un bruit de cliquetis, en tapant sur la table avec ses multiples bagues, le Capitaine semble perdre patience.

"Ouin mon Winsthroft, t'arrives icitte emballé, en parlant de ne pas t'attendre pour faire la fête, pis tout ce que tu fais c'est regarder ta bière. Il se passe des choses graves dans ton coin pour pas avoir de jasette du genre... En plus que tu fais fuir les dames, Domino qui s'éclipse, et maintenant Topanga qui nous enlève Éliam..."

Se levant lentement pour s'étirer, toujours en jetant des coups d'oeil aux jolies aubergistes derrière le comptoir, il s'exclama:

"Mes belles créatures, comme c'est tranquille ici d'dans, seriez-vous assez fines de me prêter vos belles voix, pour accompagner la mienne, parce que comme la mère Supérieure est pas icitte, on peut ben chanter des chansons cochonnes!"

En chuchottant aux personnes qui veulent bien l'entendre.

"Malgré qu'j'suis sûr qu'elle va finir par aimer ça à la longue, elle embrasse bien, et qui goûte à la médecine du Capitaine en redemande éventuellement!!"

Un pied sur la chaise, le bock à la main, levé bien haut, le Capitaine avec sa voix de casserole commence...

"Un jour, la petite Huguette,
Tripote-moi la bite avec les doigts,
Un jour, la petite Huguette,
S'en revenait du bois, **S'en revenait du bois**"...

Mildred semble perdue dans ses pensées quand Jaco intervient en lui reprochant ses élans. Elle semble vraiment agacée par les commentaires de jaco et lui répond plutôt brusquement

Dis moi Jaco, ça fait au moins six mois que nous sommes sur terre et que franchement, je me suis tenue plutôt loin de la gente masculine... De plus tu sais comme moi que les 4 mois en mer que nous avons vécu étaient dans l'abstinence.

elle termine d'un trait le vin qui lui reste au fond de sa coupe

vous (en pointant le reste de l'équipage) avez profiter de la chair des magnifiques aubergistes tandis que je veillais sur vous pour qu'il ne vous arrive rien. Il me semble que je devrais pouvoir faire la fête moi aussi!

tout à coup son regard change et elle semble amusée.

à moins mon cher Jaco que tu ne sois jaloux que j'ai jeté mon dévolu sur le beau Éliam

Elle éclate de rire et demande un autre verre à la belle Ewen qui se tenait près du capitaine comme à l'habitude.