Discussions d'auberge, la bière à la main

Le temps passe et malheureusement aucune nouvelle d'Éliam qui n'est toujours pas redescendu...

Le Capitaine écouta Winsthroft raconter ses histoires. Définitivement, le voyage qu'il avait effectué l'avait fatigué grandement, car son récit, plutôt monotone et sans grand sens, semblait s'allonger à l'infini... L'ennui pu se lire rapidement sur le visage du Capitaine, qui s'exclama:

"Ehmm, continue mon Winsthroft, je t'écoute..." *Baillement*...

Le Capitaine se lève de sa chaise laissant Winsthroft avec Mildred et Jaco, et se déplace vers le bar, pour pouvoir converser avec de plus jolies interlocutrices...

"Donc mes belles créatures, vous me disiez que les Fenrons gardent la tête froide, même dans les situations les plus torrides?!?..."

Avec un froncement de sourcis invitant...

"...S'en est presque dommage! C'est triste d'entendre que malgré que je puisse admirer vos beaux atouts, et vous l'dire de toutes les plus belles façons, d'après c'qu'vous me dites, cela ne réussirait jamais à vous faire perdre la raison. Mes jolies, expliquez-moi donc pourquoi... Racontez-moi votre histoire."

En regardant vers Winsthroft, qui semble être prêt à endormir tout l'équipage du Requin Sombre...

"... Ce sera sûrement plus intéressant que celles du bon Marquis!"

En faisant un clin d'oeil aux aubergistes, et en attendant leur récit, il prit une bonne gorgée de sa bière, se rapprochant de celle qui était la plus près de lui...

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Oubliez ce post, sa ferais juste faire planter le reste.
I blame the internet.
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-Mon cher capitaine, le fait de garder la tête froide en toute circonstance ne nous empêche pas du tout, lorsque les modalités de transaction sont bien définie, de nous donner avec passion et ce, peut importe le domaine. Mais une fois la tâche accomplie ou le plaisir pleinement consommé, nous retrouvons très rapidement nos esprit, mais une part de celui-ci, peut-importe ce qui se passe, reste en action. Ce qui nous evitent des situations facheuses pouvant être liées a nos activitées.

laissant le linge à vaiselle et attrappant son cabaret pour aller faire une tournée de bière

-Vous penser pouvoir me faire perdre la tête Capitaine?

répondit Ewen avec une caresse aérienne le long du bras du capitaine

Beldandy sourit.

Vous passez la majeure partie de votre temps en mer Capitaine, alors vous ne connaissez probablement pas la caravane.Pensez à nous un peu comme des marins de Terre. La légende veut que nos ancêtres sont venus de très loin, ayant vogués sur toutes les mers, et ont décidés de rester sur Terre pour voir tout ce qu'ils avaient manqué.

Elle prit un morceau de pain au chocolat et mordit dedans.

Nous sommes habitués a traverser plusieurs terres et duchés, plusieurs villes et villages. Nous ne restons jamais plus d'une semaine a la même place. Comment voulez-vous garder ce rythme de vie si vous ne savez pas comment garder la tête froide?

Elle s'approcha du Capitaine et lui sourit, l'enlacant de ses bras et glissant a son oreille,
Mais comme Ewen l'a dit, nous savons aussi avoir du bon temps, et quand nous faisons quelque chose, nous ne le faisons pas a moitié... Et je crois que je vous en doit une capitaine...
Son sourire en disait long sur ses idées.

Si vous avez plutot le coeur a entendre des histoires, j'en connais des dizaines... Certaines vraies, d'autres non.
Elle s'accouda au comptoir, ses bras croisés serrant sa poitrine, légerement penchée vers l'avant.

Le Capitaine, penchant la tête vers la belle Ewen lors de sa caresse, la regarde patiemment servir les bières froides aux membres de son équipage et au Marquis. Lorsqu'elle revient derrière le comptoir, il lui dit doucement:

"J'pourrais pas dire qu'j'pourrais être celui qui vous ferais perdre la tête, à moins bien sûr de vous prendre dans un lit de pièces d'or, Arrrr!! Ha! Ha! Mais j'ai ben la misère à croire qu'il n'y pas quelqu'un qui pourrait faire battre votre coeur comme la peau d'un tambour battant le rythme des rameurs, ou remplir votre esprit de pensées mielleuses, vous troublant, tel un brouillard se levant de nul part... N'y a-t' il personne qui n'ait jamais gagné votre coeur, ou si toute cette passion a toujours un prix?"

Se tournant vers Beldandy, l'écoutant raconter ses origines, la regardant durant son récit, parfois dans les yeux...

Devant l'invitation de la plantureuse aubergiste, le Capitaine se dut de répondre:

"Et je vous doit bien plus qu'un Capitaine saoul, en fin de soirée de la sorte. Je vais devoir anticiper ce que ce sourire inviteur cache, et me contenter de me perdre dans vos beaux... Euh... votre beauté pour ce soir, et écouter vos histoires... J'peux pas décevoir des dames de votre réputation!"

Prenant un air déçu.

"Puis-je comprendre que vous quitterez bientôt, si vous êtes si enclines à voyager? Cela serait bien dommage... Nous ne nous connaissons à peine... pour le moment..."

Le Capitaine fit un clin d'oeil à Bel, le désir se lisant dans ses yeux fatigués... Regardant ensuite la belle Ewen, curieux de voir si la femme donnait quelque signe d'une relation passée, qui pouvait l'avoir un jour touchée, plus que la brillance des pièces dorées...

-Oh! mais mon beau capitaine, toute femme à son prix, il n'est simplement pas toujours calculé en or. Celle-ci peut vous demander votre coeur, votre liberté... ou même votre âme! et même les trois par le lien fourbe du mariage.

prenant un air vagement rêveur

-Par contre le lit d'or me plait assée, surtout si je peut le garder.

dit-Ewen en faisant un clin d'oeil au capitaine et a Bel

Mildred semblait s'ennuyer... le Capitaine repartait de plus belle dans sa quête des plaisirs de l'amour et Mildred avait l'air un peu exaspérée.

Elle finit d'un trait le reste de sa coupe, se leva et se dirigea silencieusement vers la porte... juste avant de sortir elle jeta un dernier regard vers le haut des marches l'air interrogateur puis finalement tira sa révérance et referma la porte derrière elle pour se lancer seule dans les sentiers obscures.

Mildred ne marcha pas tellement longtemps qu'un doute s'emparra d'elle. L'air de rien, elle poursuivit sa route les sens aux aguêts. Elle pu soudainement sentir une présence, un mouvemant dans cette nuit sans lune, aussi noir que dans un baril de poudre à canon. Le froid pincant la peau et le vent faisait rouler de petites tornades de neige qui martelait ses yeux l'empêchant de bien voir.

Mildred avait définitivement froid, et peut etre pour se rechauffer, elle sortie une petite bouteille de metal et prit une grande gorgée. Elle reserra son manteau contre son corps et agrippa discrètement sa dague.

Le chemin est court entre l'auberge et le campement et elle savait qu'elle y trouverait sûrement le poudreux. Elle regarda autour d'elle et empressa le pas...

Elle poursuivit sa route et arrivant à la croisée elle vit une ombre sortir des bois pour se mettre en travers de sa route.

"Tss Tss Tss... Y'en a vraiment qui comprennent pas que c'est dangereux se promener seul la nuit... et par tempête en plus.
A quelle sorte de créature on a affaire cette fois ci?"

Un homme vraisemblablement, à la voix roque et assourdit par le foulard qui lui couvrait le visage.
De bonne carrure et accompagné à voir les ombres qui lentement s'approchaient.

Mildred semblait exaspérée par sa soirée... tout d'abord Éliam qui l'abandonne, ensuite Jaco qui lui fait la morale, le Capitaine encore saoul qui cherche les conquêtes et finalement ces voleurs de grand chemin qui venaient l'importuner.

Elle dévoila son visage et fit un sourire charmeur à l'homme qui se tenait devant elle et qui sans aucun doute dirigeait cette bande de malfrats.

Vous avez bien raison mon cher, il n'est pas prudent de se promener seule la nuit, avec ce froid et ce vent personne ne m'entendrait crier.

Mildred eu le regard doux pour instant, elle aura pu passer la nuit au chaud blottie dans les bras d'un homme, mais non encore une fois elle était laissée à elle même. Elle revînt finalement à la situation et d'une voix des plus convaincante lança à la bande de bandits:

Vous connaissez l'auberge non loin d'ici sur la route? Et bien vous avec l'air d'avoir froid et faim, ce qui tombe bien parce que le Marquis Winstroft de Sadis s'y trouve et il offre la tournée en ce moment, je suis certaine que cela vous conviendrait plus que de rester au froid dehors.

Les hommes semblaient vraiment chauds à l'idée d'une bonne bière près du feu et les paroles de la corsaire semblaient être le conseil d'une bonne amie si bien que le chef de la bande se laissa tenter...

(Bon, après 2 mois d’attente, le temps des fêtes, l’école qui m’a demandé énormément de mon temps (7 nuits blanches depuis le début!!!!! ), une demande d’inscription à la maîtrise et surtout le fait que l’on m’intègre encore à l’histoire, voici ENFIN mes réponses (je risque de faire deux posts). Un gros désolé à tout le monde pour le si gros retard. J’essaierais de ne pas m’attarder dans trop de détail pour le premier post afin de ne pas ralentir l’histoire).

*Avant le départ de Mildred*

Lors de l’accueil assez particulier que lui avait fait le Capitaine Paine, il avait été possible pour les gens assis à ses côtés de lire une certaine expression de malaise sur le visage de Winsthroft. Bien sûr, le Marquis avait déjà par le passé eu à garder son sang froid dans des situations bien plus dangereuses que celle-ci et il avait toujours su qu’il devait s’attendre à toute sorte de réactions de la part de la bande de pirates... Mais une menace aussi directe devant un grand public? Cela n’était vraiment pas ce à quoi s’attendait le voleur. Instinctivement, il avait mis sa main dans son sac à bandoulière afin d’y trouver un couteau qu’il pourrait lancer si la situation devenait plus désastreux.

Puis toute la tension se relâcha lorsque Thomas montra ses véritables intentions. Winsthroft se mit à rire légèrement avant de répliquer :

- Ha! Sacré Capitaine Paine! J’ai toujours trouvé que ton humour était par moment très... particulier. Content de voir que tu n’as toujours pas changé malgré l’hiver. Pour ce qui est de Lillaké, non elle ne m’accompagne pas cette fois-ci. Elle m’a dit qu’elle avait beaucoup de bouleau à faire dans la bibliothèque de mon manoir.

Bien sûr, dans la réalité, Lillaké ne se trouvait pas au manoir, mais était plutôt dans son escapade à Draihorc avec Wulf. Winsthroft avait malgré tout décidé de dire un mensonge (qui semblait très crédible aux yeux de tous) afin de ne pas montrer sa déception de ne pas être près d’elle et par le fait même attirer encore plus d’attention inutilement.

Puis viens le moment où Mildred parla des enfants qui avaient jadis été enfermés dans un donjon par son prédécesseur. Avant de répondre, Winsthroft commença par regarder directement dans les yeux de la jeune femme, comme s’il tentait d’y lire quelque chose. Il dit d’un très sérieux :

- Les enfants dans mon donjon vont très bien... quoiqu’ils ne semblent pas apprécier d’être privés de nourriture depuis déjà deux semaines. (il reprit par la suite avec un ton beaucoup plus amusé). Voyons Mildred, tu ne crois pas sérieusement que je garde encore ces enfants chez moi! Je ne suis pas aussi cruel que l’ancien Marquis de Sadis... Ils ont été libérés dès que j’ai appris que cette nouvelle était vraie et ils sont maintenant entre les bonnes mains de la Mère Supérieure Marie-Izabeaux.

Par la suite, Winsthroft continua à discuter tranquillement avec les autres personnes présentes à la table. Pourtant, au bout d’un moment il se rendit bien compte que les histoires concernant tout ce qu’il avait eu à faire afin d’apprendre comment être « un bon noble » n’intéressaient plus beaucoup de personnes (surtout pas le Capitaine Paine). Il décida donc de faire ce qu’il savait faire de mieux : écouter ce que les autres avaient à dire afin d’en apprendre le plus possible.

*Après le départ de Mildred*

Les conversations s’allongeaient et le temps semblait passer de plus en plus lentement. Le Capitaine Paine et les aubergistes étaient maintenant le centre d’attention de tous avec leurs discussions concernant l’amour... ce qui ennuyait énormément Winsthroft. Cette sensation n’était pas due au fait que leurs histoires étaient ennuyantes, bien au contraire. C’était plutôt qu’elles avaient la mauvaise capacité de lui faire rappeler la distance en lui et la personne qu’il aimait. Cela faisait tellement de temps qu’il n’avait pas eu de nouvelles de Lillaké. Que pouvait-elle bien faire en ce moment même? Était-elle en danger? Que...

Le Marquis arrêta de se torturer l’esprit et décida de se changer les idées. Il voyait bien que le thème des discussions n’était pas sur le point de changer. Il attendit donc quelques instants afin d’être certain que plus personne ne portait attention à lui, puis lorsque ce moment arriva, le voleur quitta l’auberge discrètement. De toute façon, il voulait discuter avec Mildred de choses qui ne devaient pas nécessairement être entendues de tous.

À l’extérieur, le froid lui mordit la peau. Après tout ce temps passé dans son manoir, Winsthroft avait légèrement perdu l’habitude d’être à l’extérieur dans ce genre de condition. Le fait qu’il portait de simples vêtements de voyageurs (qui lui permettaient d’être moins reconnu) qui n’étaient pas entièrement adaptés pour l’hiver n’aidait pas réellement non plus...

Il avançait assez rapidement dans la direction du campement des pirates, là où il croyait pouvoir retrouver Mildred. Au bout d’un moment, il vit qu’un petit regroupement de gens qui se trouvait un peu plus loin devant lui. Winsthroft s’emmitoufla un peu plus dans sa cape grise afin d’être mieux camouflé dans la noirceur de la nuit, puis décida d’avancer un peu plus lentement et un peu plus dans l’ombre afin de voir ce qui se passait sans se faire remarquer. Il arriva juste à temps pour entendre une petite partie du commentaire de la pirate :

- ... de Sadis s'y trouve et il offre la tournée en ce moment, je suis certaine que cela vous conviendrait plus que de rester au froid dehors.

Voyant que la femme pouvait potentiellement être en danger, le voleur décida de se cacher dans un coin sombre afin d’observer ce qui allait se passer. Il se tenait prêt à réagir au cas où le mensonge n’aurait pas l’effet espéré.

Lorsque Mildred dévoila son visage puis pris la parole, l'homme sembla surpris puis s'approcha pour mieux voir.

Ha bin! Que la vieille Randel me baise le cul.

L'homme se mit fortement à rire en se tournant vers les autres.

C'est bon les gars. C'est rienqu' une gonsesse pardue.
Toé té courageuse en maudit. Si tu savais le nombre de morts qui a icitte la nuite, tu rôderais pas tu seule.
T'es bin certaine que tu veux pas qu'on te ramène à l'aubarge avec l'autre pardu?

Mildred se détendit alors en déclinant l'offre de l'homme. Une fois plus proche elle remarque qu'ils étaient en fait un groupe de chasseur, probablement embauché par Marguerite Vaillancoeur pour pourchasser les Loups-Garous.
Les hommes passèrent leur chemin, certain envoyant des baisers à la demoiselle et un autre allant même jusqu'à lui tâter le derrière en riant pour ensuite rejoindre les autres qui le félicitent de son bon coup.

Enfin Mildred pouvait poursuivre son chemin vers le campement. Se retournant fréquemment il était évident qu'elle savait que quelqu'un la suivait encore. Elle emboita alors rapidement le pas pour finalement disparaître entre les arbres.

Winstroft qui la suivait s'aventura derrière elle dans la forêt et il eu beau chercher sa trace, mais Mildred semblait s'être tout simplement volatilisée...

Se retournant machinalement et jetant un coup d’oeil dans l’auberge, le Capitaine se rends compte qu’il ne reste plus que Jaco, qui dort sur la table, la tête sur les bras…

Eh ben, mes jolies, on dirait qu’on est dans l’intimité!… Ca l’air que c’pas tout le monde que ca intéresse, les beautés qui veillent à c’t’auberge, tard le soir! Vous voyez encore une fois qu’y en a pas beaucoup de dédiés à la cour des belles dames, si c’est pas du Capitaine Paine! Arrrr!

Calant son bock d’un trait, le raccrochant à sa ceinture. Regardant Jaco, qui a définitevement trop bu, et ramenant son regard aux aubergistes…

Faudrait ben que je vous débarrasse de c’bon vieux Jaco, à moins qu’on se fasse une petite partie de jambes en l’air à trois, pour bien finir la soirée?!?!

(On ne pouvait s'attendre à rien de moins de la part du Capitaine! )

Regardant les aubergistes pour la dernière fois de cette soirée...

"Eh ben, je pense que la soirée est finie! Yé temps qu'j'ramasse mes p'tits pour mieux revenir demain, mes jolies, Arrrr!!"

Se retournant vers la table où Jaco dormait paisiblement, dû aux bières de la soirée... Le Capitaine donna un bon coup de poing sur la table et s'écria, tel s'il était en pleine bataille navale:

"JACO!! L'ennemi est proche, les boulets du navire arrivent à tribord, au travail et fait en sorte que Mirrhéa avale ce navire, qu'on les achève et parte en VICTOIARRRRR!!!

Le pauvre Jaco se réveille en sursaut l'air tout à fait éberlué, et quelque peu paniqué, avant de se rappeler qu'il était bel et bien à l'auberge!

Les rires du Capitaine et des aubergistes le rendirent un peu mal à l'aise de s'être fait prendre de la sorte, mais lorsque que le Capitaine lui fit signe de se préparer pour partir, il reserra ses habits pour aller affronter le froid de la nuit.

"Bien le bonne nuit mes jolies, et que vos rêves soient aussi agréables que ceux que je vais faire!"

Rajustant la peau de renard qu'il portait sur sa redingotte lors des temps plus froids, l'homme fit une révérence maladroite, et aidant Jaco, s'apprêta au retour pour le camp de l'équipage du Requin Sombre...