L`enfer approche...

Tout le monde était enfin réuni, les groupes de l`armée improvisée était déterminées et Beregon avait enfin retrouvé la Meute et plusieurs autres amis qu`il ne croyait jamais revoir. Après ce qui s`était produit il y avait quelques heures, une chose était certaine, le livre était bel et bien en sécurité parmi autant d`alliers. Aussi surprenant que cela pouvait paraitre, la Passe était le pire mais à la fois le meilleur endroit pour y protéger, et possiblement détruire le livre. Après tout, les meilleurs aventuriers du monde se trouvaient à cet endroit maudit. D`ailleurs, d`ici quelques jours, d`autres valeureux aventuriers arriveraient à la Passe.

Plusieurs heures s`étaient écoulées depuis l`incident avec le livre et la mère de Wulf, mais Beregon avait toujours le pire des mal de tête qu`il avait connu. Comment son père avait-il pu vivre aussi longtemps avec autant de pression? Ca ne fesait même pas une année, et le forestier n`en pouvait déjà plus. Il tentait du mieux qu`il le pouvait de ne pas le montrer, mais il était épuisé. L`incident avait été très néfaste pour le forestier, mais il lui avait quand même permi de remarquer plusieurs détails. Tout d`abord, deux personnes étaient à surveiller...l`une d`elle l`importait peu, mais l`autre était très important à ses yeux. Comment douter d`un ami et parvenir à maintenant une amitié?

Néanmoins, il savait dorénavant qu`il pouvait grandement se fier à Berenth et Torek. Les deux aventuriers avaient démontrés énormément de courage par rapport au livre. Évidemment, il pouvait toujours compter sur Wilson, Winstroft et Wulf(pour par faire de chicane ils sont en ordre alphabétique). Sa plus grande surprise était qu`il avait regagné pratiquement toute sa force à l`aide d`une seule personne. Elle n`avait pourtant que déposé sa main sur son épaule. Décidément, son affection pour Nienna était plus forte que ce qu`il pensait. À la toute dernière minute, elle l`avait guidé vers la lumière. D`ailleurs, Beregon se demandait à ce moment même si sa propre mère avait été aussi importante pour son père? Après tout, lui aussi avait du avoir des moments de faiblesse par raport au livre.

Il y avait tellement de chose à penser...et pourtant peu de chose à faire. Beregon ne disait pas grand chose( ce qui était rare ) et se contentait plutôt de sourir à ceux qui lui parlait.

Terry avait passé les dernières heures à retourner les faits dans sa tête. Elle sentait qu’elle avait trouvé un filon avec cette histoire, de quoi s’attirer de nouveaux lecteurs grâce à une intrigue bien filée et aux paysages sombres menant à la Passe. Bien qu’elle abordait tous les évènements d’un point de vue rédactionnel, elle prenait un plaisir personnel à cette intrigue qui avait piqué sa curiosité. De plus, elle se sentait obligé à un certain point de résoudre cette affaire… Elle n’avait pas de sympathie pour les traîtres.

Elle repassait donc les noms des gardes dans sa tête et les éléments rassemblés jusqu’à maintenant. Elle débattait intérieurement, tentait de trouver des failles à son propre raisonnement et essayait de mettre le doigt sur des détails qu’elle aurait négligé. Et parfois, son attention se dirigeait ailleurs, sur les personnages colorés qui formeront le cœur de son récit. Beregon, le forestier secrètement épris d’une druide et dont les lourdes responsabilités d’un quête quasi-divine accablent. La Comtesse, son mariage forcé et ses mésaventures. Wulf, la guerrière légendaire et sa meute, ses exploits à l’épée et sa bravoure. La Bête, l’humain derrière le demi-dieu et le tiraillement entre son devoir, sa soif de vengeance et sa compassion. Les prêtresses, les hommes du désert, les forestiers, les devoniens et bien sûr les gardes, tous douteux, et dont au moins un est un traître…

Cette pensée la ramena sur le problème actuel, mais elle n’arrivait plus à réfléchir et avait besoin de se changer les idées. Elle s’approcha de Beregon, qu’elle avait toujours connu silencieux et avait eu la chance d’entrevoir sous un autre jour, et se questionna sur son silence. Serait-ce à cause de ce livre? Elle avait remarqué la réaction des gens lorsque la chaine avait été retirée. Elle l’observa brièvement, il ne semblait pas trop affecté, juste perdu dans ses pensées.

- Vous semblez penseur... Vous tenez le coup?

Le forestier avait grandement besoin de parler, sans toutefois avoir la force d`approcher ses amis. Il ne s`attendait jamais à ce que cette écrivaine l`approche pour jaser un peu.

-Je vois que tu sembles pas mal déjà prête pour quitter. Tu sembles avoir appris à te préparer plus vite avec le temps.

Il lui fit un clein d`oeil amical.

-Sans farce. Je crois bien que je m`en sors. Disons seulement que je me demande si j`ai fais le bon choix en venant ici. Les autres trouveraient que je suis l`imagine cliché du forestier à vouloir m`éloigner des hommes et me cacher le plus loin possible dans les forêts, mais ai-je vraiment tort de vouloir protéger ceux que j`aime du fardeaux que je dois porter? Je n`ai enlever la chaine que 10 minutes et le chaos à prit le contrôle de la situation...

Beregon allait éclater de colère, mais il prit une grande respiration et revint à lui-même.

-Pardonne moi, une petite frustration inutile...je devais justement te parler de quelque chose toi...J`ai en fait une petite demande à te faire?

Les prisonniers s'étaient tous calmés après l'affront avec Brigid. Pour plusieurs , elle n'était qu'une femme guerrière cinglée mais Wulf savait trop bien qu'il s'agissait de sa mère à qui elle priait.

Chassant les dernières images troublantes de cette aventures: Brigid, un loup, du sang, une driade et le regard noir de Emlaruil; Wulf se souveint de Beregon et cette histoire de chaîne. Il était clair pour elle que Emlaruil avait volontairement demandé à ce qu'on utilise cette chaîne.

Eliam avait raison, Wulf avait mis en péril toute une année de combat contre Légion pour délivrer sa mère. Elle se dirigea donc vers Beregon et cherchant ses mots, elle lui mis la main sur l'épaule et inspira profondément.

-(soupir) Beregon, je suis désolée et j'espère que tu me pardonneras. C'était dangereux et égoiste de ma part. Je ne voulais pas que ça se passe comme ça. J'aurais du laisser Brigid...il en est fallu de peu pour que la catastrophe survienne. J'ai vu le sourire noir de Emlaruil lorsque Brigid fut libérée, il avait tout manigancé: la livre, la meute, Brigid .. et le loup. Je comprendrai si tu veux que je garde mes distances.. et je comprendrai si tu m'en veux.
-Shhh non dis rien.... Notre destin n'est pas à terme Beregon. Lorsque je t'ai croisé cette fois dans le village .. tu te souviens?.. Eh bien le destin nous avait réuni pour une cause... et je crois que nous en saurons le résultat prochainement. Chose certaine Beregon... je te remercie.. merci pour ce sacrifice.

(silence)
- Tu crois qu'il est trop tard pour écrire à Logan et lui expliquer ce qui s'est passé? Je crois qu'il serait sage d'obtenir l"appuie ou les conseil d'un adversaire de Emlaruil. Qu'en pesses-tu?

Terry s'apprêtait à répondre au forestier, si quelqun pouvait se permettre de lui demander une faveur c'était bien lui. Après tout, il avait accepté de la guider à ses débuts alors qu'elle avait très peu d'expérience et que la seule chose qui rendait possible son voyage était quelques pièces. Beaucoup de temps s'était écoulé, mais elle n'oubliait pas facilement ceux qui lui venait en aide.

Avant qu'elle eut le temps de répondre, Wulf se présenta, l'air abattue. Terry prit un ou deux pas de recul pour donner au duo un peu plus d'intimité en observant néanmoins l'échange.

Beregon regarda son amie sans aucune porter aucun mépris ou haine dans son regard. D`ailleurs, Beregon se sentait comme si c`était lui qui devait s`excuser d`apporter toujours des problèmes ou les gens, et la meute, en avaient pas vraiment besoin. Il fit un léger signe à Terry de ne pas partir, puisqu`il voulait vraiment lui parler.

-Wulf, tu sais très bien que je ne suis pas faché contre toi pour ce qui est arrivé. Je savais très bien ce qui se produirait si j`apportais le livre aussi prêt de la passe. Ce livre est maudit, en fait, mon sang est maudit. Par contre, sans vraiment comprendre pourquoi, Dieu m`a guidé jusqu`à toi. Par amitié j`ai décidé de rester à tes côtés, puisqu`il ne me forcerait jamais à le faire. Et par amitié, je resterai jusqu`à ce que ma partie soit terminée dans cette histoire. Je sais que tu n`aimes pas vraiment que je dise cela, mais contrairement à ce que tu peux croire, tu es l`élément unificateur de la Meute et surtout de la voie que nous devons tous prendre. Au cours de notre aventure, certains quitteront, et d`autres mourront, mais toi tu dois rester jusqu`à la fin. Sache donc, que je t`ai promit d`être la à tout moment pour toi et je vais continuer à respecter ma promesse. J`ai trop souvent échoué dans ma vie, mais pas cette fois. Brigid, la meute, le loupe, la meute, le livre et la passe, sont tous des éléments interconnectés qui vont nous aider à finir cette histoire.

Il porta un regard vers Terry.

-Peu importe l`allégeance, la nationnalité ou la personne. Tous les gens qui se retrouvent ici on un rôle à jouer dans l`histoire, en bien ou en mal. Au lieu de penser en groupe fermé, il nous faut unifier tout les héros qui nous entourent et nous allons vaincre les forces du mal une fois pour toute.

Il prit son ami dans ses bras.

-Je suis fier d`être enfin à ma place à tes côtés mon amie.

Wulf étreignit son ami et se dirige vers l'endroit où elle avait someillée.

Assise silencieuse, observant les vas et viens des prisonniers entrain de plier bagages. Elle ferma les yeux et laissa un étrange sentiment lui monter dans l'esprit. Un sentiment qu'elle avait refoulé depuis quelques mois. Ses sens étaient de nouveaux plus sensibles: sa vision, sa souplesse et surtout l'odorat. Elle pouvait distinguer les différents déjeuners et surtout les odeur charnels des gens qui l'entourent.

Fermant les yeux de nouveau, afin de vénérer Brigid, Wulf capta un brin de conversation entre Eliam et Domino. La naissance d'un instinct prédateur lui sussura à l'esprit quelques rituels qui devront être accomplis.

Wulf admirait, sans se soucier d'Éliam, de Beregon ou de Winstroft, la nature qui semblait maintenant l'accueillir dans son univers comme une des siens.

Dans un bond, elle disparue dans la forêt derrière elle.

Wulf agissait définitivement très bizarre. Mais Beregon devait continuer sa discussion avec Terry avant de s`informer un peu plus au sujet de son amie. Il vu Éliam et Minuit partir dans la forêt, laissant seul Trivor. Il sortit la note que Logan lui avait envoyé la samedi soir pour la donner à la scribe.

Il était possible de lire ceci sur la note: "Il ne faut pas accomplir le plan d`Emlaruil." Et le tout était signé par un dénommé Logan.

-Comme tu peux voir, le foutu Sidhee nous a donné l`idée d`utiliser la chaine du livre pour contenir Brigid. Je crois qu`il y avait d`autres solutions et que la situation de Dimanche aurait pu être évitée. Malheureusement, les Sidhee ont une facheuse manie à nous faire accomplir des gestes que nous ne voulons pas toujours faire, mais que nous considérons comme seul et unique moyen.

Le forestier cessa un moment de parler. Sans pouvoir le controler, il ne cessait d`avoir des images d`horreurs dans ses pensées. Puis, lentement il se calma.

-Il faut toujours avoir plus d`un plan...toujours!!

Il prit une grande respiration pour finalement reprendre contrôle.

-Pardon. Je suis définitivement très fatigué. En bref, j`aurais besoin de ton aide pour que tu écrives à ce dénommé Logan. Il est lui aussi un Sidhee, mais je crois qu`il déteste encore plus Emlaruil que les humains alors il est fort probablement plus mon allier que mon enemi dans cette situation. Je lui répondrais bien moi-même, mais je ne suis pas encore assez bon pour écrire...

-Voici ce que j`aimerais que tu écrives si tu le veux bien ; "Emlaruil est un obstacle dans ma quête du livre. Que dois-je faire? Est-il possible de signer Beregon?

Tirvor s'approchait de Beregon et Terry, avec une assiette dans ces mains. Il regarde Beregon, quit semblait donner un papier à Terry, peut-être pour écrire quelquechose.

"Bonjours, les amis," Tirvor dissa en arrivant.

"J'ai préparé des saussices pour déjeuner... mais malheureusement, il n'en reste qu'une." En regardant Beregon, il continua "J'espère que tu ne sera pas faché si je l'offre à la demoiselle en premier."

Tirvor se tourna vers Terry et lui offra l'assiette. "Pour vous." il lui disa avec un sourire.

Après, en se retournant vers Beregon, il commenca une nouvelle conversation. "Alors, tout va bien aujourd'hui ? Tu sembles un peu plus... vexé... que normalment. C'est pas le livre, encore, j'espère. Je pense qui ni toi ou Éliam avez complètement récupéré de vos actions ce jour là. Ca m'inquiète un peu."

Il y avait plus de 30 minutes que Wulf errait dans les parrages telle un prédateur. Elle cherchait quelque petit être vivant à capturer afin d'honorer les rites de la lune. Cependant, puisque nous étions à proximité de la passe, les animaux sauvages il n'en avait aucun. Mort . mort. Ça sentait la mort et rien n'errait autour permettant Wulf de performer ce rituel.

Se résignant à remettre à plustard cette chasse, Wulf reveint vers le campement. Elle regarda les prisonniers probablement pour en évaluer leur force, leur valeur à la chasse.

Ses bagages étaient prèts, elle aussi attendait patiemment le départ. Elle observait Beregon, Winstroft et ne voyant pas Éliam; elle soupira et ne le chercha pas car elle savait trop bien que celui-ci s'amusait à taquiner la prêtresse.

-Mon ombre dis-tu Éliam?? Quelle ombre es-tu à parcourir les jupons de toutes le femmes du campement.

Sur ce mots, elle se surpris à rire ...

Pendant que Terry écrivait la note, Beregon devint complètement blanc. Au départ il cru que c`était la fatigue qui le rattrapait enfin, mais peu à peu il réalisa que quelque chose d`autre n`allait pas bien. Il avait affreusement mal au poignet.

Paniqué, il se leva pour ensuite se sentir très faible. D`un regard complètement perdu il fixa Terry pour ensuite tourner sur lui-même afin de voir si ses amis se trouvaient tout prêt. Finalement, il tomba à plat ventre.

Winsthroft était resté éveillé toute la nuit. Comme à chaque fois qu'il était déranger par quelque chose, il n'avait, encore une fois, pas réussi a trouver le sommeil. Après tout, il avait toujours eu une vie dure (merci Sylvain pour la description parfaite du personnage dans ton dernier post... j'aurais pas fait mieux ) et avait appris très rapidement que s'il voulait survie, il ne devait pas trouver repos tant qu'il n'avait pas étudier tous les petits détails d'un problème.

Au départ, il ressentait quelque chose de différent dans son corps. Un peu comme s'il avait pris quelques années d'un seul coup. Cela était probablement du aux étrangea créatures qu'il avait rencontrer la soirée d'avant. Il avait lui même ressentit un étrange picotement lorsqu’il les avait touché au moment où il était dans le corps de Wilson. Il était aussi au courant que Wilson les avaient touché a quelque reprise lorsque ce dernier habitait temporairement dans le corps du voleur. Bref, c'était une étrange sensation et il n'était pas certains de vraiment l'aimer.

Par la suite, Winsthroft repensas à l'histoire de la chaîne. Le jeune homme ne comprenait toujours pas pourquoi il avait accepter d'enlever la chaîne du livre qui contenait l'esprit de Légion. Il sur le moment il avait fait confiance à la manière que proposait Emlaruil. Mais en y repensant bien, cette histoire avait vraiment passé à deux doigts du désastre... et ce en partie a cause d'Éliam... En plus du fait que Bérégon avait lui-même eu de la difficulté a renchaîné le livre. Probablement que cela était du à la proximité de la passe... A moins que le forestier était déjà épuisé de son fardeau? Cette seule pensée effrayait totalement Winsthroft et ce dernier décida de tenter de trouver une façon d'aider son ami à mieux supporter le poids du livre. Mais pour le moment il se contenta de se faire la promesse de ne plus jamais débarrer cette chaîne et se sous n'importe quel condition. Il envisageait peut être même trafiquer le cadenas pour qu’il ne puisse plus jamais s’ouvrir.

Le cours de ses penser se penchât par la suite sur la cérémonie elle même. Dès le départ c'était louche... Pourquoi personne n'avait tenté de connaitre la solution alternative de Logan? Et aussi quelle était cette espèce d'ombre à la forme d'une créature de la forêt qu'il croyait avoir vu sortir du corps de Bridgid à la fin de la cérémonie? ... Il y avait vraiment trop de mystère qui planait autour d'Emlaruil... Il fallait définitivement tenter de trouver la pièce manquante du puzzle qu'était ce Shidee. Cela devenait urgent.

Le soleil commençait à se lever que Winsthroft était toujours en train d'étudier la situation. Il décida donc de commencer à ramasser ses effets personnels. Lorsqu’il eu fini, son regard se posa sur quelques uns des prisonniers. Il regardait brièvement qui se trouvait dans les environs. Puis sont regard se posa sur Minuit. Elle aussi restait un mystère à part entière. Elle avait quelque chose a cacher, mais quoi? Lorsque celle-ci remarqua qu’elle était surveillé, Winsthroft lui décocha un sourire un peux inquiétant, légèrement malicieux comme il savait si bien les faire. Elle avait été prévenu... il valait mieux pour elle que ne se mêle pas des affaires du voleur. Son sourire n’était qu’un avertissement supplémentaire…


***

Lorsque Bérégon s'effondra sur le sol, Winsthroft courra aussi vite qu'il le pus afin de rejoindre son ami. Il venait tout juste d'arriver que déjà il relevais certain signe distinctif qui aurait pus l'aide à deviner de quoi souffrait le forestier. Les gens n'accumulais tout autour du malade, mais le voleur ne s'en préoccupais absolument pas. Mais pourquoi Éliam n'était pas présent lorsqu'on avait besoin de lui?!?!

Tout en tentant de le secouer légèrement, le jeune dit à Bérégon :

-Ber... Ber... mais bon sang... qu'est-ce que tu as?

La soudaine excitation des prisonniers vers Beregon qui était tombé sortit rapidement Wulf de sa rêverie. Elle tassa les gens sans scrupule et s'installa au côté du rôdeur.

-T'as pas le droit de mourir Beregon!!!! lui chuchotta Wulf doucement à l'oreille.

La guerrière regarda Winstroft d'un air inquiet, elle pouvait lire dans les yeux de Winstroft qu'il cherchait Éliam. Wulf affichait un air qui représentait bien ce surnom qu'elle portait. Elle inspira profondément et bondit vers la source où Eliam avait disparu plutôt.

-Éliam...Éliam...

Se mordant les lèvres pour retenir sa rage et serrant les poingts; Wulf cria le nom du quatrième membre de la meute.

Terry regardait avec inquiétude la scène qui se déroulait devant elle. Quand Wulf partie à la recherche d'Éliam, elle se pencha sur le corps inerte du forestier.

Elle déposa sa main sur le front de ce dernier afin d'évaluer sa température. Finalement elle sortie un foulard délicat et coloré de son sac et l'imbiba d'eau, en vidant ce qui restait de sa gourde. Elle lui épongea le front et tentait avec sa main libre de mesurer le battement de son coeur. Il était faible, mais semblait stable. Elle ne pouvait malheureusement pas en faire plus, elle ne connaissait pas les arts de la guérison.

Elle souleva sa tête et la déposa sur ses genoux pour éviter qu'il ne repose sur le sol rocailleux. Puis s'adressant à l'ami du forestier:

- Je sais qu'il y a une certaine druidesse qui guérit, peut -être aimerait-il l'avoir à son côté? Celle qui l'a aidé lorsqu'il a dû remettre la chaine... La vois-tu?

Quand Beregon s'est mit à tomber, Tirvor échapa l'assiette dans ses mains et essaya de l'attraper. Malheuresement, il n'était pas assez vite, et Beregon frappa le sol, ventre en premier. Tirvor se pencha pour voir qu'est-ce qui est arrivé au forestier, mais il ne peut pas voir aucune signe de maladie ou violence.

Tirvor avait une bonne idée d'ou venait la cause de cette chute, mais il ne savait pas quoi faire pour le règler. Il pensa à la potion que Samia lui avait donné; aucune idée si ca marcherait, mais il pouvait pas simplement rien faire. Tirvor se leva et commenca à fouiller dans sa poche pour la potion de guérison. Par le temps qu'il le trouve, Winsthroft était déjà arrivé, et était en train de secouer le forestier.

Tirvor s'approacha de nouveau et ouvrit la bouteille du potion, prêt à le verser dans la bouche de Beregon. Mais soudainement, il sentit des mains le prendre par derrière et lui lancé de coté. Tirvor tomba à terre, et le contenue du bouteille de potion se vida. Merde, il pensa. Une potion de gaspillée. C'est qui qui lui avait fait ca ?

Il regarda, et remarqua que c'était Wulf qui l'avait tassé pour se rendre à Beregon. Elle avait fait pareille à tout le monde entre elle et le forestier. Tirvor se leva, et pensait à quelquechose à dire à la guerière, mais avant qu'il puisse ouvrir sa bouche, Wulf est parti à la course dans les bois. Il pouvait l'entendre crier "Éliam!"

Beregon était encore immobile. Parfait, il pensa de facon sarcastique. Que faire maintenant ?

Terry, qui avait maintenant la tête de Beregon sur ses genoux disa: "Je sais qu'il y a une certaine druidesse qui guérit, peut -être aimerait-il l'avoir à son côté? Celle qui l'a aidé lorsqu'il a dû remettre la chaine... La vois-tu? "

" Tu parles de Niena. Je ne l'ai pas vue à matin, mais je vais chercher pour elle. J'espère qu'elle n'est pas trop loin. "

Quoi qu'il ne savait pas ou était la druide, il savait qu'il avait just à trouver Sir Francois. Il se dériga dans la direction du campement du Comte, tout en criant "Niena! Niena, we need your help!"

Les signes vitaux du forestier ne s`amélioraient vraiment pas. Winstroft et les autres trouvaient d`ailleurs que Beregon s`affaiblissait de plus en plus.

Laure-Emanuelle etait toujours retirer des groupes. Elle était alonger pres d'un arbre les yeux bien fermer, quand soudain elle s'assis droit et elle regarda vers les autres, elle voyait ceux qui était regrouper. Laure se leva et courru vers eux, elle vit Beregon a plat , pour la comtesse c'etait tout comme elle revivait le meme cauchemar. Elle s'agenouilla a ses cotés et pris de son sac les pensements, bizzarement elle remarqua qu'il en manquait quelque uns. Elle pris ses instruments et se mis a guerrir Beregon pour bien guerrie les coupures elle les enroula comfortablement dans les bandages. sans regarder les autres elle dit

-ca fait deja deux fois Beregon ....

elle regarda son visage et lui mis les mains sur ses epaules.

- Beregon ... reveille toi .... BEREGON ...

elle le secoue assez brusquement et lui giffle la joue

-BEREGON ..... REVEILLE TOI ..... REVEILLE TOI BEREGON !!!!!!

Éliam ne r'attrappa Wulf qu'en arrivant au campement où une scène inquiétante l'attendait.
Beregon était au sol, la tête sur les genoux de Terry et entouré par Windsthroft qui semblait désemparré et la Comptesse qui le frappait en lui criant de se réveiller.

Il laissa tomber ses effets au sol puis ramassa sa trousse. Éliam ne portait que son pentalon et semblait trempé de la tête au pieds.
Il remarqua que plusieurs bandages couvraient déjà certaines partie du corps de Beregon.

Mais qu'est-ce qui se passe?

Il pris quelques secondes pour analyser la situation puis tenta alors de calmer Laure-Emmanuelle et de la maîtriser.

Comptesse! Mais clamez-vous vous aller l'achever.

Mais que c'est-il passé?

La comtesse, dans un état paniqué, tourna son regard vers Éliam.

-il faut qu'il se reveil vous ne comprennez pas.

Le coeur de laure battais rapidement des sueur froides paraissait sur son front.

-s'il se reveil pas il va mourir, ce ne son pas mes giffles de reveil qui vont l'achever, croyer moi.

Elle retourna son regard a Beregon et attendai et souhaitais grandement qu'il se reveil. Evidenment pour les autres la scene etait bizzard la comtesse qui s'en fesai autant pour ce forestier qui ne l'aimais pas pour autant.

Nienna had been away from the camp since early morning, right after having her breakfast and fixing up the fire. She put enough logs on it, so that it would be easier for the others to build it up again when they decided to get out of their beds. She even left a nice pile of broken branches nearby, just to make things easier.

It was not like she could rest in this place anyway, she hated being here and where they were going. She spent most of her time these days hiding in trees and trying not to draw too much attention to herself, following the group that Sir Francois had become part of. The one in charge of the group seemed to notice her on occasion, but didn't make a big deal about it.

As she looks around her mood doesn't improve much. She was hoping to find some more berries, but there doesn't seem to be any bushes that lived near here. It had been a couple of days since she found the last blueberry bush and gathered some berries for herself and for Beregon. Thinking of Beregon brought a little smile to her face. She remembers sneaking up on him and tapping him on the shoulder, and holding out the little handful of berries she managed to find.

She reaches down and collects a couple of mushrooms. She checks the sun in the sky and thinks that she still has quite a bit of time before needs to head back to the camp. She had quickly chatted with Sir Francois before heading off, so that he wouldn't worry, so it was okay for her to be this far out from the camp....

She examines another couple of mushrooms and continues on, after deciding they are poisonous.

Bien qu`il ne bougeait pas beaucoup, le forestier semblait aller de mieux en mieux. Les bandages de tous avaient fait lentement leur travail et les coupures au niveaux des poignets allaient guérir avec le temps. Très difficilement, Beregon ouvrait légèrement les paupières. Bien qu`il était subtile, il semblait avoir fait un léger clein d`oeil à ses amis. Lentement, sa main se dirigea vers la comtesse. Il ne la portait pas dans son coeur dernièrement, mais elle l`avait quand même sauvé. Et il devait lui en être reconnaissant. En fait, avec l`incident de la chaine en plus de celui-ci, il réalisait qu`il était bel et bien au bon endroit. Suffisait maintenant d`arrêter d`être un problème pour tous.

Tirvor soon arrived at Sir Francois's camp, but there was no sign of Nienna. It didn't take long to realize she wasn't there, or to convince the Count of the importance of finder her. Unfortunately, the count only knew that she was off somewhere 'that-a-way' (he said while pointing finger) into the woods.

Tirvor sighed. No point in trying to find a druid in the woods, especially one who is normally quite shy and avoids people. And even if he did find her, it would be extremely unlikely to be in time to be of use to Beregon.

He rushed back to where Beregon had fallen to indicate that Nienna had unfortunately headed deep into the woods and was unlikely to be found. When he got there, he could see the Countess over Beregon. Beregon was moving slowly, thank Valéden. Seems like not being able to find Nienna won't be that much of an issue.

With the panic apparently over, Tirvor slowed down to a walk to rejoin the others. Quite a crowd had gathered around the fallen ranger... including Éliam, who was wearing only his pants and was dripping wet. Guess he and Domino went for a swim; knowing her view on things, Tirvor wasn't surprised... but he soon noticed that the priestess, however, was nowhere to be seen. At that point, he became a bit angry with Éliam. As close as we are to the Pass, he better not have left her out there alone.

Tirvor walked pass the crowd, ignoring Beregon and the others who seem to be mostly fine now. Instead, he glanced at Éliam and frowned. But it was over quickly, as he continued on his way.

Once a bit further away, Tirvor picked up his pace toward the lake. It wasn't that he was worried. Well, not really. Just that, having recently lost or been abandoned by everyone - Draken who started to stay with the Legion, his family who now might be dead for all he knows (the cryptic letter he received was really no help), and Isadora... - he wasn't about to let anything happen to Domino. Too many are gone already.

La scène était horrible, la comtesse chevauchée sur Beregon à lui administrer une série de giffles, Éliam trempé et confus (et à moitié habillé), Winsthroft l"air aussi ébété que reste de la meute. Wulf regardait ce drame en retenant son souffle et sa rage jusqu'à ce qu'elle reconaisse les signes de conscience de Beregon. Satisfaite, elle laissa ceux qui avaient les compétences s'occuper de notre forestier. Wulf n'avait rien à faire dans ce rétablissement et elle trouverait bien un autre moment pour jaser avec Beregon sur ce qui venait se produire. À l'entendre dire que la comtesse l'avait sauver, Wulf incrédule les laissa reprendre leur esprits.

Plus loin, Wulf tenta de refermer ses émotions, ne voulant pas que des larmes se mettent à couler, elle avait soudainement envie de se confier, de se consoler et étrangement c'est à Beren qu'elle se mit à penser.

Laure-Emanuelle vit que Beregon avait repris ses esprits. Elle inspira lentement soulager. elle fit signe de tete lorsque Beregon lui posa sa mains sur sienne. Laure se leva un peu branlante des evenements et laissa la meute prendre soin de lui a present.

Elle etait peu-etre comtesse mais elle avais aussi un coeur humain, apres tout elle avait quand meme voyager avec ses gens pour un bon bout de temps a present. Laure- Emanuelle retourna l'air un peu sombrer par les dernier evenements vers le bord de la foret ou elle s'assoit de nouveau. De loins elle regarda le groupe et se ce qui venais.

Laure-Emanuelle pensa et tourna son regard vers la forest. Elle se sentait bien a part des autres. La meute qui avais une bonne harmonie d'amis, son propre epoux qui avait maintenant un petit groupe a lui, Wilson qui etait encore partie nul le sais et Fyrodan qui nous avait abandonner en chemin. Elle pensa, ou se trouvais t'elle parmis tout ces gens, elle n'avait aucun lien et aucune place a present surtout avec la reputation qu'elle portait. Tout en gardant son regard tourner vers la foret elle laissa glisser quelques larmes sur ses joues.

Lorsque Laure avait commencé à soigner les poignets de Bérégon, Winsthroft resta incrédule. Le forestier ne semblais pas saigner mais pourtant la comtesse le soignait avec de simple bandage. Tout en croyant qu'elle était devenue folle, le jeune homme espérait que cela marcherait quand même. Lorsque Bérégon se réveilla, le voleur n'en crus pas ses yeux et resta sans réaction pendant quelques instants.

Lorsque le blesser fut prêt à bouger, Winsthroft fit passer le bras de Bérégon autour de son coup pour l'aider a marcher. Même s'il était maintenant soigné, le forestier semblait être encore un peu faible. Ils commencèrent à aller vers leur campement lorsque soudainement le voleur s'arrêta. Il se retourna la tête en direction de Laure puis lui dit :

- Hey Madame la comtesse (il dit les dernier mots avec un léger ton de sarcasme dans la voix).... Qu'est-ce que tu attends pour venir avec nous?

Si Laure décida de regarder en direction de Winsthroft lorsque ce dernier parla, elle pus remarquer que l'homme lui faisait un petit clin d'œil complice.