Et maintenant?

Winsthroft se doutait bien que les blessures de Lillaké la feraient souffrir dès qu'elle se mettrait en mouvement. Ses soupçons furent alors confirmés lorsque la nécromancienne se leva. Étrangement, la façon que la jeune femme avait de tenter de cacher sa douleur lui rappelait énormément son amie d'enfance. Sans même prévenir, le voleur prit le bras valide de Lillaké et le fit passer derrière son coup afin d'aider celle-ci à marcher. La douleur était toujours présente, mais elle fut malgré tout grandement réduite. Tout en regardant droit devant lui il rajouta :

- Moi, c'est plus a cause Wulf que je veux rentré au campement… Depuis quelque temps, elle ne semble pas trop aimer le fait que l'on s'éloigne pendant trop longtemps sans qu'on l'ait mise au courant. Un peu comme le ferait une mère face à ses enfants… Je dois avouer que je trouve ça parfois un peu agaçant…

- Au fait, il y a une raison particulière pour que tu dises "surtout en ce moment"? La brèche a pourtant été fermée, je ne vois donc pas ce qui pourrait t'inquiéter de cette façon.

Lillaké fut littéralement surprise par le geste de Winsthroft. Elle ne s’attendait pas à se qu’il fasse un geste si….galant. Lorsqu’il prit son bras, le jeune homme pût sentir le corps de Lillaké se raidir instantanément comme pour éviter un coup. Inconsciemment son corps s’était mis en mode défense. Cela pris quelque seconde pour que le jeune homme puisse sentir les muscles de L illaké se détendre. Elle marchait en regardant devant elle, gêné, ne sachant pas trop ce qu’elle devait dire ou faire.

Je… tu sais tu n’es pas obligé de m’aider…..je suis capable toute seule….mais c’est très gentil à toi, Merci!

Elle sourit en entendant les plaintes du jeune homme.
Wulf s’inquiète pour vous, c’est normal. Vous êtes tous très lié et vous affrontez les dangers sans hésitation. Je pense qu’une des grandes peurs de Wulf est de vous perdre. S’il arriverait quelque chose à l’un d’entre vous, je ne suis pas sure si elle s’en remettrait. Quelque fois ça peut-être agaçant… mais il faut la comprendre.

Elle fût surprise de la question du voleur et chercha une réponse plausible. Il ne fallait pas qu’il soupçonne quoi que se soit, c’était trop dangereux.
Eh bien…. Il y a la guerre sur le territoire de Monseigneur de la Britain, il y a des orcs en libertés qui se promènent et un tueur fou dans la nature…. C’est assez pour qu’on se grouille tu ne trouves pas?

Face au "protestation" de Lillaké, le voleur ne put avoir d'autre réaction que d'avoir un rire amusé. Il dit avec un air légèrement moqueur :

- Bah… De rien. Ce n'est pas comme si c'était la première fois que je te supporte de cette façon. (Il se reprit par la suite avec le même ton de voix qu'un docteur qui "chicane" son patient) D'ailleurs, si tu veux que tes blessures cicatrisent rapidement sans laisser trop de trace, tu devras tenter de te mettre au repos. Il faudra vraiment que tu limites au maximum les mouvements de ton bras et ta jambe blessée sinon les plaies risques de s'ouvrir de nouveaux.

Puis, afin de répondre aux commentaires au sujet de son amie d’enfance, Winsthroft dit :

- Je sais bien que les intentions de Wulf ne sont pas méchantes et je ne lui en veux pas sérieusement. De toute manière, elle a toujours été comme cela, même lorsque nous étions enfants. La seule chose qui me dérange vraiment c'est qu'elle fait exactement tout ce qu'elle ne veut pas que l'on fasse. Elle a peur de nous perdre, mais pourtant c'est toujours la première à se lancer dans un combat de façon extrêmement inconsciente.. (pendant quelques secondes, le voleur eu un visage vraiment découragé).

L'explication de Lillaké au sujet de ses craintes parus plaire à Winsthroft. Si la jeune femme avait tenté de cacher quelque chose, le voleur ne l’avait visiblement pas remarqué.

- Je ne m'inquiète pas vraiment pour ce qui est des hommes de l'ennemie de Sir François. Si on en rencontre, il y aura sûrement moyen de se faire passer pour des gens qui ne prennent pas part à ce conflit. Je ne crois pas que ces gens sont assez sanguinaire pour vouloir s'attaquer à tout se qui bouge. Pour se qui est du tueur fou, j'ai entendu qu'il s'attaquait uniquement au gens qui se promène seul. On a donc sûrement rien à craindre de lui puisque l'on est deux. Tu as par contre raison pour se qui est des orcs… Il faudra garder l'oreille ouverte afin de les entendre venir avant qu'ils n'arrivent près de nous. Je ne me sens pas assez en forme se soir pour affronter un groupe d'orc à moi seul. (le voleur avait dit ces derniers mots sur un air de blague car il savait pertinemment qu'aucun humain ne pouvait réellement affronté seul un regroupement d'orc).

Si la jeune femme regardait l'homme qui l'aidait à marcher, elle pouvait voir qu'il avait toujours un sourire amusé sur le visage.

Lillaké leva les yeux au ciel lorsque Winsthroft la chicana sur ses blessures. Des fois elle avait l'impression d'être une gamine prise en flagrant délit avec la main dans la jarre à biscuit.
Si j'attendais que mes blessures guérissent correctement, les brèches continuerais à s'ouvrir et les horreurs du monde des morts continuerais à sortir et faire du ravage dans le monde des vivants. Je n'ai pas le choix que de continuer, je ne peux pas laisser cela se produire....

Elle soupira en attendant les explications de Winsthroft au sujet de Wulf.
Elle est donc comme la plupart des gens, faites ce que je dis, pas ce que je fais dit-elle avec un sourire. Le meilleur moyen de régler un problème ses d'en parler avec l'autre sinon y'a rien qui va changer.

Elle ne pu s'empêcher de rire en attendant la blague du jeune homme au sujet des orcs. Elle remarqua que le jeune homme avait l'air moins morose et renfermé en sa compagnie, il semblait plus joyeux et moins tourmenté par ses démons intérieur. Tout d'un coup Lillaké redressa la tête.... oh non, il était au campement, elle pouvait commencer à le sentir. Un léger vent de panique commença à s'emparer d'elle mais elle se ressaisit très vite. Elle était accompagnée et si jamais il s'approchait d'elle, elle prendrait ses jambes à son cou.. enfin ce qui lui restait de jambes. Elle tourna la tête et remarqua le sourire de Winsthroft.

Qu'est ce qui te fait rire? dit-elle amusée et curieuse.

Winsthroft fronça légèrement des yeux lorsque Lillaké parla du fait qu'elle devait continué malgré ses blessures. Pour une raison qu'il ne comprenait pas encore, il n'appréciait pas vraiment le fait que la jeune femme ne fasse pas assez attention à ses propres limites physiques. Un peu comme s'il s'inquêttait réellement pour la santé de la nécromancienne...

- Je comprend bien le fait que si tu t'arrêtes, de nouvelles brèches vont s'ouvrir et je trouve moi aussi que c'est une excellente raison pour vouloir continuer. Par contre, il faut parfois savoir prendre des pauses, même si elles doivent être très courtes. Après tout, la situation serait encore pire s'il fallait que tu devienne trop faible à cause de tes blessures. Je n'ai pas trop envie d’avoir à aller te chercher de l'autre coté du mur parce que tu n'as pas su respecter tes limites...

Puis son visage se radoucit lorsqu'il reparla de Wulf :

- Je sais que tu as parfaitement raison sur ce sujet… Il faut vraiment que je lui en parle. J’attends juste de trouver le bon moment afin qu'elle soit réellement disposée à m'écouter. Toi aussi tu connais Wulf. Tu sais bien comment elle peut être tête dure à lorsqu'elle le veut.

Puis le voleur sentit tout à coup le bras de Lillaké se crisper. La réaction qu'elle venait d'avoir en disait assez long pour ne pas qu'il aille besoin de lui demander se qui se passait. Garan était dans le coin et la nécromancienne le ressentait. Winsthroft resserra donc légèrement sa poigne autour de la taille de la jeune femme afin de l'empêcher de s'enfuir en courant si l'envie lui prenait. Le voleur ne comprenait pas d'où pouvait venir ce soudait dégoût qu'elle avait pour le guerrier, mais une chose était certaine, il n'avait pas envie de la laisser partir seule dans le noir. Surtout avec tous les dangers qui rodaient dans les environs. Il se promis donc de faire se qu'il pouvait pour éviter de croiser le chemin de Garan.

Lorsqu'il voulu répondre à la dernière question de Lillaké, Winsthroft continua de sourire et dit simplement :

- Ce qui me fait rire? Rien de très spécifique. C'est seulement le fait que j'ai passé une excellente journée pour la première fois depuis déjà plusieurs semaines. Merci pour ta compagnie.

(humm on se paye de ma tête hein??)

vous entendez la louve hurler.. probablement un hommage à Brigid!

Lillaké soupira:

Je sais que je devrais m'arrêter et prendre de petite pause, mais crois moi c'est impossible. De toute façon, si je venais à disparaitre derrière le mur, je ne veux pas que quelqu'un vienne me chercher... de toute façon il ne pourrait pas survivre alors.... Elle dit cela sur un ton anodin comme si cela ne lui faisait pas grand chose.

Elle ressentit que très légèrement la poigne de Winsthroft autour de sa taille, trop concentré à combattre le gout de s'enfuir à toute jambe. Elle se mit donc à penser à d'autre chose et tourna légèrement la tête lors de la déclaration de Winsthroft.

Moi aussi j'ai passer un agréable moment en ta compagnie dit-elle avec un sourire et puis elle entendit un hurlement pas trop loin. Ah tien parlant du loup!

(je commence à me dire que je devrais renommer le titre de mon post afin qu’il devienne « Milandes story » )

Winsthroft commença par froncer des sourcils. Il n'avait pas aimé les paroles de Lillaké disant qu'elle ne voudrait pas être sauvé.

- Tes paroles ressemblent à celle d'une personne qui ne croit pas avoir d'avenir possible… Si tu continue à voyager avec nous, tu vas rapidement te rendre compte de quelque chose : il n'y a pas juste Wulf qui a la tête dure. Que je sache, tu n'es pas la seule à avoir traverser le mur et en être revenu. (puis un radoucissant sont ton de voix il rajouta) Mon bon… on va arrêter de parler de malheurs possible. Pour le moment tu es toujours de notre coté du mur et c'est l'important!

Le voleur entendit par la suite le crie de Wulf. Autrefois il s'aurait sûrement inquiété d'entendre son amie faire ce genre de chose, mais depuis son voyage en Milandes sa façon de penser et d'agir avait changé. Si redevenir une louve était vraiment se qu'elle désirait faire, Winsthroft ne l'empêcherais pas une seconde fois…

- Nous voila donc de retour au campement... (si Lillaké avait fait attention, elle avait pu entendre un petit air de déception dans la voix du voleur). Il y a quelque chose de particulier que tu préfèrerais faire? Si tu veux, je crois encore avoir au moins une bonne bouteille qui n'attend qu'à être partagé. Je pense même que sa pourrait te faire du bien; l'alcool engourdirait un peu tes muscles se qui diminuerait la douleur provoquer par tes blessures. Tu en dis quoi?

(Hé hé, manquerait plus juste le gros plan sur nos yeux comme dans le Coeur à ses raisons)

La jeune femme répondit du tac au tac à Winsthroft:

Je ne suis pas pessimiste, je dit juste qu'à force de jouer avec le feu ,on fini par se bruler et c'est la même chose avec moi. Faut être réaliste et ne pas se bercer d'illusion. Un guerrier ne va pas au combat en se disant qu'il n'a aucune chance de mourir. Sur un ton plus maussade elle ajouta: Des illusions... ça fait longtemps que je n'en n'ai plus. En entendant la douceur dans la voix du jeune homme elle ne pu s'empêcher de rougir. Elle ne répondit rien, elle sourit doucement, les joue rose comme une pivoine.

Arriver au campement elle laissa l'étreinte du jeune voleur (un peu à regret) pour aller étendre sa cape sur le sol, près de gros arbre. Elle s'assied péniblement sur le sol, le dos contre l'arbre. Elle avait choisi cet endroit car il permettait qu'une autre personne puisse s'adosser. Puis elle entendit la déception dans la voix de Winsthroft. Elle le regarda ne comprenant pas trop pourquoi il était déçu. Elle lui fit un sourire encourageant et l'invita à s'asseoir près d'elle. En entendant la proposition du jeune homme de boire un coup, elle rit.
Je crois bien que je vais accepter l'offre de trinquer avec toi. Mais la prochaine fois c'est moi qui régale. Oh ! J'ai même quelque petit trucs à manger si ça te tente. Elle sortit un morceau de pain de son sac, du fromage et des fruits sec. Le tout était soigneusement emballé dans un linge propre.

(Il manque maintenant juste le jeu d'acteur poche pis on a un vrai soap américain (quoique… ))

Se fut au tour de Winsthroft de répliquer rapidement à Lillaké :

- Je suis pas entièrement d'accord avec toi. Il vrai qu'un guerrier ne va pas au combat en se disant qu'il n'a aucune chance de mourir. Par contre, il est en mesure de se dire qu'en cas de problèmes, ses alliés seront derrière lui pour lui couvrir le dos. (puis en la regardant directement dans les yeux) Crois moi, envisager le futur est la meilleure façon de survivre dans ce monde cruel. Des illusions, comme tu les appelles, nous permettes d'avoir une raison de continuer à avancer. Il est vrai que souvent nos prévisions se retrouvent à être entièrement différente de se que l'on envisageait, mais je suis certain que sans elles je n'aurais jamais pus être la ou je me trouve en se moment…

Le voleur s’était assit lorsque la jeune femme lui avait proposé. Quelques instant plus tard, après avoir entendus la réponse à son invitation, le voleur fit un sourire, se releva puis dit :

- Sa marche! Je n'ai pas beaucoup mangé aujourd'hui, ta nourriture est donc plus que bienvenue. Donne moi juste quelques minutes, je reviens!

Winsthroft déposa alors son sac ainsi que ses armes (tout en conservant la dague qui était fixé au niveau de son bras (au cas ou…)) au côté de Lillaké. Il partit par la suite en direction de l'endroit ou était installé sa tente. Rendus au campement, il se fit discret afin de ne pas se faire remarqué. Il aimait bien la compagnie de la jeune femme et désirait encore rester seul avec elle pendant quelques moments. Il ramassa une bouteille de cidre de pomme, puis repartit sans faire de bruit.

De retour à l'arbre ou se trouvait Lillaké, Winsthroft se rassit puis ouvrit la bouteille.

- Je n'avait malheureusement pas de choppe avec moi. J'espère donc que sa ne te dérange pas de boire au goulot?

(ok, maintenant on tombe VRAIMENT dans le monde du quétaine )

(la vie est quétaine mon cher, c'est pour cela qu'elle est si amusante)

Lillaké écouta sans rien dire. Le regard du jeune homme l'intimidait au plus haut point. elle alla s'asseoir puis attendit le jeune assassin. Elle attendit qu'il revienne avec avec la bouteille. pendant ce temps, elle arrangea le fromage, le pain (qui était frais) et les fruits. en fouillant un peu elle trouva quelque lanière de viande séché. Elle les sortis également et les déposa sur la nappe improvisée. Elle leva la tête et trouva un trou dans le feuillage des arbres et vit les étoiles. Elle les regarda pendant un moment et remarqua les diverses lueurs un peu partout dans la forêt. Surement les feux des autres camps. Une légère lueur attira son regard. C'était un des poignards de Winsthroft. Elle prit et le fit tourner entre ses doigts. Aie! c'est coupant ce truc. Elle le déposa délicatement à côté des autres juste à temps pour voir revenir le jeune homme avec la bouteille.
Non ça ne me dérange pas de boire au goulot dit-elle avec un sourire. Elle attendit qu'il s'assoit avant de continuer:

Tu parlais d'illusion ou de rêve d'avenir un peu plus tôt. Moi je n'en ai pas... c'est dur d'en avoir quand les gens ne veulent pas de vous.

(Bon c'est maintenant la partie "soupée au claire de lune" de Milandes Story ^_^ )

Lorsqu'il s'était rassit, Winsthroft remarqua que la nourriture était maintenant préparer et disposé pour être mangé. Il appréciait l'effort qui avait été mis dans la présentation de ce soupée improvisé. Il prit tout d'abord une gorgé de cidre et fut surpris d'en découvrir la qualité. Décidément, le marchant à qui il avait "emprunter" cette bouteille possédait vraiment de l'alcool de qualité. Il déposa la bouteille sur une petite pierre plate qui se trouvait tout près des aventuriers (placé de façon a ce que chaqu'un d'eux puisse la prendre facilement) puis se mis à parler.

-Des rêves d'avenir… Bah tu dois sûrement en avoir, c'est juste que tu n'en es pas consciente. Pour les trouver, il faut seulement que tu découvre les raisons qui font que tu continue a marcher dans une direction. Si tu n'avais réellement pas de rêve, tu ne serait sûrement pas ici en se moment... La vie aurait perdu son intérêt pour toi et tu t'aurait laisser devenir un ces monstres qui hante maintenant La Passe...

Le voleur mangea alors une bouché de pain avec du fromage. Lorsqu'il eu fini de mastiquer, il repris la parole tout en gardant un ton te voix très calme :

- J'avoue qu'il est difficile d'avoir ce genre "rêves" lorsque l'on se sent seul… Par contre, s'il y a bien une chose que j'ai apprise dans les derniers mois, c'est bien que l’on n’est jamais réellement aussi seul que ce que l'on croit. Peut importe la situation, il y aura toujours quelqu'un qui pensera ou s'inquiètera pour nous. Tant que ces gens existerons, nous ne pourrons jamais être réellement seul. Tu pourrais être surprise; ce genre de personnes est souvent beaucoup plus prêt de nous que ce que l'on croit...

Winstroft regarda alors en direction du ciel qui était éclairé par les étoiles. Cela eu comme effet de lui donner un petit air à la fois lunatique et mystique.

- Selon moi, la seule vraie réponse qu'il te reste à trouver est si tu n'as réellement aucun rêve d'avenir ou bien si tu ne les ferais pas plutôt taire afin de ne pas risquer d'être déçu?

(Je tiens à m'excuser auprès de tous les fans de Milandes Story pour ce cours délais de production. Un des scénariste avec besoin de se ressourcer avant de pouvoir continuer à écrire ).

Excuses acceptés mais que cela ne se reproduise plus.

Quand est-ce que vous sortez des T-Shirt et mug marqués : Milandes Story avec des coeurs?

Un fan de Milandes Story

Lillaké resta pensive pendant un moment après les paroles du jeune voleur. Elle réfléchit et pris une autre bouché de son morceau de pain. tout en mastiquant, elle pensait à son avenir.

Des rêves d'avenir? Je ne sais pas, vraiment. Je ne suis pas du genre à me projeter dans l'avenir. Depuis la découverte de mes pouvoirs, tout a basculé pour moi. Une bonne journée pour moi c'est une journée sans me faire cracher dessus. Tu sais, je sais qu'on est jamais seul et qu'on rencontre toujours des gens sur notre route qui vont nous tendre la main, mais pas pour les gens comme moi. Les gens avec mes pouvoirs ont une route à suivre, notre chemin est déjà tracé d'avance et même si on essais de sortir de cette route, c'est elle qui vient nous chercher.
Elle fit allusion qu'elle devait de plus en plus souvent passer de l'autre côté, ce qui incluait d'utiliser ses pouvoirs de plus en plus.

Et toi maintenant que..... Elle ne pût finir sa phrase, elle entendit un craquement suspect derrière eux et arrêta aussitôt de parler.

Pendant un bon moment, le visage de Winsthroft resta sans expression particulière. Il n'était pas entièrement en accord avec les paroles de la nécromancienne, mais il savait bien qu'il ne réussirait pas à lui faire changer sa vision des choses… du moins pas maintenant. Il était bien placé pour savoir que la capacité de voir l'envers d'une situation pouvait parfois prendre beaucoup de temps avant de se développer. Lui-même avait pris près de quatre ans avant de pouvoir changer légèrement la vision qu'il avait de la noblesse Rochelloise.

"- Et toi maintenant que..... "

Les derniers mots de la jeune femme le laissèrent sur sa faim. Étrangement, il aurait payer cher pour savoir se qu'elle était sur le point de dire. Mais pourquoi s'était-elle arrêtée avant la fin de son idée? Il aurait pourtant juré qu'elle était pour de lui demander quelque chose d'important… Mais quoi?

Winsthroft avait lui aussi entendu le craquement, mais il ne réalisa pas sur le coup le potentiel danger qui entouraient les deux aventuriers. L'alcool avait engourdit l'attention qu'il portait habituellement aux choses qui l’entourait. Le fait qu'il se sentait "dans sa bulle" avec Lillaké n'aidait pas vraiment non plus… Après quelques secondes assez inconfortable, le voleur réalisa se qui se passait.

Il ramassa alors une de ses dagues qui se trouvait sur le sol (celle avec laquelle Lillaké c'était coupée) et se releva tranquillement. Il regarda Lillaké et mit un doigt sur ses lèvres lui signifiant de ne pas faire de bruit. Le voleur disparu par la suite dans le bois et direction de l'endroit d'où était provenu le craquement. Puis se fut le silence total… ou presque...

*BANG*

Lillaké vit le jeune homme se levé, le visage dur. Le Winsthroft insouciant et heureux d'il y a quelque minute venait de disparaitre pour laisser place à un homme froid et implacable. Elle le vit se lever et porter un doigt à ses lèvres. Elle fît signe de la tête qu'elle avait compris le message de rester silencieuse. Elle le vit disparaitre derrière elle dans les ténèbres de bois, puis plus rien.. aucun son. Après plusieurs minutes d'angoisse elle entendit un bruit sourd *BANG*. Elle reconnu immédiatement la détonation d'un pistolet. Elle se leva d'un bond, eu juste le temps de prendre son sac et s'enfonça rapidement dans les bois. Elle ne prit que quelque seconde à voir le corps d'un homme en armure avec un ruban jaune autour du biceps. Un des hommes du cousin de Sir François. Il gisait su le dos, un pistolet dans les mains et sa gorge était ouverte d'une oreille à l'autre et un liquide noir commençait à former une petite marre autour de sa tête. Elle ne vit que du coin de l'œil une dague planté dans le sol près de la tête de l'homme, puis elle entendit un gémissement. Elle se tourna rapidement pour voir Winsthroft, à genoux sur le sol, une main posé sur son ventre. Lillaké se précipita vers lui et se mis à genou devant lui.

Winsthroft je suis là, montre moi ta blessure Le jeune homme gémissait et la douleur pouvait se lire sur son visage. Elle sortit une chandelle de son sac et l'alluma. Doucement, Lillaké releva la main du jeune homme pour avoir accès à sa chemise. Elle releva délicatement le vêtement pour voir l'étendu de la blessure. Elle ne pu s'empêcher de dire: Par le Pen Draig!! La plaie était large et béante. Très bientôt le jeune homme allait être au bout de son sang si elle ne faisait pas quelque chose. Elle déchira un grand pan de sa jupe, bon se n'était pas la meilleure chose pour faire une compresse mais c'est tout ce qu'elle avait sous la main. Elle plia le morceau de tissu soigneusement et l'appliqua sur la plaie en pressent fortement. Ça va faire mal, je m'en excuse. Fait une forte pression avec ta main droite, il faut que je vérifie quelque chose. Elle prit la main du jeune homme et la pressa contre sa propre plaie. Sa main par dessus la sienne, elle se tourna et regarda son dos. Elle vit un autre trou qui saignait également, mais moins abondamment. Bien ! la balle est ressortie par le dos, alors je peux te donner ça
Elle fouilla avec sa main gauche dans son sac pendant un cour laps de temps qui lui parût une éternité et sorti une petite fiole. Elle enleva le bouchon de liège avec ses dents et l'approcha de la bouche du jeune homme. Tout doucement, de peur de lui faire encore plus mal, elle pressa le goulot de la fiole sur ses lèvres en disant: Boit... c'est une potion que Samia m'a donné, elle va t'aider à arrêter le saignement et à guérir. Elle s'assura que le jeune homme est tout bu le contenu puis elle le regarda avec angoisse pour voir si cela avait fonctionné.

Qu'est-ce qui avait pus bien se passer? Winsthroft n'aurait su le dire… Il se souvenait seulement d'avoir vu sa victime se retourner au dernier moment. Par la suite, il n'y avait plus que la douleur. Cette énorme douleur atroce au niveau du ventre qui le fit s'effondrer sur les genoux. Le temps semblait maintenant passer au ralentit et doucement l'esprit du voleur sombrait dans la confusion et l'inconscience, un peu comme s'il désirait se protéger de la souffrance qui lui était infligé.

La dernière chose que Winsthroft eu le temps de voir avant que ses yeux ne se ferme fut le visage apeuré de Lillaké. Mais pourquoi avait-elle cette expression de terreur? Le voleur aurait bien voulu tenter de rassurer la nécromancienne - lui dire que tout irait bien - mais sa bouche ne s’ouvrit pas. Il tenta alors de la prendre dans ses bras, mais ceux-ci ne bougèrent pas. Se ne fut qu'au moment où sa vision s'embrouilla que le jeune homme comprit qu'il était la raison de l'inquiétude de la femme. Lorsque tout devint noir autour de lui, il sut qu'il était maintenant trop tard...

Bien que l'esprit du voleur s'était "endormit", son corps continuait de réagir par réflexe. Lorsque Lillaké bougea afin de regarder le dos du mourrant, elle put sentir la main qu'elle tenait se crisper de douleur. Les yeux de Winsthroft étaient maintenant fermés, mais son visage continuait d'exprimer la souffrance que la balle avait provoquée. Afin de réussir à le soigner, Lillaké n'avait d'autre choix que de forcer l'homme à avaler le contenu de la potion. Une fois cela fait, il ne lui restait plus qu'à espérer que ses soins n'aient pas été donnés trop tard.

Après quelques secondes qui lui paru comme des heures, la jeune femme pus remarquer que la potion commença a faire effet. Les saignements ralentirent et la blessure commença à se refermer d'elle même. Quelques instants plus tard, le processus de guérison magique se termina. Il ne restait maintenant de la blessure que le sang présent sur les vêtement de Winsthroft. Ce dernier ouvrir lentement les yeux, ce qui fut la dernière preuve nécessaire à Lillaké pour savoir que la potion avait bien fonctionnée. L'assassin avait une fois de plus triché la mort.

Il ouvrit de peine et de misère la bouche et dit très difficilement :

- Désolé… je ne voulais pas t'inquiéter…

Pendant un bref instant qui lui parut interminable, Lillaké pensa que le jeune homme était mort. Ses yeux se remplir de larme. Non… il fallait que ça marche, pas encore la mort qui venait lui rappeler que quoiqu’elle fasse, elle serait toujours lié à elle, avec ou contre son gré. Puis la respiration du voleur se fit plus profonde et plus forte, le saignement commença à s’atténuer et les blessures se refermer.

Winsthroft... Winsthroft... est-ce que tu m'entends? dit-elle tout bas. Maintenant la peur qu'il y est eu des dommages irréversible la pris au ventre..... et si fallait que... puis elle l'entendit gémir et il ouvra lentement les yeux. Elle soupira de soulagement et souris lorsqu'elle l'entendit dire : Désolé… je ne voulais pas t'inquiéter….

Tu sais, je ne pourrais pas toujours être là pour venir te sauver dit- elle en riant. Puis elle se rendi compte que sa main ensanglanté était toujours par-dessus la sienne, pressé contre sa blessure.

Ne me refait plus peur comme cela... je n'ai pas envi de te voir de l'autre côté du mur tu sais.. je préfère garder mes amis vivant. dit-elle avec douceur.

Winsthroft tenta au départ de rire, mais la douleur étant toujours présente dans son ventre, il ne réussi qu'à se tordre de douleur. Les ingrédients de la potion avaient probablement déjà commencé à perdre de leur effet magique lorsqu'il l'avait bu. Au moins elle avait été assez efficace pour le guérir. C'était l'important! Il continua à parler doucement, un peu comme s'il tentait d'économiser ses dernières forces.

- Pour une fois, les rôles ont été inversés. Cette fois-ci, c'est moi qui a été sauvé… Je crois que tu es arrivée juste au bon moment. Quelques minutes de plus et……... Merci beaucoup. Pour ce qui est de ne plus te faire des peurs de la sorte, je peux rien garantir, mais je vais quand même essayer (en disant cette dernière phrase, Winsthroft fit un sourire)

Le voleur commença alors a s'agiter. Il essayait de se relever mais ne semblait pas encore avoir tout à fait assez de force pour le faire seul. Après que Lillaké l'eu aider à ce remettre debout, l'homme rajouta :

- Je crois que l'on devrait retourner auprès des autres… Je n'aime pas beaucoup le fait qu'un des hommes d'Adrien se trouvait aussi près du campement… (il rajouta un peu à contre-coeur) et je ne crois pas être en mesure de vraiment pouvoir nous défendre s'il en as d'autres dans les environs… Qu'est-ce que tu en penses?

Lillaké sourit.

Oui retournons au campement, se sera plus sécuritaire et t'inquiète pas, je vais être là pour te protéger. elle dit cette dernière phrase d'un ton moqueur qui se voulait taquin envers Winsthroft. Puis les deux retournèrent au campement avant que d'autre ennuis ne surviennent.