À la poursuite des prisonniers

Un frisson de joie parcourt le corps entier de Beregon lorsqu`il entend cette douce voix. Il hésite à se retourner ne voulant pas encore une fois gâcher ce moment. Après tout, la fatigue lui joue probablement un mauvais tour.

Tranquillement, il se retourne afin de faire face à ce rêve. Pour la première fois depuis trop longtemps, le forestier ressens une énorme boule dans sa gorge. Cette émotion est si présente, qu`il en a mal partout jusque dans l`âme. Elle est la, devant lui, sa belle Nienna. À ce moment, plusieurs pensées lui viennent en tète, mais pour une fois, ils les laissent de coté pour seulement pouvoir vivre pleinement. Sans même penser à ce qu`elle lui fera, Beregon s`élance sur Nienna et la prend dans ses bras. Il l`a sert si tendrement, que le temps semble s`arrêter autour de lui.

En laissant encore son cœur parler, le forestier laisse aller trois mots qui pourraient éloigner à jamais la belle Nienna…

-I love you

(god que je suis quétaine dans mes moments)

Snif! Que c'est beau!

Oups! Sorry je ne suis pas là.

Wilson qui était tout près de la scène entre Beregon et Nienna resta figé, comme de glace. Il savait qui était réellement Nienna, Imlaruil le sidhee lui avait dit. Il lui avait aussi dit de garder un oeil sur Nienna. Peut-être que Beregon n'en savait rien. Comment pouvait-il? Wilson ne savait bien évidemment rien de cette liaison.

Quoi qu'il en soit, il resta camouflé à regarder la scène. Il attendait que Beregon ait terminé avant de partir avec lui rejoindre les autres.

Fyrodan se sentait un peu à l'écart dans ce nouveau groupe. Heureusement, il n'était pas étranger à se promener seul et aimait ça de temps à autre.

Avant que Beregon et Wilson partent il leur conféra une protection additionnelle avec son sort d'armure, puis il les talonna pour disparaître dans la forêt mais avec l'intention de faire le tour du camp pour s'assurer que leur campement n'était pas découvert par des gardes, des créatures maléfiques ou autre chose et qu'ils nous prennent par surprise. Il en profita pour consulter les animaux, qui ne semblaient pas être anormalement stressés. Puis continua sa tournée silencieusement et lentement. Ceci l'amener à se fondre dans ses pensées qui se tournèrent vers ses amis qui étaient présentement emprisonnés. Il n'était pas d'accord avec la décision de Beregon et Wilson d'aller espionner les prisonniers, mais n'allait pas argumenter. Malgré leur grands talents à être discrets, une erreur ou une rencontre malencontreuse est vite arrivée.

Fyrodan aimait bien l'idée de se déguiser en gardes, mais c'était un rôle qui n'était pas très familier pour lui et il devra bien suivre les consignes de Beregon si il voulait que ça fonctionne.

Il s'inquiétait néamoins particulièrement pour Klore, la comtesse, Nienna et le Comte avec qui il s'était forgé une amitié particulière. Il se demandait aussi si Beren s'était bel et bien effui vers le désert ou s'il s'était laissé prendre prisonnier. Il s'arrêta et laissa une légère prière partir en sa direction. En vérité il savait qu'il pouvait s'occuper de lui même sans problème. Il fit de même pour les quatre autres individus auxquels il pensait, puis pour les autres avec qui il avait croisé le chemin.

Aux lueurs de l'aube, Wulf se réveilla. Encore courbaturée de la dernière nuit, elle plia bagages et entâma la route. Les rôdeurs amoureux ne s'étaient pas pointés au campement. Peut-être avaient-ils préféré admirer leur douce endormie?

Avant de revêtir son armure, Wulf remarqua qu'elle avait encore, sur son corps meurti, des taches de sang. Elle laissa derrière ses amis afin de prendre le sentier menant à la source d'eau.

Une cascade d'eau fraîche coulait légèrement entre les roches du flanc de la coline. Insousciante, Wulf enleva ses bottes, son corset et autres vêtements qui encombreraient sa toilette. Elle trempa doucement ses pieds endoloris dans cette eau froide, frottaient avec vigueur les taches de ses dernières victimes et aspergea son visage rongé par les dernières nuit mouvementées.

Cette source nettoya ses plaies de même que son âme souillée pas des gestes grossiers de ses raviseurs. Pendant ce moment de solitude, elle laissa ses idées de côtés et reposa son esprit au son de la nature qui l,enveloppait de ses couleurs automnales.

(LOL...you are getting pretty sappy Ti-Pat )

Nienna quickly hugs Beregon back and closes her eyes trying to forget everything that has happened and just enjoy the moment for the short time it will last. She doesn't say anything while hugging him, but after a few moments, slowly pulls away and looks down, a few tears rolling down her cheeks.

"Please take care of yourself....and... don't take any unnecessary risks... I now know that you are near," she looks up and tries to give him an encouraging smile, but her eyes still look sad and haunted, "we will be okay..."

With that she takes the flower Beregon had picked, but presses the note back into his hand, "I cannot be found with this, if I am searched." She hides the flower carefully in her clothes and with one more forced smile and trying to look brave, she heads back quickly and quietly towards the camp, making sure not to be seen.

(yeah, yeah, I know...it is just as sappy.... )

(mais maudit que c`est le fun d`être quétaine par moment :p)

Lorsqu`elle lève la tète pour le regarder, Beregon laisse lentement sa main toucher le visage de la jeune femme et tout doucement il essuie les larmes sur ses joues.

« It is never considered an unnecessary risk if it is to see you…even only for a second. »

Il laisse tranquillement glisser sa main lorsque Nienna lui redonne le papier et quitte.

Seul, au milieu de la foret, il regarde celle qu`il aime quitter sans vraiment savoir qui elle est vraiment et pourquoi elle semble si triste. Le cœur du rodeur est brisé à savoir qu`il y est probablement pour quelque chose et qu`en plus il ne peut absolument rien faire pour l`aider. Nienna à ses propres démons à combattre.

Le vent se lève de plus en plus en cette nuit glacial d`automne, et plus Beregon disparait dans la nature, plus son visage s`attriste. La réalité le frappe soudainement, le livre, sa responsabilité, est signe de solitude éternelle…

Les premiers rayons du soleil vinrent réchauffer Éliam qui avait très mal dormit. Il se leva finalement au bout d'un moment pour trouver la couchette de Wulf vide. Winsthroff, Fyrodan et Wilson dormaient encore mais Beregon qui n'avait que très peu dormit était déjà afféré à préparer un peu bouffe du mieux qu'il pouvait sans feu.

Cette aventure s'annonce des plus interressante et endurcissante pour Éliam. Vivre dans des conditions extrêmes avec d'excellents rôdeurs, druide et la meilleure combattante. Il resterait à lui et Winsthroff de trouver une façon d'infiltrer la forteresse ou les rangs des prisonniers une fois au mur. D'ici là Beregon devrait leur apprendre les rudiments de la vie millitaire afin de faciliter leur infiltration.

Éliam vint s'assoire près de Beregon qui était une fois de plus trop silencieux et perdu dans ses pensés.

"Étiremennnnnt"
Éliam: Bon matin! <Silence>
Comment ça c'est passé?
Est-ce que tu as réussi à voir quelqu'un et les aviser qu'on les suit?

Réponse:......

Éliam: J'aimerais que tu me montres et même nous montre, comment vivre en millitaire. Je sais que je te ramène pas nécessairement de beaux souvenirs mais il faut mettre toutes les chances de notre côté. En plus, comme nous sommes maintenant laissé à nous même il faudra qu'on soit organisé un peu si on veut survivre et se défendre. Je veux pouvoir être à vos côtés à toi et Wulf et vous donner le plus de support que pourrai. En plus si jamais tu tombes tu sauras que je serai là pour mettre ce que tu sais en sécurité. Je me cache bien, je suis vite et discret alors bonne chance à celui qui voudra mettre la main dessus. Parce que La Meute et cie est avec toi. (Il avait un sourire de fierté en mentionnant ses mots.)

Le temps semblait arrêté. Le vent soufflait lentement et faisait bercer la cime des arbres au rytme enchanteur d'une vieille balade oubliée. Wulf avait déjà entendu cet air. Orion chantait durant la marche des prisionniers et la brise élevait sa voix vers Wulf ou était-ce sa mère qui lui apportait ce chant appaisant?

Elle avait oublié quelques instants sa mission, son identité. Wulf n'avait personne ...elle oublait presque la meute. Absente de la réalité, vulnérable à ce moment contre toute attaque sournoise, Wulf se laissa guider par les dieux. Fermant les paupières, elle vit le hall des dieux, elle pouvait sentir Brigid près d'elle...ou presque.

Etait-ce un rêve ou simplement une réaction aux champigons qu'elle venait de d'ingurgiter?

(ouais va falloir se synchroniser là, moi et Beregon on est encore le soir d'avant...)

Wilson alla rejoindre Beregon et lui dit qu'il fallait mieux rentrer. Les deux rodeurs ne dirent plus mot jusqu'au campement, comme s'ils étaient tout deux absorbés par leurs pensées. Une fois de retour au campement, Wilson regarda Beregon dans les yeux.

Wilson : Je sais pas si tu sais quel sang coule dans les veines de Nienna, mais je ne lui fait pas entièrement confiance. J'ai comme mission de la surveiller. Je comprends que l'amour peut rendre aveugle, regarde moi, je suis tombé pour une femme de la noblesse. Par contre, garde à l'esprit ce qu'elle est vraiment... si tu le sais...

Sur ce Wilson s'en alla plus loins et se fit un lit dans les feuillage, question de pas attirer l'attention.

(bon on devrait être le matin là reste que la réponse à Beregon!)

(Avant le matin, au campement)

Aux paroles de son ami, Beregon se laissa emporter. Sans laisser la chance à Wilson de le bloquer, il l`accrocha par le cou et l`accota sur un arbre. Évidemment, Beregon était beaucoup fort que Wilson, mais l`adrénaline avait prit le dessus un instant. Le forestier avança lentement sa bouche à l`oreille Wilson. Il n`était définitivement pas lui-même.

-Fait bien attention à ce que tu pourrais faire mon ami…tu pourrais peut-être réaliser assez vite qu`il y a une fine ligne entre l`amitié et la haine.

Beregon relâche la gorge de Wilson puisque de toute façon celui-ci pourrait le pousser facilement. Après l`avoir relâché, Beregon se recule quelque peu et fixe le sol.

-je…je

Il se sauve aussitôt dans la foret pour ne revenir que le lendemain matin.

(Le lendemain)

Lorsque Éliam lui parla, le forestier, qui était revenu au campement depuis quelques minutes, ne fit que hocher la tête en signe d`approbation. Après un petit moment de silence il parla un peu.

-Je m`excuse pour mon silence, mais je suis quelque peu fatigué, disons que je n`ai pas très bien dormis cette nuit. D`ailleurs en parlant de dormir, tu peux réveiller les autres pendant que je vais chercher Wulf? Lorsque tout le monde sera réveillé, nous parlerons du plan d`action pour les prochaines mois…

Après que tout le monde soit réunit, le groupe prit enfin la route, ne restant jamais très loin du convoi de prisonniers.

Fyrodan continua ses tournées jusqu'à tard dans la nuit pour s'assurer que personne ne s'approche du camp. Lorsque les autres revinrent au camp, Fyrodan continua à faire ses tournées. Lorsque le Soleil se leva il se décida à aller se coucher, faisait légèrement plus confiance à la lumière du jour, mais il vérifia quand même auprès des animaux avoisinant pour s'assurer que rien personne d'hors de l'ordinaire approchait les environ.

Fyrodan sera vraissemblablement assez fatigué le lendemain matin, mais il commençait à être habitué à des passes avec moins de sommeil. Il suggérera aux autres de faire des tours de garde la nuit suivante.

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Fyrodan se réveilla avec un peu de misère, mais tentait de ne pas montrer sa fatigue. Il en profita pour faire une petite tournée et se trouver quelques items à manger dans la forêt avoisinante et de ramener racines et petits fruits aux autres. Ils se réunirent tous peu après pour reprendre la route. Fyrodan s'assurait de toujours garder un coup d'oeil sur leurs alentours en montant la garde arrière ou en allant de l'avant pour explorer les environs. Il allait de temps en temps à l'avant pour vérifier le niveau de stress des animaux et il gardait aussi les yeux ouvert pour des signes du passage d'autres individus ou êtres dans les environs.

(( je vous attend avant de continuer .. parce que moi je suis rendu le matin et deja en marche))

Beregon avait quitté un peu avant les autres afin de retrouver Wulf. D`après les traces que la guerrière avait laissée, elle ne semblait pas vraiment pressé, et elle s`était complètement éloigné du chemin logique à prendre pour suivre les prisonniers. C`est ainsi qu`après quelques minutes de marche en foret, il pu trouver Wulf, à moitié nue, assise dans une source d`eau à regarder le ciel. Décidément, quelque chose n`allait pas. Beregon ne prit aucune chance et sortit son épée.

-Wulf? ca va?

Il se retourna afin de ne pas voir son amie nue.

-Cesse de trainer, nous avons du boulot à faire après tout...

Sans réponse...

-Wulf? WULF???

Sans meme attendre le rodeur se dirigea vers la guerrière pour voir ce qui se passait.

Ni la froideur de l'eau, ni la voix de Beregon ne purent sortir Wulf de son état. Lorsqu'il vit qu'elle ne bronchait pas, en se retournant vers elle, il put voir le corps de la guerrière s'écrouler. Ses lèvres bleutées et la pâleur de son corps dénudé maintenait la guerrière dans un état comatique. Elle respirait faiblement et son pouls était à peine perceptible.


Mais Wulf, elle, descendait toujours dans ce grand hall menant au refuge des dieux. Était-ce déjà l'heure de son jugement dernier?

Soudainement, une main la guida dans une pièce adjencante. Au centre, une fontaine trônait. Assise près de la source d'eau, une femme magnifique traçait, dans l'eau, des cercles du bout des doigts. Wulf fut abandonnée là, dans cette pièce aux couleurs bleutées.

Wulf: Suis-je morte? quelle honte de ne pas avoir succombée par l'épée. Dites-moi que ce n'est qu'un rêve et que ma mort sera honorable.


La femme ne répondit point et fit signe à la guerrière de prendre place à ses côtés. Wulf observa la pièce et pu voir au pied de la femme un arc doré, un carquois .. et à sa ceinture une magnifique épée. Wulf réalisa qu"elle se trouvait en la présence même que Brigid. Rapidement et humblement, elle s'agenouilla devant sa déesse.

Wulf: Oh Brigid! pardonnez-moi.. je ne vous aie pas salué de façon digne.

La dame se leva et sa longue chevelure couleur feu tomba en cascade jusqu'à ses hanches. Wulf admirait sa beauté et sa stature. Elle se pencha sur Wulf et lui dit d'une voix ferme et douce voire même divine :

Brigid:Lève-toi Kaerian et joins-toi à moi. Il y a plusieurs lunes que tu implores mon intervention. Je sais que ces derniers jours ont été difficiles. Tu t'es lié d'amitié sincère avec ces 3 hommes et maintenant ton épée n'est plus seulement au service du bien .. mais pour eux aussi.

Wulf: Pardonnez-moi

Brigid: Au contraire, afin de bien combattre le mal tu dois le faire pour ceux auxquels tu tiens car tout ceci n'aurait aucun sens. Pourquoi sauver un monde dans lequel tu as aucun attachement? Tu peux bien refouler ton identité afin de te protéger mais ne ferme pas ton coeur à ceux que tu aimes.

Wulf: Je ne désire pas que quelqu'un s'en prenne à un être que j'aime.

Brigid: Et pourtant c'est comme ça avec la meute.

Wulf: Ce sont des amis.

Brigid: Pour lesquels tu donnerais ta vie? Ma fille, ne ferme pas ton coeur car c'est peut-être lui qui te sauvera. Malgré ce que tu penses, je veilles toujours sur toi et te béni chaque jour afin que tu te batte avec gloire et que les ennemis tombent sous ta lame.

Wulf: Pardonnez-moi d'avoir douter de mon identité, mère.


Pendant ce temps, le corps de Wulf demeurait inerte aux pieds de Beregon.

L`homme n`en revenait tout simplement pas. Mais que lui était-elle arrivée pour qu`elle soit dans cet état. Le plus possible, il l`apporta sur la terre ferme pour ensuite la déposer et surtout la couvrir avec son manteau vert. Il l`a laissa la quelques secondes afin de trouver des plantes, revint aussitot et trampa un bandage dans l`eau pure de la source.

-Wulf? wulf? réveille toi Svp...pas maintenant...

Le forestier déposa tranquillement le bandage mouillé sur le front de son amie pour ensuite tenter de lui faire avaler les feuilles de plante qu`il venait de trouver. Le rodeur savait très bien que ses plantes avaient comme propriété de purifier un corps corrompu par une drogue quelconque...pourquoi il connaissait ca? c`était une longue histoire...

En attendant que la plante fesait efffet, Beregon tenait son amie dans ses bras...était-ce des larmes qui coulaient sur ses joues?

-Réveille toi ma vieille? Tu crois vraiment que je vais te laisser partir aussi facilement? N`importe qui peut mourir dans ce monde, mais pas toi...pas toi. Tu es trop important pour les hommes...et tu le sais très bien. L`espoir d`un peuple...notre espoir... Réveille SVP

Les paupières toujours closes et le souffle lent, Wulf reposait dans les bras de Beregon. Ce dernier put voir les effets positifs de ses herbes sur la guerrière, mais celle-ci demeurait toujours comatique.

***

Brigid caressa les cheveux de Wulf, Kaerian, et déposa un baiser maternelle sur son front.

Brigid: Je comprends ma fille, tu es humaine après tout. Assurément de mon sang coule dans tes veines mais tu n'as pas avoir honte d'avoir douter de tes origines. Certains doute de l'existance des dieux mais toi ...je sais qu'au fond de toi, tu ne m'as jamais oublié, ni trahi. Tu es ma plus belle création. Tu parcours le monde des mortels avec le feu sacré de la guerre en toi. Ce feu est pur et te permet de repousser et de faire tomber tes ennemis, les artisants du mal. N'oublie pas que je suis toujours à tes côtés.

Le corps de Brigid devenait flou et sa voix de plus en plus sourde. Wulf lui tenait toujours la main mais celle-ci s'évaporait lentement.

***

Dans les bras de Beregon, les joues de Wulf redevinrent rosées et sa chevelure s'empourprer. Wulf respirait mais quelque chose la retenait encore un peu ce qui l'empêcha de reprendre conscience.

***

Wulf: Mère.. ne quitte pas, j'ai tant besoin de toi... j'ai besoin de rester ici avec toi. Brigid!!! Brigid!!!

Brigid: Ton monde t'attend, ta meute a besoin de toi Wulf!

Éliam ne dit rien mais soudainement ce qu'il croyait être un voyage excitant d'aventure et d'émotion tournait au drame et la platitude. La fatigue et les casse-têtes venaient assombrir l'ambience et tout le monde à part Éliam et Winsthroff nageait dans une morisité déconcertante.

Quoiqu'un peu perdu dans sa tête lui-même il tenterait d'alléger l'atmosphère un peu et aussi de constamment r'appeler à Beregon qu'il serait toujours là et qu'il pouvait compter sur lui.

Sans dire mot il acquissa à la tâche et partie réveiller ceux qui dormait encore ou même qui venaient à peine de se coucher. Mais il n'était pas question de se laisser distancer.

Tentant de retenir Brigid à ses côtés, Wulf la suppléant de rester encore un peu.

WULF: Non.. reste.. il y a tant de questions ....

Elle s'effondra et cacha son visage dans sa cape afin d'étouffer ses sanglots. Toute cette rage et toutes les blessures qu'elle gardait embouteillé depuis trop longtemps. Toute cette solitude ....

WULF: Non.. je veux rester.....

La jeune guerrière reposait dans le hall silencieux. Il ne lui restait qu'à revenir dans le monde des mortels.

.. la marche etait lente et quelque peu penible heureusement pour Laure-Emanuelle elle avait Topanga et Klore qui pouvais l’aider a transporter ses bagages. Le temps etait chaud pour le debut de cette saison. Laure-Emanuelle vetu de son grand manteau de velour noir sentait la chaleur ralentir ses pas, ou etait-ce que le petit dejeuner etait maigre ce matin la. Pendant la marche la Comtesse regarda de temps a autre de gauche a droite. Elle aimait la nature qui changeais rapidement. Elle remarqua que la foret diminuais lentement .

Laure-Emanuelle marcha a la queue du train de marche suivit par quatre garde. Elle s’arreta et vit au bord du chemin un petit buisson rempli de petit fruit rouge, ceux-ci ressemblai beaucoup a ceux que Fyrodan lui apportais a chaque matin. Elle s’arreta et en ceuilla une bonne poinger , question de remplir sa paume. Les gardes impatients poussa la Comtesse afin qu’il ne s’eloigne pas trop du reste du groupe. Elle avala les petites fruits qu’elle ne connaissai pas ceux-ci etant une couleur rouge-oranger. Ce que la Comtesse ne savait pas c’etait des baies de poison. Elle s’approcha un peu plus rapidement de Nienna qui marcha derriere le Conte. Silencieusement elle offrit a celle-ci les petites baies de poison. Nienna etait mieux placer pour savoir la vrai nature de ces baies. Laure-Emanuelle lui chuchota.

- would you like some .. they are pretty good.

La Comtesse lui sourit et pris deux autres baies.

Beregon commencait sérieusement à s`inquieter. Les plantes qu'ils venaient de donner à la guerrière auraient du fonctionner. Il ne savait plus quoi faire mis à part apporter Wulf à Éliam. La guérison semblait etre de plus en plus son domaine après tout.

Tout doucement, il prit dans ses bras la jeune guerrière tout en s`assurant de la couvrir convenablement.

- Si je ne peux te réveiller alors p-e que les autres pourront aider. Une chose est certaine ma vieille, tu t`en sauveras pas aussi facilement hehe.

Et c`est ainsi qu`il retourna aux chemins que le petit groupe prenait pour suivre le convois de prisionniers. Lentement il dépose Wulf à terre. Heureusement pour lui, il pouvait voir les autres qui arrivaient au loin. Sans vouloir crier pour ne pas alerter les guardes qui étaient très pret, le rodeur se leva et agita ses bras en l`air.

La petite promenade vers la forteresse c'était déjà transformé en cauchemar ... l'absence quaisi total de nourriture, le peu d'eau qu'on leur donnait ... le jeu des prisonniers ne ressemblait plus à un jeu, Watson aurait eu envie d'abandonner, mais son honneur et sa fierté l'empêchait. Au moins il savait qu'il y avait des gens de confiance avec lui, Torek, le général, Draken et qu'il pouvait compter sur eux en cas de danger étant donné qu'ils marchaient pas loin de lui.

Watson le 'leva' au matin, en fait il n'avait pas fermer l'œil de la nuit : sans couvertures, coucher à même le sol sur des racines et des roches, enchainé ... impossible pour lui de dormir. Il vit Torek pas loin et lui dit :

Pis, comment vous endurez ce calvaire là, surtout avec cet arrogant de Dandrion (ahoy c'est qui sa ?) ? Disons, que j'avais pas prévu que sa serait si dégeulasse. Entk, pour ma part, l'estime que j'avais pour la Meute à baisser en tabarouette, gang de pleutre ... tellement déçu... entk tachons de survivre jusqu'à la forteresse et rendu là bas, on verra.