À la poursuite des prisonniers

Éliam déguéna ses épées tout en roulant pour se retrouver acroupie adossé contre un gros arbre. Au même moment un pied sortie de la noirceur et il le backstabba juste au bon endroit pour lui disloquer le genou et le voir s'effondrer devant lui.

Malheureusement pour lui, les undeads ce souciaient que très peu d'être atteint ou jadis ils avaient eu des parties vitales. Ce dernier se redressa pour empoigner l'épée d'Éliam la tournant contre lui et d'un mouvement sec lui transperça l'estomac. Horrifié, Éliam resta sans voix. Espérant l'aide d'un coéquipier, il leva les yeux pour les voir tous riant aux éclats. L'undead donna un twist à la lame qui lui arracha un cri de douleur insoutenable.....

En sursaut, Éliam se dressa sur sa couchette cherchant à retirer l'arme qui le traversait mais n'y trouva rien. Tout en sueur il remarqua Wulf qui dormait profondément près de lui. Il comprit alors qu'il avait rêvé. Tous dormaient profondément sauf un garde posté un peu plus loin.
Pourquoi ce rêve? Il avait discuté avec Wulf toute la soirée et lui avait avoué l'apparition de Brigid à la source. Mais il ne se souvenait plus de rien ensuite. Probablement qu'il c'était endormit dans ses bras complètement épuisé par la journée. Il se recoucha et... étrangement, il demanda à Brigid de veiller sur ses rêves.

(Sorry Do de t'avoir stiffé ton idée mais il semble que l'action que je voulais créer ne menait nul part.)

Le soleil n'était pas encore levé que ce foutu de Wilson donna le signal de départ. Wulf s'était habituée, malgré tout, aux départs hâtifs de ces rôdeurs. Mais ce matin , elle aurait préféré demeurer enroulée dans sa fourrure bien au chaud.

Comme à l'habitude depuis plusieurs semaines, elle plia ses effets et entâma le pas derrière les voyageurs qui suivaient silencieusement les traces de leur dulcinée.

Cependant, elle aussi suivait sa destiné. Combatre le mal aux portes mêmes!!!

Encore une fois, Beregon n`eu pas beaucoup de sommeil cette nuit. Comme à son habitude, il avait prit le premier tour de garde tout en oubliant de réveiller la deuxième personne. Évidemment, Wilson, qui était le deuxième garde, se réveilla par lui-meme et prit la place de Beregon. Les deux hommes ne se parlaient plus dutout maintenant...malgré leur habitude à travailler ensemble, un froid s`était instauré et aucun des deux ne semblaient pret à parler.

Le lendemain, le groupe continuèrent à suivre très discrètement la marche des prisonniers.

Une autre nuit commencait, et comme depuis quelques jours, le petit groupe établit un campement à une bonne distance du convoit de prisonniers. Contrairement à ses habitudes, Beregon ne resta pas pret du feu avec les autres, il décida plutot de s`éloigner loin dans la foret. Perdu dans une petite clairrière naturelle, il s`arreta et resta debout pendant un bon moment à prendre de grandes respirations tout en fermant les yeux ;

-J`espère que tu disais vrai père?

Lentement, il sortit une chandelle suivit du livre de Légion. Son intention était claire, il devait lire ce livre une fois pour toute…il ne ferait pas l`erreur de seulement l`enfermer à nouveau, la destruction de Légion était la seule vraie solution. C`est ainsi qu`il s`agenouilla pour finalement ouvrire le livre… Ce qu`il vu à ce moment, le fit frissoner…

Les images qui défilaient devant lui, provoquaient un retour en arrière dans son passé, longtemps oublié: Beregon était beaucoup jeune à l`époque et ses vetements, son armure et son armement, démontraient très bien qu`il était soldat de l`armée Dévonienne. Le forestier se rappelait ce moment dans sa vie, il venait de recevoir un grade de sergent, et malheureusement pour lui et ses hommes, il avait recu la tache de bruler le temple des suposés “hérétiques”. Le jeune sergent savait très bien que les gens qui vivaient dans ce désert étaient loin d`etre des hérétiques, mais le Dieu Dévonnien en avait décidé autrement d`après cette sainte croissade devonnienne. Pour ce qui le concernait, Beregon n`y croyait absolument pas, mais peut-etre qu`après tout ce massacre, qu`il réussirait à survivre miraculeusement et retourner auprès des siens en Milandes…il ne vivait que pour ca.

Les événements qui se déroulaient devant lui, étaient peu après un ordre qu`il avait donné de tuer les survivants. C`est ainsi qu`il réalisa qu`il ne s`imaginait pas cette scène. En fait, il le réalisa surtout lorsqu`il remarqua qu`un des enfants morts était debout à coté de lui. C`était Légion…

Légion: “Alors mon Beregon, tu croyais vraiment pouvoir me cacher ton imperfection. Finalement, je suis content que tu sois le garde de ma prison…(l`enfant regarde les multiples corps morts à terre tout en riant) Quelque chose me dit que tu seras beaucoup plus facile à corrompre que les autres…ton père était un homme pure lui et sa foie m`a retenu très longtemps…il avait raison de ne pas te faire confiance avec le livre…merci Beregon, tu facilite les choses.”

Le forestier n`ausait pas dire un mot…en fait, il ne savait pas vraiment quoi dire…tout ce qui se présentait devant lui, était totalement vrai…Beregon était tout le contraire d`un héro. Il était un tueur, un homme sans convictions et surtout, un homme remplit de haine pour la vie...mais il venait comprendre quelque chose, un signe d`espoir peut-etre. D`après cette vision, Légion possédait la faculté de faire ressortir les images du passé…

C`est ainsi que Beregon se rappela par lui-meme une conversation qu`il avait eu avec Marie-Isabeau, la grande pretresse qui ne parlait jamais beaucoup mais qui disait ce qu`il était nécésaire au bon moment. Il se rappela le jour ou elle approcha le forestier pour lui parler de religion, elle voyait en lui la foie sans toutefois comprendre sa non croyance. D`après elle, quelque chose semblait émaner de l`ame meme du forestier, et elle disait qu`un jour, Beregon accepterait ses croyances et que ce jour signifirait quelque chose d`extrèmement important, non seulement pour lui, mais pour tous. Jusqu`à cet instant il n`avait jamais compris pourquoi la femme lui avait parlé soudainement ainsi…

L`enfant se dirigeait lentement vers les cendres du temple laissant ainsi Beregon seul à revoir la scène. Juste avant que celui disparaisse, le rodeur osa parler : “ Avant que tu partes, j`aimerais te dire une phrase qu`une amie m`a déjà dit ; Dieu ne m`appaitera jamais en personne, mais bien dans mes actions. Tu peux dire adieu au reigne que tu espères avoir un jour, je suis peut-etre différent de tes autres gardes, mais c`est ce qui me rend aussi l`arme parfaite pour ta destruction. Peut-etre est- il vrai que nous avons tous une deuxième chance dans la vie?

Légion en souriant: On va bien s`amuser finalement…

Beregon ouvrit les yeux et le livre était toujours entouré de la chaine et fermé.

Trop cool!!!

Sans vraiment l`avoir réalisé, Beregon venait de passer plusieurs heures dans la foret. C`est ainsi, qu`après cette expérience troublante et révélatrice que le rodeur alla rejoindre le restant de la meute, Fyrodan et Wilson au campement. À son arrivé, il n`y avait que Wulf qui était encore réveillé pour son tour de garde. Les deux amis se fixèrent un long moment sans toutefois dire un seul mot.

Beregon prit place tout prêt du feu et s`installa pour dormir un peu. Les yeux grands ouverts, il était complètement perdu dans ses pensées. Que devait-il faire à partir de maintenant? Rester ou partir? D`un coté il y avait Nienna, la meute et le restant de ses amis. De l`autre, il y avait la possibilité de trouver la solution au livre. C`était toute une chance que Wulf était encore debout, elle, la seule qui pouvait vraiment le comprendre.

-Je suis maintenant rendu à ce point Wulf.
La guerrière fut surprise des paroles du rodeur. Il n`avait pas l`habitude de ne faire aucun sens dans ses paroles.

-Ironique n`est ce pas? Celui qui refuse de croire en la destiné, se retrouve au piège avec quelque chose d`impensable. Toi, qui est née de sang divin et qui a une destinée, tu es probablement la seule qui peut me comprendre maintenant. Par contre, je dois t`admettre que se soir, à ce moment précis, je comprends enfin tout ce qui tu disais.

Beregon n`avait jamais mentionné les origines divines de la guerrière. Pourquoi aujourd`hui?

-« Tout c`est produit pour en arriver à maintenant »… Tu savais que c`était les dernières paroles que Tristan m`a dit lorsque j`ai retourné voir son corps? Les autres ne pourront jamais comprendre…mais toi, tu sais ce qu`il me reste à faire…d`ailleurs quelque chose me dit que tu le sais depuis le début. Tu es, après tout, la main droite de dieu.

Wulf en était à sa 2eme heure de garde lorsque Beregon arriva au campement. Il avait le regard sombre et l’âme tourmentée. Le fixant dans le yeux, Wulf garda ses mots pour l’instant sachant exactement ce que ressentait Beregon. Elle fut surprise lorsque celui-ci fit une remarque concernant le sang divin qui coulait dans ses veines; jamais avait-il fait ce lien! À ce moment tout devint clair pour Wulf. Les paroles qu’avaient prononcées Légion résonnaient dans la tête de Wulf comme si tou ceci avait déjà été écris dans la destiné de Wulf et Beregon.. Elle se rappela soudainement leur rencontre.

La guerrière regarda de nouveau son frère d’arme lorsqu’il souligna qu’elle avait connaissance de ce qui devait être fait.

Wulf : Beregon…

Elle se leva et alla vers lui et saisis son avant-bras comme elle avait l’habitude de faire.

Wulf : Je sais… ton âme est damnée au même titre que mon cœur. Mais Brigid m’a dit qu’il est possible de réparer ses actes regrettables. Tu ne pourras pas accomplir ta destinée sans moi…..Beregon… je devrai moi aussi accomplir ma destiné..

Wulf cessa de parler pour un instant sachant bien qu’elle vivrait une déchirure entre le bien et son frère. Elle alla brasser le brasier afin de chasser cette pensée de sa tête .. et tenta de cacher ses peines.

Il était content de voir qu`elle comprenait le questionnement qu`il avait dans tête. Wulf avait misée juste en signalant que le destin de Beregon ne l`impliquait pas seulement lui. Plusieurs autres, amis, alliés et ennemis avaient un rôle à jouer avant que toute cette histoire ne soit que légende. Par moment il était nécessaire de laisser les choses comme elles étaient, mais pas cette fois-ci, par pour lui.

-Merci Wulf, je suis vraiment content de vous avoir rencontré toi et les autres. Maintenant je sais très bien que je n`ai plus à être seul. La solitude à été ma protection, mais maintenant, à plusieurs âmes fortes nous réussiront ce qui a longtemps été échoué. Se soir j`ai aussi compris quelque chose de très important. J`ai ouvert le livre pour la première fois et un retour en arrière m`a fait voir la raison. Pour comprendre la fin d`une histoire, il faut souvent comprendre son commencement. Je dois retourner au nord, seulement en territoire devonnien pourrais-je vraiment affronter ce que je fuis depuis toujours sans le savoir.

Le forestier se relève et, tout en se tenant derrière Wulf qui mélange les braises du feu, il porte un regard vers ceux qui dorment. Lentement, il se permet de prendre quelques rations dans le sac commun du groupe. Tout en s`assurant que ses armes et son équipement sont en ordre, il parle doucement à Wulf

-Ils ne comprendront peut-être pas pourquoi je quitte encore. Tu leurs expliqueras d`accord mon amie? Quelque chose me dit que le temps nous est précieux...la fin est ici, maintenant.

(WTF?!?! Bérégon nous laisse encore??)

Au moment où le rôdeur était sur le point de quitter le camp, un petit bruit de mouvement provenant de derrière lui pus ce faire entendre. Puis quelque seconde plus tard, un autre bruit devant lui.

*CHTACK*

Lorsque Bérégon regarda d’où provenait le deuxième bruit, il pu voir qu'une dague était plantée dans l'arbre qui se trouvait seulement quelque pas de lui. Rapidement, le rôdeur pus la reconnaître comme une de celle que Winsthroft avait l'habitude de lancer à ses ennemis.

- Ainsi donc Berd tu nous quitte encore? Je crois avoir vraiment compris la raison qui te pousse a partir, mais te connaissant elle doit sûrement être bonne...

La voix du voleur était encore ensommeiller. Probablement avait-il été réveillé quelque instants plutôt lorsque le rôdeur avait pris les rations. À moins que son inconscient savait qu'il se passait quelque chose et qu’il devait absolument se lever?

- Il est certain que la Meute se verra grandement affaiblit sans toi. Surtout avec cette histoire qui se prépare près du mur... mais ne t'inquiètent pas... On va encore se sortir de cette merde comme d'habitude. On moins cela fera une bonne histoire à te raconter pendant une partie de révolution lorsque l'on se reverra... Oui Bérégon, on se reverra, tu n’arriveras pas à te débarrasser de nous aussi facilement.

Winsthroft se mit à rire après avoir dit cela.

- Prend la dague (en faisant référence a celle planter dans l'arbre devant Bérégon). Peut-être te sera-t-elle utile un jour. Peut-être même qu'elle te sauvera la vie... Dit toi que en plus, cela nous fera une raison de plus pour que l'on se revoie... Tu me la redonneras lors de notre prochaine rencontre.

Puis il prit une petite pause avant de finir en disant:

-Berd... n'oublie pas, si un jour nos chemins se séparent, on se retrouve auprès de Wulf! Peut importe se qui arrive, on se retourne a Wulf!

Ici, Winsthroft rappelais ce que Bérégon lui avait dit la dernière fois que les deux hommes s’étaient séparés... À l'époque ou Faolan était encore le terrible méchant a abattre.

Si as se moment précis Bérégon décidait de se retourner pour une dernière fois afin de voir son ami, il pouvait voir que Winsthroft était en train de sourire... chose qui n'arrivait pas très souvent depuis déjà quelque mois.

- À la prochaine Bérégon Artanis...

Décidément, le forestier était incapable de quitter discrètement. Il ne le dirait jamais, mais il aimait bien ses amis et de toujours leur dire au revoir lui faisait beaucoup de peine. Ses habitudes de solitaire le forçaient souvent à quitter et rare était ceux qui comprenait la mentalité d`un forestier. Il prit la dague que Winsthroft lui tendit tout en lui affichant un léger sourire en coin qui disparut assez vite lorsqu`il aperçu l`enfant de sa vision derrière son ami. Sachant très bien que c`était encore un jeu de Légion, il n`y porta pas longtemps attention. Malgré tout, le rodeur n`était pas assez subtile pour laisser son regard inquiet paraitre à ses amis.
Tout en jetant un coup d`œil sur son sac ou était serré le livre, le forestier envoya la main à Wulf et s`élança dans la foret pour disparaitre comme toujours.

Tout en courant comme il ne l`avait jamais fait auparavant, Beregon pouvait entendre la voix de l`enfant lui parler en anglais cette fois-ci…Légion avait prit un peu se sérieux:

-“Your born, You live and you die, there are no do over’s. No second chance if screwed up the first time. You will fail where all have always failed. You will never be the end of me. But there is still time to accept your real destiny. In time everything will happen as I have foretold... one by one they will die and you will live for me…”

Peut-être était-ce seulement le froid qui commençait à se présenter, mais un frisson parcourut le corps de Wulf et Winstroft…Avaient-ils entendu ce que Beregon entendait?

Un frisson parcourut l'échine de Wulf après le départ de Beregon. Elle gardait encore des traces de leur discussion qu'ils avaient eu quelques heures auparavant. Son visage affichait encore la lourdeur de sa destiné.

Inconsciemment, sa main caressait nerveusement le souvenir de Faolan qui trônait sur son galbe. Décidément les choses devenaient de plus en plus claires et de moins en moins faciles. Elle inspira profondément pour chasser quelques souvenirs douloureux et regarda Winsthroft.

Wulf: T'inquiète...Il reviendra lorsque le moment sera juste. Beregon a un excellent timming mais sa nature veut qu'il se ressource dans la solitude. J'espère juste que celle-ci ne le fera pas sombrer d'avantage. Le poids qu'il porte en est le nôtre aussi. Celui de la meute.

(silence)

Wulf: Et je te conseille de garder discret ce départ d'accord?.... Entre toi et moi, Beregon n'est pas loin derrière nous ou en éclaireur. Il fera surface en temps et lieux. Plusieurs ne verront pas ce départ du bon oeil surtout avec ce foutu livre!


La guerrière tourna les talon en enfouissant son souvenir sous sa chemise.

une fois de plus le convoi se remis en route. les prisonniers enchainer les uns derriere les autres. l'esprit des gens etait de plus en plus affaibli. un sombre nuage couvret les idées des prisonniers. Laure-Emanuelle se tenai toujours a la queue du convoi la tete baisser et les yeux triste et fatiguer observais de temps a autre les alentours. La comtesse esperais tant voir celui qu'elle aimait, elle n'avait pas le desir de poursuivre les prisonniers, C'etait trop dur pour elle. les robes les festiviter et les dinners en forest lui manquais. Ses idees enneigea ses penser elle ne voyais plus clair. Laure-Emanuelle se mis a courir vers la forest en tentant de s'echapper. Les gardes un peu confue la regarde partir et aussitot qu'il on remarquer qu'elle s'echappais il se mis a sa poursuite. La jeune Noble essaya du mieux qu'elle pu de s'enfuire mais les gardes avait beaucoup plus d'experience a courir dans les bois et il la rattrape en un rien de temps.


Un des gardes attrapa la comtesse pas derriere et la fit tomber a plat ventre. loin des yeux des autres mais les cris de la comtesse se virent entendre de tres loins.



- Lacher moi lacher moi .. .je ne veux plus ... laisser moi partir !!....

les gardes n'avait qu,un commendement c'etait de garder les prisonniers ensemble et les ammener a la porte. les Grades tenais Laure-Emanuelle de force pour la ramener vers les autres.

Le soleil se levait à peine lorsque wilson vint réveiller le reste du groupe pour les informer que la colonne se remettait en route. Éliam salua ses compagnons et questionna brièvement sur où se trouvait Beregon mais la question fut ignorée par tous.

Les bagages sur le dos tous étaient prêt lorsque qu'un cri soudain se fit entendre au loin. Un cri familier qui fit réagir Wilson. Mais Éliam lui sauta au bras.

Éliam: Non attend, tu pourrais causer notre perte à tous.

Wilson se resaisit et lentement le groupe s'approcha pour voir la comptesse se débattant dans les bras de deux gardes qui la trainait vers le reste des prisonniers.

Éliam: C'est quoi toute cette histoire? Ils devaient être escortés jusqu'au mur et non maltraités. Bérégon doit poursuivre notre formation militaire au plus vite si on veut s'infiltrer au bon moment.

Laure-Emmenuelle pleurait tout le désespoir de son corps lorsque soudainement Éliam vit du coin de l'oeil Klore accourir pour lui venir en aide. Son coeur cessa de battre un instant et rapidement détourna son regard l'air de rien tout en jetant un coup d'oeil vers Wulf espérant qu'elle n'est pas remarqué son moment de faiblesse.

Il se remire donc en route le moral un peu bas.

Wulf se tapis au ras le sol lorsqu'elle entendit le cri de la comtesse. Elle ferma les yeux en priant Brigid de donner à cette noble femme le courage de poursuivre cette quête. Chaque jours ils se rapprochaient du mur et chaque jour Wulf sentait en elle sa destiné grandir.

Du coin de l'oeil, elle vit Wilson réagir à la détresse de son amour et fort heureusement Éliam avait stoppé son élan. Curieusement, Éliam se retourna vers elle et d'un air coupable il renfonça sa tête dans son cou. Ce n'est que lorsque Wulf vit Klore accourir vers la comtesse qu'elle compris sa réaction. Wulf murmura: faiblesse du coeur....*soupir*

La guerrière en savait quelque chose, sa faiblesse pour Faolan lui avait presque causer la perte de la meute.

Sans laisser parraître à Éliam son amertume ou même sa jalousie, Wulf se releva et repris la route derrière Winsthroft.

Nienna walks along with the prisoners becoming more and more quiet with each passing day -- the journey taking its toll on her. She doesn't say much these days and keeps her head down. She is barely eating anything, even given the miserably small portions the prisoners are getting and stays close to Sir Francois most of the time.

When the Countess tries to escape, she briefly looks up, terrified and quickly brings her head back down as the guards start to drag her back. She cringes at the screams and keeps walking, slowly placing one foot in front of the next.

****
Comme à ses habitudes, Beregon s`était réveillé avant tout le groupe. Après avoir refait le feu, il réveilla l`un après l`autre les trois autres membres de la meute. Comme toujours, il commencait par Éliam puisqu`il était le plus facile à réveiller. Après l`avoir secoué quelque peu, celui-ci était déjà debout et le fixait droit dans les yeux. L`ancien serf prit une de ses dagues pour trancher le ventre de Beregon :

Éliam : Par moi tout commencera, et avec moi tu seras cependant toujours présent…

Sans même réagir face à la douleur de la dague, Beregon s’approcha de
Winsthroft qui était lui aussi debout à fixer le forestier. Tout en lui souriant, le voleur lui trancha la gorge :

Winsthroft : Je serai le coup décisif, sans toutefois jamais l`accepter…

Comme si rien n`était arrivé, le rodeur se tourna dans la direction de Wulf pour finalement sentir la lame complète de la guerrière lui transpercer le corps. Celle-ci avait cependant une larme qui coulait. Le coup avait été ferme tout en étant remplit d`émotions :

Wulf : Ma main te tuera, mais jamais mon cœur…

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Le forestier se réveilla en sursaut et surtout couvert de sueur. Décidément, ses rêves devenaient de plus en plus réaliste. Il pouvait encore sentir la douleur dans son ventre. Tranquillement il se retourna pour s`assurer que le livre était toujours dans son sac. Il fut énormément surpris de voir Nienna qui tenait le livre dans ses mains. Elle dévisagea le forestier pour finalement ouvrir le livre devant lui :

Nienna : You will die like everyone before you!!!!

Aussitot une forme démoniaque sortit du livre pour sauter à la gorge du forestier…

****

C`est ainsi que Beregon se réveilla à nouveau, complètement courbaturé de s`etre endormit sur la chaisse de ce cher Étienne qui l`avait acceuillit depuis déjà quelques semaines dans sa petite demeure de la cité de Cameria. L`hote était encore couché à cette heure-ci. Et comme à son habitude, le forestier se réveillait en plein millieu de la nuit, pour ensuite continuer ses lectures. À sa droite, on pouvait voir des dizaines de livres, tout aussi étranges l`un que les autres.

Le teint terreux de Wulf confirmait qu'elle n'avait pas bien dormi. Suivant derrière, puisque Wilson guidait le groupe dans la forêt; elle veillait à ce que personne ne suive leurs traces.

Le temps pluvieux et les nuits froides ne facilitaient pas leur parcous au centre de la forêt. Ils devaient garder leur distance des "prisionniers" ce qui les empêchaient de prendre la route.

Wulf murmurait à quelques reprises des paroles à Brigid ce qui l'empêchait de sombrer dans le souvenirs de ces rêves troublants.

Le forestier avait arrêté ses lectures depuis maintenant plusieurs heures. En fait , il n`arrivait absolument pas à se concentrer. Bien qu`il semblait avancer dans ses recherches, il ne pouvait s`empêcher de penser à elle. Évidemment, il pensait aussi à ses amis qu`il avait laissé depuis quelques semaines, mais Nienna était celle qu`y revenait constament dans ses pensées. Il ne comprenait pas vraiment comment il pourrait lui expliquer la charge que ce livre impliquait. Évidemment, elle semblait avoir ses propres démons à combattre, et le rodeur se demandait encore s`il voulait vraiment en introduire d`autres dans sa vie. Il faut croire que c`était un choix qu`elle devrait prendre elle-même. Peut-être même que le forestier s`inquietait pour rien puisqu`il ne savait même pas s`il allait la revoir un jour. Après tout, il était encore en territoire Devon et dieu sait ce qui ce passait tout au loin, vers le sud…