Firenze, l'enquête se poursuit

Cette petite escapade au centre de la forêt avait pour but de lier l'amitié et la confiance entre Éliam et Wulf. Elle savait que l'isolement dans des endroits peu sécuritaires avait comme effet d'accroître la coopération entre les êtres.

Les armes près de son corps, Wulf s'enroula dans sa fourrure et se laissa bercer au crépitement du feu qui veillait sur eux. Elle savait fort bien que le sommeil en région sauvage n'est jamais profond alors elle fut tirée rapidement de torpeur lorsqu'Éliam mentionnait Kaerian.


Wulf: Kaerian?? Elle n'existe plus. Il y a de cela quelques années....*silence* C'était une belle jeune fille... elle vivait dans Milandes et elle venait d'une famille remplie d'amour pour elle. On lui a enlevé son innocence de façon brusque et violente...et depuis elle appartient qu'aux vieilles histoires des Milandes.

Mais où as-tu entendu parler d'elle?


Soudainement, Wulf émis un grognement de colère.

Wulf: C'est Winsthroft qui t'en a parlé???

Elle se mit à jurer contre lui car il était le seul qui connaissait le vrai nom de Wulf.

Éliam saisit une fraction de seconde ne comprenant pas ce qui avait pu irriter la guerrière à ce point.

Éliam: Non non, Winsthroft n'a rien à y voir. Je ne savais même pas qu'il la connaissait.

Court silence...

Éliam: Je t'ai entendu nommer son nom dans tes rêves. Elle était surement très importante pour toi et je comprends que tu ne veulent pas en parler et je respecte ça.

Il se tourna sur le côté pour dormir et éviter de croiser son regard. Il savait qu'il venait de lui mentir mais au moins ça enlèverait tout doute de sur Winsthroft. Et lui éviter une bonne taloche.

Wulf n'insista pas et se retourna afin de dormir un peu.

Lorsqu'Éliam entendit un bruit , il se retournma et pu remarquer que Wulf n'était plus à ses côtés. Aucune trace de la guerrière n'apparaissait dans ce campement. La forêt nocturne commençait à se réveiller et des ombres rôdaient autour du campement.

Un peu pris de panique, son premier réflex fut d'essayer de se fondre dans sa couchette. Mais rapidement il se resaisie en pensant à Wulf dont la disparition l'inquiétait au plus haut point. Il devait trouver de l'aide afin de la retrouver. Beregon n'étant pas là il espérait arriver à atteindre l'auberge et quérir l'aide de Wilson et Nienna. Mais ne sachant pas trop comment s'y rendre puisqu'il avait fait le voyage la tête dans un sac, il espérait pouvoir resuivre les traces dans la neige.

Il patienta un moment puis d'un geste brusque il sauta sur ses pieds dégainant une de ses épées courtes et ramassant un bout de buche emflammée.
Ne voyant autre chose que des ombrages il s'élança en direction de l'auberge en courant le plus vite qu'il le pouvait.

Beregon afficha un léger sourire aux paroles de son ami, puisqu`il savait très bien que celui-ci avait raison par rapport à ses talents en ville. Il en profita pour débarquer de la branche, donna un coup amical sur l`épaule de son ami et continua son chemin.

-Tu as bien raison c`est une histoire qui ne m`intéresse probablement pas.

Malgré son manque total de politesse, le rodeur se retourna.

-Tu viens? Nous avons beaucoup à parcourir pour sécuriser le territoire...au fait, tu sais toujours aussi bien te battre?

Quoique c`était plutot confus, cette facon de parler était son approbation de la présence du voleur à se cotés. Beregon préférait totalement la solitude, mais pour surveiller les environs il était beaucoup plus logique d`avoir quelqu`un d`autre avec lui...et Beregon se dit à lui même :"En plus, Wind s`tun bon gars"

La débrouillardise, le courage et la loyauté voilà ce que Wulf voulait développer chez son ami. Tapis dans un bosquet, plus loin , Wulf attandait le passage d'Éliam. Elle savait qu"il possédait toutes ces qualités mais elle voulait le mettre à l'épreuve afin d'être entraîné.

Attentive aux bruits de la forêt et aux déplacements d'Éliam, Wulf sentit une créature lui renifler le mollet.

Très rapidement, Éliam se rendit compte qu'il avait perdu la trace. En fait, il ne savait plus quelles traces il devait suivre.
Tournant sur lui même avec comme seule éclairage le bout de bois enflammé, il réalisa que sol était couvert de trace allant dans toutes les directions. Que se passait-il?

Les ombrages apparaissant à l'occasion à gauche comme à droite et ne sachant plus par où se diriger, il plenta sa torche dans le sol et dégaina sa deuxième épée. Seule wulf savait à quelle distance et dans quelle direction se trouvait l'auberge.

Éliam: Wulf!?....... WULF!!!!????..... Réponds-moi!

Silence....

Éliam: Cessez de vous cacher et montrez-vous. Je ne me laisserai pas prendre sans au moins tenter de me défendre. (A voix basse)

Et s'il se trouvait à porter de voix de l'auberge?

Éliam: A l'aide !!!!! NIENNA je t'en pris!!!!

Silence total....

Soudain dans le silence désolant d'Éliam, des bruits de ferrailles se firent entendre. L'oreille avertie, Éliam pouvait s'y rendre facilement. Cependant, il fallait faire attention!


Un peu plus loin dans la forêt, wulf avait été surprise par une créature gluante et aux crocs impressionnants. Elle pouvait en juger la taille que par sa silhouette. Arsenant des coups d'épée afin de la repousser, Wulf tournoyait sur elle même et combattait avec ardeur. La bête se rua vers elle et fit perdre l'équilibre de la grande guerrière.

Sur le dos et un peu étourdie, Wulf évalua sa prochaine attaque.

Tout prêt de lui un son familier vint briser ce silence qui jusqu’à maintenant était la chose qui lui avait le plus glacé le sang. Beaucoup de créatures lui avaient donné des frousses épouvantables, mais ce silence était insupportable.

Le son soudain des métaux qui s’entre-choc le sortit rapidement de sa torpeur. Se tournant en direction du bruit il se fondit rapidement dans l’ombre d’un arbre.

Non loin de lui il entendit le son sourd, comme un étouffement et se dirigea à pas léger mais rapide dans cette direction.

Sur le dos et un peu étourdie, Wulf évalua sa prochaine attaque, lorsque soudainement la créature poussa un petit cri de douleur.
Wulf pu appercevoir, fichée dans l’épaule de la bête, la lame d’une dague brillant à la lueur de la lune. Puis une deuxième apparaître dans sa cuisse.

Du coin du l’oeil, elle pu appercevoir la silhouette d’Éliam debout, épées à la main, bravant l’ennemi.

Wulf se redressa et vit la silhouette de ce qui semblait être Éliam.

WULF: Bon... te voilà enfin!!

Éliam crut appercevoir un léger sourire sur le visage de Wulf. Celle-ci semblait heureuse d'être en plein combat. Rapidement, tandis que la bête se dirigeait vers Éliam, Wulf fit tourner son épée afin de lui donner un coup de grâce et peut-être même de trancher la tête de cette espèce de bête gluante.

WULF: Attention Éliam, elle risque de te tomber dessus!!!!!!


Inquiète Wulf observa la bête vasciller.... (toutoutoum)

Tout en vascillant, la bête s'effondra sur ses genoux.
Wulf pu voir Éliam empoigner la plus longue de ses lames à deux mains laissant l'autre se plenter au sol et d'un bon élan lui trancher la tête qui roula par terre. Le corps resta innerte dans la même position pendant quelques secondes avant de quanter et choir sur le côté à son tour.

Éliam se tourna pour faire dos à Wulf, tel qu'elle le leur avait enseigné lors des pratiques de tactiques de combat et scruta les environs.
Elle fut vraiment étonner de voir avec quelle force il avait frappé la bête. Le petit serf à tout faire de Sir François prennait de la force et s'endurcissait lentement.

Éliam: C'était quoi ça? Et qu'est-ce qui t'est arrivée?

Surprise de voir avec quelle force Éliam avait achevé la bête, Wulf ne pu retenir son expression d'admiration pour le petit serf. Il avait fait preuve de courage, de détermination et de loyauté.


Se redressant, WULF: Impressionnant Éliam! Tu sais dans cette forêt il y rôdent plusieurs créatures. Il faut toujours être prêts à faire face à l'imprévu et de refouler sa peur de l'inconnu.

La grande guerrière rengea son épée dans son fourreau et remis son bouclier sur son dos.

Wulf: T'as l'air inquiet?? Tu t'es fait du souci pour moi?.....

Éliam: Tu te moques de moi ou quoi?Je te croyais morte. Et si toi tu es morte ça veut dire peu de chance pour moi d'en sortir vivant.

Le ton de sa voix était comme tout le reste de lui même.... sur la défensive.
Il ne comprenait pas comment elle pouvait ranger ses armes et être aussi relaxe en lui faisant des sermons sur les danger que cachaient cette forêt.

Éliam: Tu n'es pas blessé au moins?

Il recula un peu puis se pencha pour ramasser sa deuxième épées et arracher du cadavre ses deux dagues. Il s'approcha de Wulf ensuite pour s'assurer lui même qu'elle ne lui cachait aucune blessure.

Éliam: Il faut retourner à l'auberge le plus vite possible. Et tu ne m'as pas répondu sur ce qu'était cette chose.

Wulf garda un silence; elle n'était pas blessée mais quelque chose l'empêcha de répondre.

Wulf: Je vois que tu doutes de mes compétences! Je ne t'ai jamais quitté Éliam........

Elle écoutait la forêt pour s'assurer qu'il n'y avait pas d'autres créatures.

Wulf: Je suis désolée. J'ai peut-être mal évalué ton courage. Peut-être que cette mise en scène était trop .... Mais je ne doute point de ta loyauté et saches bien que je te rends la même loyauté envers toi.

La guerrière commença à marcher vers l'auberge.

Wulf: C'est un slaad.. un espèce de crapaud géant.


Wulf puirsuivit sa marche en silence. Elle était à la fois fière de son apprenti et inquiète. Il gagnait beaucoup d'expérience, de force et d'habilité. Elle le considérait dès le début comme son égal mais maintenant il était comme un ami, un frère d'arme. Elle dû chasser ses pensées de leur éventuelle séparation. Et par une réplique très maladroite, Wulf tenta de détendre l'atmosphère.


Wulf: Euh..Une bonne bière chaude nous remettra les nerfs en place...

Éliam sentit que quelque chose n'allait pas. Mais quoi?
Il s'empressa de la r'attraper.

Éliam: Attends un peu. Quelle mise en scène? Es-tu en trein de me dire que tout ça était planné dans le but de me tester? T'as attiré cet affreux crapeau ou Slaad à nous volontairement?

Il passa en reprise tout le scénario dans sa tête...

Éliam: Tu vas me dire que cette chose n'était pas si dangeureuse que ça? Qu'elle fait plus peur par son apparence qu'autre chose? T'es complètement cinglée tu sais.

Éliam: Wulf... je n'ai jamais douté de tes compétences. Avoues par contre que pour que tu ne me répondes pas ce n'était pas bon signe. J'ai vraiment eu la chienne. Je ne suis pas le plus brave c'est vrai... mais jamais je ne t'aurais abandonné en me cachant.

Il avala un peu de travers sachant très bien que son premier reflexe avait été de disparaître sous sa couchette.

Éliam: Mais pourquoi dis-tu avoir mal évalué mon courage? C'est positif ou négatif ça?

Wulf se retourna d'un coup sec. Elle fut blessée par la remarque désobligeante d'Éliam. Peut-être n'était-il pas prêt à passer un test de suvie en forêt même pour quelques minutes. Peut-être avait-elle espéré trop de lui.

Wulf: Si j'ai orchestré toute cette affaire?? Vraiment à ce que je vois c'est de ma loyauté que tu doutes sans compter de mes aptitudes. Disons que cette créature édentée n'était qu'un extra à cette petite aventure.

Elle repris la marche sans lui jeter un regard jusqu'à l'arrivée dans le sentier où on pouvait voir les lueurs de l'auberge. Soudain, elle laissa fuir une dernière remarque:

Wulf: Mais au fait.....si j'avais vraiment été enlevée... S'il m'était arrivée quelque chose ... aurais-tu été à mon secours ou aurais-tu préféré fuir et retourner à l'auberge pour quérir quelqu'un d'autre?

Sur ces froides paroles, Éliam crut appercevoir pour une court instant Kaerian.

Sur les propos de la grande guerrière il sentit la honte l'envahir et baissa la tête.
Elle semblait poser la question avec de si grandes attentes dans les yeux. Éliam aurait préféré lui mentir. Pour la première, Éliam réalisa qu'elle pourrait ne pas être innateignable. Qu'elle pourrait, aussi forte soit-elle, avoir le coeur briser par ses propos. Il compris qu'il venait déchouer le test et que son silence comme la vérité l'avouait à l'échec.

Il croyait que la vue de l'auberge lui serait rassurant et qu'il se sentirait en sécurité. Pourtant ce ne fut pas du tout le cas. Soudainement il serait retourné avec Wulf à ce feu de camp comme font les vrais aventuriers. Il cessa de marcher....

Éliam: Pendant un instant j'avoue avoir voulue disparaître. Mais la peur qu'il te soit arrivé de quoi m'a donner la force de me relever et braver l'ennemie espérant qu'il ne soit pas trop tard. Je t'ai appelé mais tu ne me répondais pas. J'ai cherché mais..... je me suis perdu dans toutes ses traces. (c'est pas ma faute j'ai pas le feat Track ) J'avoue avoir échoué ton test, mais je crois tout de même avoir appris quelque chose. Ne me retourne pas à Sir François maintenant je t'en pris.

Arrivés à la porte de l'auberge, Wulf laissa Éliam entrer en premier. Elle le regarda d'un air convainquant et plein d'assurance.


WULF: Éliam, je suis femme de parole et j'ai un entente avec Sir François dont je ne compte pas me défaire. Crois-tu que l'échec me permettrait de laisser tomber quelqu'un en qui je crois fermement? Décidément....Éliam...tu me juges très mal..... Vas te réchauffer et prendre une boisson chaude afin de te remettre de tes émotions.


Wulf lui donna quelques pièces d'argent et tourna les talons. Dans l'ombre, elle s'engouffra sans regarder derrière.

Décidément Éliam ne comprenait plus rien. Encore sous le choc de cette mésaventure et un peu désapointé de cet échec, il entra la mine basse. De son côté, Wulf venait de changer d'attitude complètement. Le coeur presque en pièces, elle c'était remise en route et avait gardé le silence jusqu'à l'auberge. Et soudainement elle se montrait tout à en contrôle et assuré, redevenu la femme forte et sans faille avec qui il avait voyagé depuis presqu'un an maintenant.

Est-ce la peur que quelqu'un puisse remarqué sa faiblesse qui la poussait à agir comme ça? Devait-il tenter de convaincre Sir François de le reprendre libérant Wulf de ses engagements et son fardeaux?

Il devait en avoir le coeur net. Pas question de la laisser comme ça. Le pire qui pourrait arrivé est qu'elle veule d'elle même le retourner à Sir François.

Dans la noirceure de la nuit et le silence de l'auberge endormie, Éliam regarda les deux pièces dans sa main qui reluisaient à la luer des flammes restantes dans le foyer. Est-ce que ce qu'il croyait être une amité ne valait pas plus que deux pièces d'argent? Il interpella Wulf qui disparaissait dans l'ombre.


Éliam: Wulf attends! Je ne te juge pas... j'essaie juste de mieux te connaitre. Tu me parles de loyauté mais j'ai l'impression que tu ne me dis pas tout. Je ne te comprend plus. Je sais que tu crois en moi mais tes attentes sont peut-être trop grandes. Tu voudrais que je sois ton égal? Etre fort et ne jamais montrer mes faiblesses? Dans ce cas nous ne serons jamais à égalité. Je ne suis pas un dieu, je suis un humain avec toutes les forces et les faiblesses qui lui ont été léguées. Tu es humaine toi aussi. Ce n'est pas normal de refouler toutes ces émotions. Je suis désolé que tu croyais que je puisse être à la hauteur de tes espérences. Je me suis battu toute ma vie pour avoir une petite place dans ce monde. Et pour la première fois de ma vie je sentais que je devenais quelqu'un. Au réveil de Sir françois demain je le convaincrerai de briser ce contrat et de te laissé partir.

Il s'approcha du feu et le brassa un peu afin d'en augmenter les flammes. Ainsi il pourrait voir la réaction sur le visage de Wulf et peut-être sa vrai nature....

Elle paraissait forte et pourtant si douce à la lueur des flammes. Wulf n'affichait aucune amertume lorsqu'elle vit Éliam s'approcher d'elle et elle posa un regard tendre et divin sur le pauvre Éliam.

Wulf : Pardonne-moi Éliam... Je ne suis pas très douée pour ouvrir mon coeur ni pour entretenir des relations harmonieuses. C'est vrai... que j'aime mieux afficher ma nature légendaire qu'autre chose. Cependant, sache que je te considère comme égale non pas en force mais, en tant qu'homme libre. Lorsque j'ai demandé ta liberté à Sir François...c'était parce que j'avais vu en toi la soif d'aventure, le désir d'apprendre et de découvrir un monde au-delà que de servir un maître. Tu es maître de toi-même. Ta fureur me fait penser à celle que je gardais en moi avant de quitter le village de Crylayn....

Pour un instant, la guerrière s'arrêta et étudia l'air d'Éliam. Finalement, elle s'approcha de lui doucement.

Wulf : Oui.. tu as raison, tu es humain.....et tu t'es taillé une place plus importante que tu ne le crois.

(silence)

Wulf: Peut-être cette escapade en forêt était trop pour toi. Mais je t'avoue que le Slaad ne faisait pas partie du plan. Tu as un don Éliam et tu dois te faire confiance et l'exploiter. Je ne veux pour rien au monde éteindre ta flamme de l'aventure. Chacun contribue à sa façon.

À ce moment, elle aurait aimé le toucher ou poser quelque geste pour le rassurer. Elle lui dit doucement et d'une façon des plus honnête:

WULF : Je te considère comme un membre de la meute que tu sois libre ou pas..... Ma loyauté envers toi est égale à celle que je porte à Winsthroft, Beregon, ma mère ... heu... mes parents. Je suis désolée si ce que tu connais de moi ne te suffit pas...après toutes ces légendes qui courent sur moi, il est peut-être difficile d'être autre chose que ce que les gens espère de nous. Tu peux me poser tes questions, Éliam... et je répondrai en toute vérité, car je te fais confiance.

Wulf continuait son discours d'un timbre de voix doux et certain.

Wulf: Maintenant, je te supplie, à mon tour, de ne pas rompre le contrat que je porte, il est le plus beau fardeau que j'ai eu depuis quelques temps. Éliam ((elle lui sourit)) tu n'es pas un fardeau car, ce n'est pas le nom que je donne à un ami....reste...

Demeurant assise aux côtés d'Éliam, Wulf attendait la réplique.

Éliam garda le silence quelques secondes. Ne pouvant plus contenir sa joie et son soulagement, un grand sourire illumina son visage.

Éliam: J'ai pas l'intention de te bombarder de question... pour le moment . Je crois que tous les deux on aura échoué et appris de quoi aujourd'hui. Je suis heureux dans la peau d'un aventurier et je t'avoue que la fin du contrat m'effraie un peu.

Éliam: Là je crois qu'on est fatigué. On devrait aller se reposer un peu et demain sera le début d'une nouvelle amitié.

********************************
Le lendemain matin, ne pouvant rester plus longtemps dans cette auberge, Sir François proposa de se diriger vers le domaine d'un de ses amis qui pourrait peut-être les éberger jusqu'au printemps.

Sir Francis Desmarais était un riche marchant qui avait fait sa fortune dans la culture du cotton. Possédant une terre dans la ville-état de Turres, sur les abords de la mer, Sir François espérait y trouver de l'aide.

Firenze est un pays de grandes pleines et de forêts profondes, parsemée de lacs et rivières. Plusieurs vacanciers de tous les coins du continent y viennent pour se reposer. C'est un endroit pittoresque et tranquille si on se tient loin des intrigues de la ville. Les renards et les lapins y sont abondants et leur chasse est un sport national. Les étés sont chauds et humides et les hivers y sont extrêmement doux et n'ont presque jamais de neige.

Une fois à Turres, étant tout prêt de la frontière avec La Rochelle, quelques personnes furent deployées pour retourner au Château auprès de Dame Emmanuelle afin de l'en informé de la situation et la r'assurer sur la situation de son marie.

****Quelques semaines plus tard...******************

Après avoir terminé l'hiver sur les terres des Desmarais, le printemps se pointa très rapidement.
Plusieurs personne, dont Éliam, ne tenaient plus en place et attendait avec impatience le retour de Portos avec les nouveaux indices les remettants sur la traces de ce Loup-Garou. Il n'en pouvait plud de voir jour après jour tous ses esclaves qui travaillait la terre pour la prochaine saison du cotton qui s'annonçait. A quelques reprise il c'était joint à eux apprenant ainsi la culture de ce qui servirait bientôt à fabriquer les grandes robes et costumes de ses snobs qui se pavanait en ville.

Il avait maintenant développé une très grande amitié avec Wulf et ne lui avait reposé aucune question sur sa vie antérieur jusqu'à ce jour. L'entrainement rigoureux se poursuivait et Éliam était devenu un homme plutôt costeau pour sa grandeur.

Étendu au pied d'un gros rocher (et non d'un arbre ), il profitait du soleil lorsqu'au loin il pu remarquer un escorte de cavalier s'engager dans la grande allé menant au domaine.

(Ben t'as pu le choix il faut que tu écrives )

Depuis deux jours Wulf n'était pas rentrée au manoir Desmarais. Elle avait délaissé l'entrainement d'Éliam et semblait avoir quitter un certain matin pour la ville. Les serviteurs pouvaient confirmer ce dernier fait.

Elle avait laissé aucune note ou message personnel adressés à Éliam lui faisant part de son soudain départ. Peut-être qu'elle n'avait pas envisagé de rester en ville aussi longtemps? ou peut-être elle n'avait pas jugé important de mentionner à Éliam toutes ses allées et venues. De plus, il consacrait beaucoup de son temps aux champs ces derniers jours.

Mais Wulf était une femme libre et peut-être que son absence passerait quasi innaperçu!

Wulf se dirigea vers le centre de la ville de Turres. Cette ville portuaire était riche et beaucoup de marchands y étaient installés afin de vendre leurs plus beaux trésors. Sur la place publique l'on pouvait voir les tréteaux réservés aux enchères d'esclaves.

Wulf leva le nez sur cette pratique marchande, elle ne pouvait s'empêcher de songer à Éliam. Wulf détestait que l'on prive un homme de sa propre destiné par l'esclavage.

La guerrière décida de se rendre à la taverne The Mermaid, dès qu'elle entra un silence quasi divin envahit la place et l'on pouvait entendre ici et là : Wulf.. it's Wulf. Mine de rien, la femme se dirigea vers une table où elle fut rapidement accueilli par l'aubergiste. Celui-ci fut très heureux et impressionné de recevoir dans son établissement celle qu'on surnomme la louve.

-Is it true? You are the one who we call Wolf?
-....


Lorsqu'elle entendit son nom, Wulf hocha la tête positivement et lui fit un sourire.
Certains s'approcha d'elle et ils semblaient attendre quelques histoires de ses derniers exploits. Mais Wulf qui raconte rarement elle-même ses exploits fut soudainement envahie par des passants, des habitants et des voyageurs de Turres.

Wulf: Merci de votre accueille mais j'aimerai bien qu'on me serve à boire avant!
Aubergiste: no problem.. Lady Wulf!!!

Aussitôt, une cervoise bien tiède fut déposée sur la table. Plus la soirée avançait plus son état d'ivresse augmentait. Dans cette état, elle raconta elle-même ses aventures avec passion et humour. Tous ses auditeurs furent enjoués et l'atmosphère de la taverne tourna rapidement à la fête. Des rires à gorges déployées explosaient de l'auberge et Wulf de plus en plus ivre se laissa caresser d'admiration par son auditoire.

Et c'est là que nous avons vu pour la dernière fois Wulf. Son état d'ivresse l'aurait-elle affaibli au point qu'elle se serait laisser embourber par n'importe quel homme? Avait-elle le goût de Wulfer que l'aubergiste l'a laisser reprendre ses esprits dans une petite chambre? Après cette nuit, Wulf n'était pas rentrée au manoir Desmarais.

La femme gravit l'escalier d'un pas las et lourd, ses rondeurs et l'âge lui allaient bien. Cette femme d'aubergiste affichait la sagesse et l'expérience. Au sommet des escaliers, elle déambulait dans l'étroit corridor, s'arrêtant à chaque chambre afin de veiller au comfort de ses invités. Plusieurs avaient déjà quitté mais la chambre occupée par la légendaire Wulf demeurait close.

La vieille dame gogna afin d'offrir de l'eau fraîche et de nouveaux draps à la grande guerrière. Sans réponse, l'hôtesse osa entrouvrir la porte afin de s'assurer que la femme était toujours locataire.

Gunelle: Dame Wulf, Dame Wulf .. c'est Gunelle. Je viens changer vos draps et vous apporter de l'eau fraîche pour votre toilette!

À noter que ce service galant n'était pas offert à tous les clients. Mais Wulf était bien connue et sa présence rassurait l'aubergiste ainsi qu'elle lui assurait la visite de plusieurs clients. Ce n'est pas tous les jours qu'une légende couche chez soi!

La vieille Gunelle ouvrit la porte un peu plus afin d'apercevoir son invité. Le spectacle qui s'offrit à la pauvre femme lui coupa le souffle et d'un geste inconscient, elle laissa tomber le vase remplie d'eau. Le son explosif de la céramique qui heurta le sol éveilla Wulf.

La chambre était sans dessus-dessous, les draps tachés de sang étaient étalés sur le sol, et la fenêtre entrouverte laissait des lambeaux de rideaux danser dans la brise matinale. Wulf, qui avait entendu la vase casser sur le sol, s'était assise dans le lit et elle avait tenté, tant bien que mal, de couvrir son corps nu.

Gunelle: Dame Wulf ... Dame Wulf... vous êtes vivante?? Par Dieu!! On a été attaqué!!! On a été attaqué!!!

Wulf se prenant la tête comme au lendemain d'une nuit bien arrosée.

Wulf: Shuut.. Gunelle.. je vous assure que tout est bien.. je suis seule... et vous êtes sauve...

La guerrière regarda la chambre d'un air perplexe et compris rapidement le désarois de son hôtesse. Elle s'enveloppa dans un drap et pris Gunelle par les épaules.

Wulf: Gunelle!!! ma chère... je vous assure que je m'occupe de vous rendre la chambre telle qu'elle était à mon arrivée. Je suis désolée de ce.. humm.. surprenant spectacle. Laisser moi le temps de me rafraîchir , de me vêtir et je veillerai à ce que ces assaillants ne remettent plus pieds dans votre auberge!

Ni comprenant rien, Wulf avait tenté de calmer la pauvre dame et l'avait gentiment retourné aux cuisines.

Fermant la porte derrière elle, Wulf grimpa dans le lit et demeura silencieuse.

Pendant ce temps à l'auberge à la frontière de LaRochelle et Firenze

Les cavaliers firent un vacarme si fort que tout les habitants de l'auberge les entendirent arriver. Tous armés de gros bouclier, épées, masse et lance, quelques uns avec des arbalettes, mais tous portaient une armure lourde comme on ne voit que très rarement de nos jours à LaRochelle, fins prêts pour la guerre.

Ils s'approchèrent à vive allure du paysant qu'ils virent couché au pied d'un rocher. Éliam aurait bien voulut se lever et courir à l'auberge, mais leur avance fut si vite et si bruyant qu'un moment de paralysie fut tout ce qu'il fallut pour que les cavaliers l'entourent.

De plus prêt Éliam put voire que les huits cavaliers avaient presque tous l'air jeune, ils portaient chacun une tabarde blanche salit par la route, et le plus jeune d'entre eux (pouvait-t-il avor plus que 15 ans?) portait une bannière à la même héraldrie que les tabardes.

Le plus vieux des cavaliers, qui était évidemment leur chef, un vieil homme dans la cinquantaine avec une grosse moustache poivre et sel interpelat le serf:

-Toi le fénéant vient ici qu'on te cause

-Tu habite cette auberge?

-William, notre porte étandard, nous rapporte qu'un dangereux criminel serait dans les environs. Un sorcier, en ligue avec les forces maléfiques des forêts. Aurais-tu vut quelque chose de suspect pendant ta route ici, ou à ton arrivé?

Éliam reguarda William, et celui-ci lui dit quelque chose. Il lui semblait l'avoir vut auparavant... dans d'autres auberges pendant leur parcour... Avaient-t-ils été suivit?

À la mention d'un sorcier en ligue avec les forces maléfique de la forêt, Éliam pensat tout de suite aux driades.

-Dernière petite question avant qu'on te renvoit à ton maître, qui risque de ne pas être content de ta fénéance soit dit en passant, aurait tu vu cet homme.

Puis il déroula un parchemin, sur le parchemin, le dessin d'un homme, assez jeune... L'image rappelais quelqu'un à Éliam, mais ces dessins étaient toujours si mal fait, si vague, pourtant Éliam put être certain de le connaître.