Draioch

Wulf demeura silencieuse , laissant Garan s'expliquer devant ses serfs. Mais avant, elle laissait filer inconsciement entre ses lèvres un murmure:

-je suis venue jusqu'ici...


Le gros villageois incrédule s'approcha de Garan, tassa la guerrière et demanda à son seigneur puique son retour avait changé de but, allait-il reconstruire le domaine et reprendre les affaires à Draiorch?

Wulf se retira afin que le seigneur règle ses différents avec son monde. Elle l'attendrait à l'auberge.

Tout en répondant à Gontrand dit ''Lourdeau''Garan regardait Wulf s'éloigner.
- Non mon cher je ne reste pas, je sais ce que je voulais savoir maintenant! Parcontre, vous pouvez reconstruire parce que je vais revenir un jour pour poursuivre là où tout c'est arrêté il y a trois ans.

Il laissa couler le reste de la journée à laisser ses ordres et partit ensuite vers l'auberge. Lorsqu'il entra, il vit Kearian et Lilaké assi à table pour le souper et alla à leur rencontre...

Les bourdonnement s'intensifièrent dans l'auberge, certains se donnèrent des coups de coudes en voyant entrer cette guerrière . Selon les légendes, elle correspondait à celle qu'on appelait la Louve. Le nom de Wulf était sur toutes les lèvres. Plusieurs ne croyaient pas qu'elle s'aventurerait dans les terres de Draiorch. Les habitués se demandèrent ce qui avait bien pu attirer la louve chez les dragons. D'autres plus courageux tentèrent de capturer son regard sauvage et même lui adresser la parole.

Heureusement que la compagnie de Lillaké suggérait que les deux femmes étaient en grande conversation et que nul n'osait les interrompe.

-Alors Lillaké, maintenant j'imagine que t'as hate de regagner Larochelle? et de retrouver le confort de Win?

Soudain un silence passa. Lorsque Wulf leva les yeux, elle le vit là, sur le seuil de la porte. Draiorch lui allait bien. Ses yeux acier contrastaient avec son teint bronzé par la l'aventure. Sa carrure ressortait parmis les ivres paysans atablés autour de lui. Cette fois, Kaerian le voyait pour vrai.

Lillaké lui signala son emplacement et Wulf du détourner son regard afin de camoufler ses joues rougies par ses pensées sucrées

-Alors Lillaké, maintenant j'imagine que t'as hâte de regagner Larochelle? et de retrouver le confort de Win?

Lillaké souri en entendant cette question. Elle prit une gorgé de son verre et répondit:

Pas vraiment non... Ce que je veux dire c'est que oui j'ai hâte de revoir..humm! Elle dit tout bas: Winsthroft, mais je n'aime pas du tout le manoir, n'y les gens qui y vivent. Ils sont tous froid et méchant. Je crois qu'ils sont tous aussi tordu que l'ancien marquis de Sadis. Encore tout bas: Et puis il se passe des choses bizarre dans le manoir... je peux le sentir.

Et toi maintenant, tu retourne à Larochelle, que vas-tu y faire?

Elle vit entrer Garan et après qu'il eu repéré les deux femmes s'avança vers celles-ci.

Tien voilà Garan qui vient d'entrer! Elle fît un signe de la main tout en affichant un sourire radieux à l'imposant guerrier, de venir les rejoindre. Du coin de l'œil, elle remarqua que Wulf commençait à rougir mais fît comme si rien n'était.

Salut vous deux, je suis venu pour vous dire que je part demain matin...

Wulf inspira profondemment afin de calmer la louve qui voulait hurler et bondir sur Garan afin de le déchiqueter en mille pièces. N'avait-il pas saisit l'importance qu'elle lui donnait et des difficultés qu'elle a du surmonter pour le quérir? Et le voilà, homme de Draiorch se pavanant tel un seigneur de la place, froid et pratico-pratique, annonçant tout bonnement son départ comme si la Louve et Lillaké n'avait pas d'importance pour le voyage du retour. Elle cherchait quelque indices dans sa mince nouvelle. **Je suis JUSTE venu pour vous dire que JE pars demain....*** Les mots étaient comme un boulet attaché à sa cheville qu'on venait de lancer dans un gouffre. ** je suis juste.... Il n'y avait donc plus rien à espérer??

Ayant subitement perdue l'appétit, fulminante et sauvagement vexée, Wulf poussa la chaise derrière elle d'une force soudainement surhumaine, laissa tomber sa braoule, prit une seconde inspiration et laissa filer entre les dents.

-Jvais être dans ma chambre.....

La rage l'aveuglant, elle se détourna afin de se diriger vers l'escaliers mais se heurta contre le fort poitrail de Garan...

Salut vous deux, je suis venu pour vous dire que je part demain matin... si vous êtes prête à retourner à Larochelle. Je repsrt avec vous Si ton offre tiens toujours??? Dit Garan en rassoyant Wulf sur son banc.

Rougit par la honte ou par la rage, Wulf fut saisie et remise sur sa chaise. Elle n'eut qu'envie de hocher sa tête en guise d'approbation pour quitter Draiorch avec Garan. Laissant Garan s'installer à leur table tandis qu'il faisait signe à la serveuse de lui apporter une pinte, Wulf tenta de se calmer...

-Alors...tu couches ici??

La guerrière roula ses yeux après que ses mots se soient échappés et elle essaya de camoufler toute invitation qu'aurait pu sous-entendre Garan. Wulf se repris.

-jveux dire que t'as pris gîte ici?? tu sais que... jveux dire qu'il y a façon d'être économe.. quoi que je doute qu'un seigneur des terres locales aurait besoin de débourser!! Arrgggg... ce que je veux dire... AH! Lillaké
aide-moi.. tu sais ce que je veux dire?? non .. biensûr que non .. je suis désolée Garan.. jvoulais pas.. ben c 'Est pas que je voulais pas .. c'est que....

Laissant un soupir, Wulf laissa la conversation en suspend afin de pas se caler d'avantage et pris une longue gorgée de bière aux épices qui venait d'arrivée sur la table.

( )

L'auberge était faite à la manière de Draioch: un amas de roches qui ressemblait quelque peu à un caveau. Le feu qui venait de l'âtre de la cheminé était petit et était apprêté de façon à faire que très peu de fumée, question de ne pas attirer les dragons.

De l'autre côté de la minuscule fenêtre couverte de cuir et de la petite porte de bois massif on entendit des sabots de chevaux ainsi que leurs souffles éreintés. Des cris de surprise se firent entendre ainsi que des voix d'hommes qui criaient des ordres. La porte s'entrouvrit d'un violent coup de pied avant de laisser un grand homme. Celui-ci balaya rapidement la pièce avant de poser son regard sur Garan. Il entama le pas avant de s'arrêter devant lui. Brusquement, en guise de salut, il leva son poing jusqu'à sa poitrine armée de cuir bouilli.

- Monseigneur, nous sommes soulagés de votre venue.

Qu'est-ce qeu je peux faire pour vous? et si ma venu vous soulage que fera mon départ?

(aye laissez-moi mes K-10 neries bon!!)

Wulf laissa Garan discuter avec son homme et se retourna vers Lillaké. Elle ne perdit, cependant, aucun détails de l'échange des deux hommes.

-Lillaké, jsuis de mauvais poils. Ça l'air que l'aubergiste m'a fait préparer un bain en guise de reconnaissance de la hummm.. Légendaire Wulf... *petit sourire de satisfaction* J'ai pas envie de me taper un discours politique et je sais qu'au retour on n'aura pas la chance d'avoir un gîte aussi accueillant. S'il y a un problème tu sais où me trouver.

La guerrière tenta de se faufiler discrètement.

Lillaké regarda la grande guerrière se lever de table et lui fît un signe de la tête pour lui signifier qu'elle avait comprit. Elle soupira et continua de manger son potage tranquillement. Du coin de l'œil, elle vit passer une ombre noire furtive dans la coin de la salle. Elle leva brusquement la tête pour lui faire face mais ne vit rien. Un frisson parcouru son corps et elle décida d'aller s'assoir en face du feu. Elle ne s'occupa des différents regard qui la dévisageait alors qu'elle prenait place devant le feu. Elle était toujours mal à l'aise lorsqu'il y avait beaucoup de monde. Ça lui rappelait de mauvais souvenir. Elle soupira et plongea son regard dans les flammes. La lueur des flammes faisait miroiter la dent de dragon qui pendait à son cou.

Le contact fut si violent que Wulf vit du noir pour quelques instants. Ce n'est que lorsqu'elle reveint à elle que la guerrière réalisa qu'on l'avait trainé hors de l'auberge jusque dans la ruelle. Ormis les bourdonnements dû au coup qu'on lui avait arsené, elle pouvait entendre encore l'écho des gens à l'auberge.

-Bon.. faut croire que le bain chaud devra attendre!

Et elle se leva lentement en frottant sa temple endolorie. Autour d'elle se tenait 4 hommes aux yeux remplis de vegeance. L'humeur de Wulf ne s'amiliorait pas....de soudaine crampes au ventre lui rappelait
qui elle était vraiment maintenant.

(homme 1)- Hehe...faut croire que la légende est fausse!
(2)- La grande guerrière dont il faut se méfier!!!!
(3)-Ouep...on va te payer un petit souvenir Dame Wulf!!!!
Le quatrième homme, un peu plus mince que les 3 autres abrutis avait l'oeil vif et fixa avec une joie contemplative la guerrière encore un peu étourdie.

-Tu sais Wulf..il y a des souvenirs qu'on ne veut pas oublier, et toi ben t'es une de ces femmes qui m'a marqué. (rire)

Wulf reconnu cet homme qu'elle avait défié autrefois, ce seigneur qu'elle avait réduit en pièces et humilier devant ses serfs faute de justice.

Wulf- J'aurais du t'éliminer avant que tu ne plonges dans la chute aux âmes perdues.

Maintenant Frederick DeLatour, ancien seigneur devait vivre en cachette puisque hors la loi depuis que Wulf l'avait démasqué et combatu ses hommes, il était réduit à vivre comme un criminel en fuite.

Fred- Maintenant nous sommes prêts à t'accueillir Dame Wulf....

L'homme qui se tenait devant Garan eut un regard incrédule avant de poursuivre.

- Depuis votre départ, vos serfs se sont fait approprié par Seigneur Hartley. Je ne sais pas si ils réussirons à survivre cet hiver. Hartley ne s'inquiète que de son château qu'il construit et les villageois meurent de faim. Il force les chevaliers à châtier ceux qui ne suivent pas ses ordres. C'est immonde. Ce sont vos serfs Seigneur Garan. Vous êtes le seul survivant de votre famille. Vous êtes le seul qui puisse apporter de l'espoir à ces gens.

Le vieux guerrier posa sa main sur l'épaule du plus jeune.

- Je vous ai vu grandir Garan, je sais de quoi vous êtes capable. Ne faites pas honte au souvenir de votre père en laissant ses gens sous l'emprise de Hartley.

Wulf eu de la difficulté à retenir un bruit de dédain. Cette ordure tentait de lui faire vivre une mésaventure? Elle? Pfff! Sentant la colère monter, Wulf souri aux hommes qui la guettait. Ce serait eux qui passeraient un mauvais quart d'heure. L'adrénaline parcouru son corps et elle se prépara à châtier la vermine. Puis, elle ressenti un pincement et une vague de douleur lui parcourir l'abdomen. Un nuage de blanc vint encrasser son regard. Wulf émit un cri de rage.

***

Dans l'auberge, les gens entendirent un bruit inhumain. Lilaké et Garan eurent le temps de se regarder un instant avant de se précipiter à l'extérieur. Garan bousculant le chevalier qui lui avait demandé son aide. À l'extérieur ils trouvèrent leur amie, couverte de sang, empoignant un homme avant d'entendre le "crac" résonnant de son cou. La tête de l'homme roula sur sa poitrine. Avant de revenir à elle-même, la guerrière émit un feulement en direction de ses amis.

Lillaké regardait la scène, éberluée. Wulf venait tout juste de brisé le cou de cet homme sans même sourciller. Puis se feulement en leur direction... ça donnait froid dans le dos. Instinctivement, elle recula derrière Garan et les autres guerriers qui étaient sorti en même temps qu'elle.

Elle fit quelque pas et disparu dans la noirceur d'une allée sans détourner le regard de la grande guerrière.

Wulf resta figée et stupéfaite par son geste violent et puissant.

-Garan?

Murmura-t-elle en un souffle.

Lillaké revint avec les chevaux. Elle passa à côté de Garan qui regardait Wulf, complètement figé. Les chevaux étaient dur à maîtriser, la panique se lisait dans leur regard. Le sang ou autre chose les faisait paniquer.Elle savait qu'on devait faire vite avant que quelque chose de plus grave se passe encore... des plans pour finir attaché à un poteau et donné en pâture aux dragons.

Je crois que nous devrions partir tout de suite. N'attendons pas que les autorités locale et surtout, la population nous tombes dessus.

Elle tendit les rênes à Garan et Wulf.

Wulf, encore sous le choc, pris les rênes et enfourcha
son destrier. Celui-ci un peu effarouché d'avoir sur lui
la louve piétina nerveusement le sol. La guerrière se pencha
et lui murmura quelque mots à l'oreille et la bête se calma.

Un truc que Beregon lui avait appris. '' le murmure de la jument ''

Lillaké dont l'angoisse l'envahissait de plus en plus, regarda Garan et lui dit:

Nous partons, rentrons vite à Larochelle avant qu'autre chose arrive.
La situation ravivait en elle quelque chose qui s'était passé, quelque chose qu'elle avait fait... mais quoi... elle savait juste qu'elle avait déjà vécu cette situation et qu'un sentiment de panique l'envahissait peu à peu.

Elle regarda Wulf qui semblait parler à l'oreille du cheval. Lillaké leva un sourcil mais ne dit rien..... elle avait vue des choses plus bizarre.

Sans un mot, son cheval s'élança dans la nuit laissant derrière elle Draioch et ses fantômes pour retrouver Winsthroft.