En route

Le convoi marcha pendant de longues heures et Wulf mena la marche jusqu'à une clairière où elle s'arrêta pour un bref instant. Elle marchait toujours loin devant le reste du groupe et semblait déterminée malgré une froideur dans son regard. Neutre et complètement détachée de ce qui se passa derrière elle, elle écoutait quand même les directions que Beregon lui proposa de prendre suite à ses reconnaissances de terrain.
Elle allait emboité le pas lorsque soudain elle sentit une main inquiète et attentionnée se poser sur elle. Elle reconnaissait cette attention, c'était Éliam qui l'implora de cesser la marche pour une heure ou deux afin de reposer les autres. Elle se contenta de hocher la tête, elle se retourna et fit un signe pour dire au convoi qu'une pause sera prise dans cette clairière.

Laissant derrière elle Éliam, Wulf s'avança dans l'herbe haute.
Elle caressa de ses paumes les sommets dorés de ces tiges d'orge qui dansaient au rythme de la brise. Elle ferma les yeux, tenta de communier avec la nature et l'esquisse d'un sourire apparut sur ses lèvres. Les sens naturels de Wulf furent tous éveillés, elle pouvait entendre les voyageurs discuter plus loin, sentir l'odeur musquée d'Éliam mélangée à celle des pins qui guettaient l'orée du bois.

Sachant qu'ils étaient en sécurité pour l'instant, Wulf se détourna croisant au passage Éliam;

Wulf: Ils seront en sécurité ici, dis leur qu'on s'arrête pour 2 heures ensuite, il faudra se trouver un endroit plus couvert pour la nuit.

Sur ces mots, elle poursuivit son chemin, s'affala sur une souche et termina de tanner sa nouvelle peau.

Winsthroft était assez pensif depuis quelque temps. Presque comme s'il était constamment dans la lune. Contrairement à ce que ceux qui ne le connaissait pas vraiment pouvait croire, il restait malgré tout sur ces gardes et ne se laissait pas surprendre.

Lorsque le groupe s'arrêta pour une pause, Winsthroft déposa son chargement sur le sol et alla tranquillement rejoindre Wulf. Celle-ci put facilement reconnaitre le son des pas de son ami d'enfance puisqu'il n'essayait aucunement de se caché. Il s'assit aux cotés de la guerrière légendaire et tout en contemplant le ciel dit :

- Et si tu me disais se qui te tracasse à se point Wulf?

Après avoir dit cette phrase, Winsthroft se tourna la tête afin de pouvoir regarder sa soeur directement dans les yeux.

Lorsque Winsthroft lui regarda l'âme au travers les yeux, il pu revoir sa bonne amie d'enfance: Kaerian. Wulf lui fit un petit sourire moqueur et d'un ton simple et serein, elle lui répondit:

-Rien me tracasse mon cher Win, je suis bien et envisage nos prochaines batailles avec joie. Brigid veille sur moi et ...

Elle s'interrompit momentanément afin de saluer de la tête Domino qui passait par là. Ensuite son regard reveint vers Winstrhoft qui avait perdu l'image de la jeune fille car se tenait maintenant devant lui Wulf, la guerrière.

-Je crois que nous aurons la chance de rencontrer d'autres créatures mécontentes ou des démons de Légion .. je ne sais pas ce qui guette les parrages de la bibliothèque des Zeldars.

Curieusement, Wulf avait cette fichu de fixation pour le combat, comme si rien d'autre l'animait pour l'instant. Elle termina de rapiécer les morceaux de fourrure de ses derniers trophés. Wulf semblait vouloir refermer une brèche qui la rendait plus sensible, vulnérable et attachante. Elle avait appris jeune que cette fille, cette faille fallait la refouler très loin afin d'en assurer sa survie.

-Pourquoi dis-tu cela?

Le regard de Winsthroft ne pouvait mentir cette fois, Wulf savait ce qu'il voulait entendre mais celle-ci se contenta de lui mentir à nouveau.

- J'ai fait réparer mon bouclier, mon armure et là je suis prète. Je serai à votre front!! Je serai debout au combat!! Comme toujours.. comme il faut que ce soit! Moi, Wulf , fille de Brigid serai devant l'effroi, devant l'ennemi et devant la mort!

Elle s'emporta de façon démesurée sur le sujet comme si la guerrière voulait effacer tout autre image d'elle.

-Au fait, t'as vu Garan?

Si quelqu'un pouvait partager sa passion du combat c'était bien ce grand guerrier à fier allure. Wulf avait peur de cotoyer trop longtemps cet homme de peur de s'y attacher. Il en allait de soit avec Beren qui cherchait maintenant à fraterniser plus souvent avec elle.

-Win, tu devrais boire un peu d'eau et manger car nous allons repartir bientôt.

Garan sort d'un petit boisé un peu plus loin dans le champs


-Wulf! viens ici. Je crois qu'ont devrais rester ici pour la nuit, c'est un peu a découvert, mais si quelque chose s'approche ont va le voir venir.

après ces quelques paroles il s'éloingne, en effleurant la joue de wulf.

Elle le vit là, sortit du bois, l'attirant vers lui d'un signe du doigt. Il proposa de rester ici pour la nuit. Wulf n'en avait aucune envie, d'une part parce que cet endroit était à découvert et deuxiemement le soleil n'affichait que 3 heures de l'après-midi; Wulf ne voulait pas supporter d'être arrêtée pendant le reste de la journée. Trop long pour ruminer ses pensées, trop long pour envier les autres...
Le contact de Garan fit fondre pour un instant Wulf, elle se repris rapidement et lui dit d'une voix douce et sucrée:

-Garan, toi et moi n'aurions pas de difficulté à affronter une attaque ici dans cette ouverture mais je crois que certains préfèrent un endroit un peu plus boisé. Merci de la suggestion mais nous reprennons la marche dans 1 heure.


Et se reprennat en main , elle tourna les talons pour inspecter le reste du convoie.

(avant le passage de Garan)

Winsthroft fut un peu surpris au début de pouvoir trouver Kaerian dans le regard de Wulf. Puis il se laissa aller et accorda a son amie un des rares sourire scincère que le jeune homme faisait à l'occasion. Ainsi donc son amie d'enfance n'était pas vraiment morte comme l'avait prétendu Wulf il y a maintenant presqu'un an. Il continua pendant quelque temps à fixer les yeux de Wulf sans ne rien dire.

-Ka....

Il s'interrompa dans sa phrase et détourna également le regard pour voir Domino passer. Puis la grand guerrière avait repris le dessus. Son moment de "faiblesse". Au commentaire de Wulf, le voleur ne fit que répondre sur un ton assez neutre:

-Personnellement, j'espère que nous ne retomberons pas sur des démons comme Légion. Je crois que un seul nous suffit.... Je ne sais pas non plus ce qui nous attend près de la bibliothèque, mais j'espère que pour une fois nous n'aurons pas besoin de ce battre pour faire notre chemin.


Puis le voleur regarda une dernière fois dans les yeux de sa soeur d'arme en espérant de peut-être retrouver un trace de Kaerian, aussi petite qu'elle puisse être. Par la suite il se remis a fixer l'horizon ainsi que le ciel clair qui se trouvait présentement au dessus de la petite clairière. Étrangement ce genre de vision avait le pouvoir d'apaiser l'âme parfois tourmenté du jeune homme. Il écouta encore une fois les commentaire de Wulf avant de répondre :

-La raison pourquoi je dis sa? Je ne sais pas trop.... Une vague impression que j'ai face à ta façon d'agir depuis que nous somme partit de la passe. Comment dire... C'est un peu comme si ton corps essayait de dire quelque chose que tes paroles voudrait de cacher. Mais comme je te dis, ce n'est qu'une vague impression... Je peux aussi me tromper.

Dans la réalité, Winsthroft était certain que quelque chose tracassait Wulf. Avec le temps, il avait appris a déchiffrer le langage non verbal que le corps envoie constamment, chose qui est très pratique pour quelqu'un comme lui. Mais le voleur était bien consiant que Wulf ne parlerais pas à moins qu'elle ne décide de s'ouvrir à lui. Le but de cette discutions était seulement de lui laisser savoir qu'il était disponible si elle décidait à parler.

Lorsque le groupe s'arreta, Domino s'éloigna un peu. Domino avait une tempête qui s'enrageait en elle, et elle devait s'en débarassée. Son expérience n'était pas du tout comme elle le croyait. En levant la tête, le ciel gris la regardait avec un air accusateur.

Elle soupira.

Domino s'agenouilla dans les longues herbes. Des murmurs pouvaient s'entendre de l'endroit ou elle était. Domino récita un chant de son enfance en espérant que ça aiderait à calmer son ouragan personnel. Après quelques minutes, elle sentit une présence et ouvrit les yeux soudainement. Un malaise l'emporta... et Domino se leva et vit des silhouettes au loin.

Elle se promena dans le champ pendant un moment. Elle ne voulait pas trop envahir l'espace à Wulf et Winstroft en ce moment mais les salua en passant.

En retou.rnant vers le reste de la compagnie, elle vit que tout le monde semblait être dans leurs bulles et avaient hâte d'arriver à la bibliothèque.

La solitude était son compagnon dans les derniers jours. Domino était inquiète pour Tirvor. Et le pauvre Éliam n'était pas conscient de rien.

Quelqu'un avait partit un feu - alors elle s'empressa de réchauffer quelques saucisses qui lui restait... Peut-être que manger lui donnerait le courage d'aller discuter avec.

Après avoir fait un bon feu, Éliam profita enfin de cette pause pour aller manger et boire le peu de nourriture qui lui restait.
Au bout d'un moment Domino s'approcha et vint s'assoir près du feu.
Il l'avait laissé seul la veille pour la réunion et n'avait pas eu la chance de lui reparlé. Il se leva et s'approcha sans bruit afin de la surprendre un peu comme il aimait le faire constamment pour le plaisir.

J'ai entendu dire que vous aviez eu de petits problèmes avec des revenants?
Tu sais que ton courage me surprant à chaque fois. Je ne sais pas pourquoi remarque bien.... c'est peut-être que les filles en générales ne sont pas aussi courageuse et aventurière.

Il jeta un regard en direction de Klore avant de prendre place aux côtés de Domino.

Ca va? Tu as retrouvé tous tes esprits? Je suis certain que Sir François te sera très reconnaissant pour ce que tu as fait.

Elle semblait exténué et la voyage n'aidait en rien.
Il lui tendit sa gourde afin qu'elle puisse se désaltérer un peu.

Apres cet longues heures de marche Kirill étais pres a continué mais plusieurs semblais encore blaisser, meme exténuer. Alors il ce raprochas du feu que Eliam avais fais, déposa ces armes et enleva sont armure et en profita lui aussi pour manger ce qui lui restais dans sont sac.

- Dit moi Eliam quand pense que cette femme nommer voudrais reprendre la route ?

Le temps s'assombrissait rapidement ces derniesr temps, fallait croire que l'automne approchait. Les gens profitaient de cet arrêt pour se reposer, se nourrir et se guérir. Toutefois, Wulf n'avait pas envie d'y rester. N'ayant pas enlevé son armure, ni ses armes, elle commençait à envisager un nouveau départ vers un endroit plus boisé pour la nuit.

Malgré l'allure épuisé du groupe, elle s'entêtait à vouloir poursuivre la route. N'avait-il rien pour arrêter cette femme dont les ardeurs de la guerre la nourrissaient et la poussait à être toujours à l'affut? Ne savait-elle pas relaxer, décrocher et voire s'amuser?

En effet, il y avait des lunes que la grande guerrière ne s'était pas fait plaisir, du moins c'Est ce qu'on pensait!

Domino leva la tête aux mots d'Éliam, évidemment surprise.

Elle murmura : speaking of the devil... , lorsqu'il s'assit près d'elle.
Domino essayait de ne pas rougir lorsqu'il parla de son courage et tout...

La gorge sérrée et sèche, Domino sourit en prenant la gourde, incapable de dire quoi que ce soit. Par ou commencer?

En se retournant vers Éliam, les yeux fermer, elle décida d'amorcer la conversation qu'elle craignait tant.

En ouvrant les yeux, elle entendit la voix de Kirill s'adresse vers Éliam. En soupirant, elle sourit vers Éliam, le remercia et se leva.

Domino se dirigea vers le reste du groupe qui recommencait à marcher.

Éliam salua Kirill et l'invita à profiter du feu un peu.
Il remarqua aussitôt le départ de Domino et sentit que quelque chose la tracassait. Il la ratrapperait plus tard durant la marche et la questionnerait un peu. En attendant il remarquait que Wulf était déjà à remettre le groupe en marche.
Il retourna son attention vers Kirill.

Si tu parles de Wulf... le femme là-bas... elle semble déjà sur le chemin de la guerre. Elle m'avait promis deux heures et ça ne fait que 45 minutes. Je ne sais pas où elle va chercher son énergie mais si tu penses pouvoir la calmer un peu, je t'en supplie fait de quoi.

Naturellement Kirill senti le sarcasme dans ses dires.

Allez vient. On est aussi bien de la suivre.

Éliam se leva et avec ses pieds s'embressa de jeter assez volemment du sable sur le feu.

Kirill voiyais que certain n'étais toujours pas pres a lever camp, certain étais exthenuer et meme encore blaisser. La blessure au bras gauche de kirill ne segnais plus mais ne semblais pas ce remerfer ce qui étais étrange dans le cas du paladin ....

Alors il ce levas brusquement lorsque Elima eteyas le feu ...

- Attend Eliam .... certain on besoin de plus de repots ... Je ne sais pas ce que cette femme recherche ... des combats surment ... mais je ne laisserais pas des gens exthénuer engager une bataille, allors montre moi ou est cette Wulf j'ai quelque mots a lui dire ....

Kirill prie son foureau et l'atachas a ca taille et regarda Eliam pour qui lui montre le chemin.....

Visiblement, la guerrière semblait fuir quelque chose...ou voulait-elle simplement diriger le groupoe dans un endroit plus sécuritaire le plus rapidement possible craignant que les nuits dans ses environs nous réservaientt peut=être des surpises?

Sans se soucier des plaintes des autres.. Wulf pris son sac et les attendait à la lisière de la forêt.

Éliam resta surpris de voir Kirill ne savait pas qui était Wulf.
Mais il lui pointa sans trop de difficulté la belle grande et légendaire Wulf qui se tenait aussi droite que son épée à la lisière de la forêt.

Bonne chance!

Il termina d'éteindre le feu puis s'empressa de r'attraper Domino.

(Un peu essoufflé)
Tu sembles pressée de reprendre la route?
Non mais sérieusement quelque chose semble te tracasser. Je t'ai connu sous de meilleures jours et un peu plus souriante. Est-ce que ça a à voir ce qui c'est passé hier et les spectres? Ou... est-ce moi?

Assit dans un arbre à la lisière de la forêt, Beregon avait observé son amie depuis les dernières minutes. Tranquillement, il continuait à affiler son épée en attendant que Wulf entre dans la forêt. Lorsqu`elle arriva tout prêt de lui, il se permit de tousser subtillement pour qu`elle le remarque dans l`arbre.

-On part déjà? Bon et bien tant pis!

Il rangea son épée, s`accrocha à une branche pour descendre de l`arbre en atterissant aux côtés de son amie. Il prit ses affaires qu`il avait laissé au pied de l`arbre.

-Tu sais. Je ne suis peut-être pas le mieux placé pour te donner des conseils, mais je sais néanmoins une chose. Un bon chef doit toujours prendre les décisions par rapport à ce qu`il juge être le mieux pour tous. Cependant, un bon chef sait adapter ses propres forces à celles de son équipe. Plusieurs ne peuvent pas nécessairement marcher aussi vite et longtemps que toi, mais toi, tu ne pourras pas plus vivre longtemps sans l`aide des guérisseurs à nos côtés.

Il donna une tape sur l`épaule de son amie tout en lui fesant un beau clin d`oeil. Puis, il avance lentement dans la forêt. Il attrapa une des nombreuses feuilles jaune qui tombaient des arbres, pour se retourner vers sons amie, tout en continuant sa marche à reculons.

-L`automne est arrivé. J`adore cette période de l`année.

Et il disparut dans la forêt.

Beregon avait provoqué une rare réaction chez la femme guerrière: un sourire. Elle se contenta de baisser la tête et de se murmurer quelques mots. Beregon avait cette manie avec elle de rendre les choses moins dramatiques et plus simples.

Wulf: Tout ce que je veux, c'est de mener ce groupe d'épuisés et de blessés en lieu plus sécuritaire... hummm

Elle s'adossa sur le tronc d'arbre et rassemblait ses idées afin de réorganiser le campement dans cette condition: un campement à découvert!
On la vit se diriger ensuite vers Topanga, les membres de la Légion dA'utres qui pouvaient se défendre et finalement vers Garan.

Le discours était le même. Wulf leur annonçait que le camp serait levé ici même et qu'elle leur assignait des coins afin de sécuriser les limites du campement. Il ne fallait pas s'étendre et demeurer en groupe afin d'assurer le bien être des voyageurs. Elle savait que Lionel, Firodan et Beregon surveilleraient la forêt et que tout ceux qui maîtrisaient l'art du combat veilleraient sur le groupe. Une fois la nuit tombée, des tours de garde seront donnés afin que les autres puissent reprendre des forces. Cependant, elle se jurait de ne pas dormir et demanderait à Brigid de veiller sur elle.

Wulf: Garan, j'aimerais que tu veilles avec moi.....si ce n'est trop te demander.

Pourquoi Wulf faisait-elle une telle requête? S'était-elle permise d'être un peu humaine et de demander un partenaire de garde??

Ensuite, elle se dirigea vers Éliam. Calme et tentant de retenir ses réflexes de louve. Elle sourit brièvement à Domino et se retourna vers Éliam.

Wulf: Humm, Éliam? .. il faudra repartir le feu car on s'installera ici ce soir. Tu sais où est ton poste pour la nuit hein?

Jettant un regard furtif à Domino.

Wulf: Bon.. la nuit ne tardera pas à venir.


Après avoir informé le groupe de cette nouvelle décision, Wulf se dirigea vers la lisière de la forêt et comme une imbécile, elle se mit à parler à l'arbre.

Wulf: Merci... merci de rediriger mes pensées vers une réfexion plus réaliste.. tu as toujours su comment me rendre plus humaine. Merci.

Elle caressa l'écorse de l'arbre comme si celui-ci était son meilleur ami car elle savait trop bien qu'il était pas loin comme d'habitude.

Pendant la marche la comtesse tenait la mains de Draken pour la diriger dans le bon chemin. Toujours sans la vue elle restait silencieuse. Lorqu'ils s'arretaient pour reprendre des forces, elle resta debout. Peur de s'endormir si elle s'alongeait pour un cour repos.

- Draken je sens la nuit venir j'ai peur de m'endormir et j'ai les yeux qui me pique, comme si j'avais du sable dans les yeux.

d'un voix douce elle interpella Éliam


- Éliam ... ? .. Éliam je vous pris pouvez vous changer mes bandages j'ai les yeux qui me pique .

Elle attendait Éliam toujours debout marchant de long en large.

Durant la marche, Minuit Analisait la situation. Elle savait qu'elle ne pourrait pas faire la sotte et se cacher derriere tout le monde encore très longtemps, les autres s'en rendrait compte que se n'étais pas sa vrai nature. Il y avait trop de monde qui savais d'ou elle venait. C'était trop risquer, une seul chose a faire...

Lors du brouhaha entre on part et finalement on reste, Minuit s'éclipsa discretement vers le sous bois et quand elle fut sur que personne ne l'avais vue s'enfonca beaucoup plus loin pour que personne ne l'entende partir.

( je ne pourrai pas etre la au prochain GN alors je me fais disparaitre )

bon GN

Le camp fut finalement installé. Pendant que plusieurs terminaient de s`organiser, Beregon en profita pour inspecter la forêt autour. C`est ainsi qu`il appercut cette Minuit, qui subtillement se faufillait dans la forêt pour finalement disparaitre au loin. Les habitudes du forestier l`auraient poussés à la suivre afin de savoir si elle allait causer des problèmes, mais il décida de faire confiance à son intuition.

-Se parlant à lui-même: Cesse de voir la mal partout mon vieux, elle ne fait que partir avant que les problèmes commencent. Tu étais comme ca avant après tout.

Il se retourna afin de continuer sa ronde. Ce n`est qu`au courant de la nuit, qu`il prit une petite pause afin d`aller boire un peu d`eau. D`un coup, il apparut aux côtés de Wulf qui tenait la garde. Il prit place à ses côtés, prit une gorgé d`eau et en offra à son amie.

-Alors? Les choses se passent bien?

Les gens étaient réceptifs au chagement de plan. Plusieurs trainaient déjà leur blessures depuis un bon bout. Selon les dires nous étions à 6 jours de marche de cette bibliothèque tant convoitée et si le voyage se déroule sans bavures, ils y seront pour la nouvelle lune.

Attentif au côté de Wulf, Garan avait tenu copmpagnie pour une partie de la nuit avant que Wulf l'oblige de prendre une pause et de vérifier les autres poste de garde. Il ne fut pas chose facile car il s'entêtait à dire que wulf devait ratrapper son sommeil. Est-ce que les anges dorment? se demandait-elle tout bas un petit sourire en coin.

Seule à son poste, tout était calme. Ce soudain sentiment de vide s'empara d'elle et ce n'Est qu'à ce moment qu'elle songea à lui. Mais il n'était pas venu la voir, pas même venu lui tenir compagnie....La fuyait-t-elle? ou vaiat-il simplement pas le goût de sa compagnie?? Avant que des idées sombres s'empare d'elle, Beregon apparu à ses côtés. Sacré Beregon , son timing était des plus juste. Était-il un forestier doué d'un sens lui permettant de pressentir la dépression d'une amie?? Elle lui sourit et l'air autour d'elle deveint plus léger.

Wulf: Eh bien Beregon, je crois que les choses vont plutôt bien. Tu avais raison , je n'arrivais pas à imaginer un campement à découvert mais semble-t-il que nous avons réussi à sécuriser le périmètre du campement. Merci....Nous avons de braves gens dans ce convoi et j'ai su, grâce à tes conseils, utiliser leur force et talent!

La guerrière discutait sans profondeur de tactiques d'attaque, de protection .. toute sa discussion tournait autour de propos militaires ou de combats. Rien d'autre pouvait donc sortir de cette bouche?

Beregon souria à son amie.

-J`ai dit quelque chose qui t`a fait changer d`idées? Ah bon! Disons tout simplement, que toi, Wulf, as su prendre la bonne décisions au bon moment en écoutant son instinct.

Il lui fit un clein d`oeil et reprit sa gourde.

Lentement, il prit l`épée de son amie pour la pointer vers la lune. Très soigneusement, il espectait l`épée.

-Cette épée est définitivement parfaite. À tout les points elle doit être la plus utile des épées de se convoi...ou peut-être pas autant que je le crois?

Il fixa alors son amie, d`un regard posé et compréhensif.

-J`imagine que tu vois ou je veux en venir et j`imagine que présentement ta carrapace intérieur se forme. Je sais puisque je suis pareil dans de telles situations. Je ne te demande pas de me parler Wulf, je te demande tout simplement de parler. À toi de savoir quand le moment opportun se présentera et surtout avec qui?

-Tu me connais, je ne suis pas vraiment émotif, mais je sais reconnaitre la peine de mes amis. Avant d`être libre d`agir par nous même, il faut d`abord être libre ici(en pointant sa tête) et ici (en pointant son coeur).

Il se mit aussitôt à rire.

-hahaha...je me fais vieux moi, je divague!! L`heure d`une retraite à peut-être sonné? Nah, il y a trop de choses à voir encore, trop de choses à vivre.

Et il ferma les yeux et la bouche afin de laisser Wulf à ses pensées.

Éliam ne comprenait plus rien.
Son feu maintenant éteind, Wulf décida de rester pour la nuit.

Lorsqu'elle passa devant et lui et Domino pour tenter de le remettre à l'ordre, il lui fit un petit sourire. Autant soulager de pouvoir enfin se reposer que de voir que son amie avait su se laisser convaincre par sa petite voix intérieure.

Il invita donc Domino à le suivre afin qu'ils puissent poursuivre la discussion tout en r'allumant le feu.
Il n'eut pas le temps de replacer un mot que la comptesse en panique criait son nom.

L'air un peu désespéré, il fit signe à Draken de la diriger vers lui.

Je suis ici dame Laure.

Elle s'approcha lentement puis on lui fit prendre place sur une souche. Éliam la regarda perplexe et haussa la bras sans dire un mot sachant qu'il ne pouvait rien faire pour la pauvre. On devait se rendre à cette bibliothèque sans délais et espérer que Beregon trouvera des réponses qui pourront l'aider.

Klore, qui était toujours non loin de la Comptesse, lui fit un signe d'impatience pour qu'il fasse au moins semblant d'être en contrôle pour ne pas que la pauvre victime ne panique. Cette dernière faisait encore chavirer son coeur mais son innocence devenait la pire arme de torture qu'il soit.
Obéissant malgré lui, il mit de l'eau à bouillir et se désinfecta les mains avant de nettoyer quelques bandages.
Il retira lentement les vieux sous le regard curieux et dégoûtés de Draken, Domino, Klore et Topanga. Il nettoya le pu et l'invita à ouvrir les yeux.

Je crois..... qu'il y a de l'amélioration. Vos yeux sont encore voilé et gris mais on commence à décelé le contour de votre pupille et le contour est un peu plus pâle. D'ici quelques jour vous devriez recommencer à voir.

Ouf, les choses semblaient se replacer d'elle même. Il appliqua une fois de plus ce qui lui restait de l'onguant puis lui rebanda les yeux avec de nouveaux bandages propres.

Vous devez vous reposer maintenant. On a beaucoup voyager et le repos vous permettra de récupérer plus vite.

Il ajouta des herbes dans ce qui restait de l'eau chaude puis lui servis le melange dans une tasse qu'il lui tandit.
Draken et Topanga la dirigèrent lentement prêt d'un gros arbre puis l'y adossèrent afin qu'elle puisse se reposer.

*************************

Durant la nuit, Éliam demeura prêt du feu. A l'occasion allait chercher du bois et s'assurait de le maintenir. Plusieurs postes de gardes avaient été déterminés tout autour du camp et Éliam jugea important que la source de lumière et surtout de chaleur demeure bien active. A l'occasion la fatigue et l'épuisment prenait le dessus sur lui et il sombrait dans le sommeil. Mais dès que la fraîcheur se faisait ressentir il se réveillait pour attiser les flammes avant de se remettre en boulle et se rendormir.

Un peu l’écart du groupe, on pouvait attendre susurrer la prêtresse de Miharre. Celle-ci profitait du temps d’arrêt pour se ressourcer auprès de son Dieu et d’implorer sa miséricorde.

Miharre,
défends-nous dans le combat;
contre les méchancetés et les embûches du démon,
soit notre aide. Je te prie en suppliant :

que la Comtesse retrouve son apparence et qu’elle soit libérée de l’ange des ténèbres;
que la vie ainsi que l’âme de François soit protégée de tout nouveau attenta,
que la brave Wulf trouve la paix intérieure ainsi que l’amour;
que Beregon soit libéré de son fardeau qu’il porte stoïquement depuis plusieurs saisons;
que la vie des braves soit protégée tout au long de cette aventure

Ô toi, être des milices célestes,
par le pouvoir qui te vient de ta divinité,
chasse à nouveau en enfer Legion
ainsi que les autres esprits mauvais
qui rôdent dans le monde
pour la perte des âmes.
Amen

La nonne complète son rituel en posant les lèvres sur son talisman. C’est à ce moment qu’elle vit Eliam penser les yeux la Comtesse. Sensible à la souffrance de la noble, Marie-Izabeau verse des larmes. Il devait forcément avoir un remède, un rituel, une prière… quelque chose pour libérer dame Laure de ses tourments. Elle en fait son devoir de trouver l’antidote. D’ici là, elle prierait pour la noble afin que son âme demeure intacte.