En route vers Larochelle

Laissant derrière elle la moitié de sa meute, Wulf regarda le village où leur chemin fut séparé. Elle rejoignit ses deux autres compagnons avec qui elle ferait la route vers Larochelle. Éliam semblait déchiré entre la joie de retrouver ses terres natales, le confort qu'offrait Larochelle et le départ de Winsthroft et de Beregon.

Curieusement lorsqu'elle posa son regard sur Garan, celui-ci lui parrut comme une lumière d'espoir, les rayons de l'aube semblaient l'enrober d'une lueur magique. Bien qu'Éliam l'avait averti que celui-ci suivait la Meute pour s'acquérir gloire ou pouvoir en demeurant proche de la contesse ou du livre de Beregon. Kaerian ne pouvait que songer pour un mince instant qu'il était la pour elle. Insensé, Wulf devança les deux hommes, enjamba sa monture et l'éperona afin de déguerpir de cet endroit.

-allez! On a un rendez-vous à Larochelle.

Après une longue route, quelques courts arrêts pour l'essentiel, les trois voyageurs arrivèrent aux portes de Larochelle. Wulf sasit les brides de sa montures et arrêta devant la ville qui se dressait devant elle.

L'anxiété bien caché, elle regardait ce décor qui lui avait échappé de l'esprit depuis 2ans déjà. Inspirant profondément marquant que cette visite elle ne le faisait pas pour elle et qu'il en était d'un grand sacrifice, Wulf éperonna son destrier et pénétra la ville où Sa majesté la reine Marguerite Vaillancœur les avait conviés à un banquet.

Déja l'odeur des égoûts mélangés à celle des parfums de cuissons avec un soupson de parfum galants, Wulf regrettait l'air musqué et sauvage le la forêt.

Rapidement, ils ont trouvé refuge dans une auberge dans les environs:
Lauberge la Campanile.
Chacun prit une chambre.

Entrée dans une chambre propre..Wulf se laissa tombée sur le lit. Elle ne sait pas si l'inconscience l'avait gagnée ou un simple repos tant manqué l'avait assoupie pendant quelques heures mais elle se réveilla doucement aux lueurs sombres de la nuit tombante.

Elle commanda un bain, ce qui fut des plus apprécié et tenta de panser sa plaie qui dégageait une drôle d'odeur et qui avait une drôle de couleur. L'a femme de l'aubergiste laissa quelques goûtes de lavande tomber dans la baignoire fumante.

-Du Parfum??

-Eh bien oui Lady Wulf!.. Si Madame va au bal.. il faudra bien se vêtir et vous allez côtoyer des gens de hautes importances.. Il faut donc sentir bon et qui sait....

La femme battiit des yeux avec un sourire mesquins comme le faisait trop souvent ces jouvancelles de LaRochelle.

-Ça ira pour l'odeur.. mais pouvez-vous m'apporter de l'huile de vison afin que je nettoie un peu mon armure?

-Ah bon....(l'air un peu décourageée) Parce que Madame ira au bal en armure? N'êtes-vous pas ici pour célébrer et recevoir vos honneurs?? C'est ce que la rumeur dit!!

-Oui....

Laissant tomber son drap, révélant son corps musclé et meurtri par le dernier combat, Wulf se glissa dans la baignoire doucement.

-Oh mais Madame Wulf??? Milady Wulf??? vous vous êtes blessée et votre plaie semble infectée!!!

-Ah! prenez gare de tenter de me guérir...et d'en glisser mot à mes deux compagnons. Vous saisissez?répondit rapidement Wulf.

La femme disparu pour quelques instants laissant Wulf se détendre aux vapeurs de lavande. Lorsqu'elle reveint dans la chambre, Wulf n'avait pas bougée, neutre et vidée par la dernière déchirure..elle envisageait une longue soirée.

-Milady?? ça va??

La femme laissa tomber sur le lit quelques vêtements.

-Mais qu'est-ce que vous m'apoportez-la?

-Ce sont vos vêtements de bal.. et un évantail comme toutes les femmes de la cour.

-Bon sang Lisette. je vais à cette soirée en armure!!!

-C'est ce qu'on verra!!

La femme lui souriait et laissant Wulf terminer sa toilette, elle s'éclipsa.

Après une légère bataille, Wulf réussit à garder ses vêtements de cuir mais Lisette avait réussi à s'emparer de l'armure.

-Qu'à cela ne tienne! J'irai tout de même en cuirasse!

Jettant un regard dédaigneux sur la robe bordée de dentelles que lui avait monté Lisette.

****

Wulf reveint troublée pour maintes raisons de cette soirée. La soudaine disparition de la Comtesse y était pour quelque chose. Dès l'aube, elle se promettait de se rendre au fauconnier de la princesse afin de tenter de transmettre un message à Beregon et à Winstrhoft. Peut-être enverrait-elle un messager terrestre, un des siens.

D'autres évènements l'avaient choqués, toute l'hypocrisie de la cour lui puait au nez de même que l'éternel masque de noblesse sous lequel se cache trahison, meutre et infidèlité.

Wulf se laissa tomber sur la couche et réflichissait à d'autres évènements de la soirée qui l'avaient aussi perturbée. Elle glissait son doigt sur sa nouvelle cicatrice, cette blessure qu'on lui avait guérie de force. Elle revit le pauvre visage de Dame Isabeau, inquiète et paniquée qui tentait de peine et de misère de guérrir cette plaie pustulante. Mais elle tentait de rejeter l'autre image qui ne cessait de lui revenir dans l'esprit... ces bras chauds et puissants qui la retenaient, ces lèvres tendres s'attardant sur ses doigts et dans sa nuque afin de l'apaisser. Et ce gage.....
Connaissant l'esprit charmneur de Garan, rien n'empêchait de croire qu'il ne sagissait que d'un gage d'amitié, de reconnaissance entre combattant...
Et pourtant ses mots résonnaient encore dans sa tête: pour nous.

-Pour nous?

Un rire à la fois hillare et paniqué s'emparra de sa gorge. et cette idée ridicule fut chassée rapidement de son esprit.

-Éliam.... *sourire amusée* Sir Éliam Denoncourt chevalier de la croix et du coeur. Ces titres te vont bien Éliam...

Certes il était chevalier du coeur, et ça Wulf le savait depuis longtemps. Elle songeait que maintenant l'apprentis avait dépassé le maître et que bientôt il la quiterrait lui aussi...

-Winstrhoft......Beregon...... et toi aussi...Éliam...

Silencieuse et perdu dans ses pensées, elle n'entendit pas la porte de sa chambre s'ouvrir.

- Moi aussi quoi?

Cette soirée l'avait perturbé au plus haut point.
Ce qui devait être une fête tourna vite au cauchemard lorsque la
Comptesse fut d'abord arrêté puis lors de son escorte elle disparu. A
son réveil il pensait que Sir Rémi et Toponga était décédés vu la
gravité de leur blessure et tout ce sang qui couvrait le sol.
Puis ensuite la duchesse qui mettait tous ses moyens à la disposition
de Wulf. Et lui même qui se voyait remettre un second titre de
chevalier. Qui l'aurait cru. Wulf.... Wulf avait cru en lui du début
et avait vu son potentiel.

- Tu es partie bien vite de la fête. J'imagine que comme moi tu
n'avais pas vraiment le coeur à fêter.
- Ca te dérangerait que j'installe ma couchette dans un coin ici?
C'est que... je suis comme un peu cassé pour prendre une chambre.

Éliam voulait en fait économiser le peu d'argent qu'il avait.
D'ailleur, il espérait que la coutellerie en argent qu'il avait
ramassé au manoir de la duchesse lui r'apporterait quelques pièces.
La lettre d'adieu de Domino l'avait un peu troublé et maintenant il
devait convaincre Wulf de lui donner un peu de temps encore en terre
Larochelle. Il devait s'acheter de beaux vêtements aquérir l'aide de
la duchesse et user de son nouveau titre pour au moins s'assurer que
Domino ne soit plus une victime de se seigneur Silko. Il avait fait
une promesse et il la tiendrait.

- Demain, il faudrait aller revoir ce Gilbert pour qu'il nous arrange
une rencontre le plus tôt possible avec le libraire. C'est bien ce
que tu comptes faire... chercher la comptesse et Légion?

Elle évita de poursuivre sa réflection et se dressant sur ses coudes, elle écoutait attentivement Éliam.Il parlait si rapidement qu'il lui était impossible de placer un mot entre ses répliques. Son adoubement, les retrouvailles avec les parfums familiers de Larochelle lui avaient redonné cet air que Wulf aimait tellement. Ce regard illuminé et prêt à vivre pleinement la regardait et allumait en elle
sa vitalité.

Éliam- Moi aussi quoi? Tu es partie bien vite de la fête. J'imagine que comme moi tu n'avais pas vraiment le coeur à fêter.


Lui coupant la parole:

Wulf-Et tout comme moi t'as pas envie de dormir seul?
Éliam-C'est que... je suis comme un peu cassé pour prendre une chambre.
Wulf-ah ..ah bon ... bien si ce n'est que pour ça.

Elle hocha la tête et l'invita à entrer. Observant Éliam installer sa couche de voyage sur le sol de la chambre de Wulf. Elle inclina la tête et lui fit signe de la rejoindre sur le lit.

Wulf-Dors ici Éliam. Un chevalier devrait mériter une bonne nuit de sommeil dans un lit confortable
et propre.

Elle demeura quelques instants à ses côtés savourant sa présence et quitta la couche pour regagner la fenêtre.

-T'as des affaires à régler ici Éliam.. et je respecte ça. T'as aussi des promesses à tenir et je comprends la valeur de celles-ci. Je ne te retiens pas.

La voix tremblante de Wulf trahissait toute la pression qui bouillonnait en elle. Depuis l'arrivée en terres Rocheloises, la guerrière se gardait de craquer.

-J'irai comme tu dis à la bibliothèque.murmura machinalement Wulf.

S'installant sur le rebord de la fenêtre, enroulée dans une fourrure, Wulf regardait le bourg de nuit où les reflets de la lune lui manquaient tant.

-J'ose espérer que je trouverai l'outil pour éliminer Légion...J'ai même pensé que c'était avec sa défaite que j'y laiserais ma peau.

Un rire anxieux résonna du corps de Wulf sur ce dernier jeu de mot.

-Je crois que je dois revoir Brigid.. certains éléments me brouillent l'esprit
et j'ai perdu le sens de ma quête...
...Bah... dors bien Éliam.

Sur ces paroles, elle souffla la chandelle.

Wulf se réveilla d’un sursaut : on cognait à sa porte. La guerrière eu tout juste le temps d’enfiler une tunique que le rythme qui venait de derrière la porte de bois se faisait de plus en plus insistant.

- Dame Wulf! SVP, êtes-vous toujours là?! Répondez de grâce!

Wulf se réveilla en sursaut, s'assurant ne ne pas dérangé Éliam. Elle enfila sa fourrure et veint à la porte.

-Qui va la?.. C'est toi Lisette?..

Empoignant le pommeau de son épée, elle entrebailla la porte.

*Wulf regarda derrière elle, et Éliam semblait profondément endormi. Elle se doutait bien qu'il dormait sur une oreille et qu'il avait tout entendu. Sans cérémonie la guerrière enfila sa tunique, sa cuirasse, ses bottes et son épée avant de descendre dans la grande salle.

Là, il y avait bien quelqu'un qui l'attendait.

Les chaises de la grande salle étaient vides si ce n’était pour un étranger qui était assis à l’une d’elles. L’étranger, vêtu d'un grand manteau de cuir foncé et coiffé d’un grand chapeau à plumes commun de La Rochelle, semblait bien à son aise à la table. Lorsqu’il vit Wulf entrer, il se leva et s’avança vers elle d’un pas militaire. Il arrêta à quelques pas devant elle, tira une révérence, puis se tourna à sa droite et lui tendit son bras. Il tourna vers elle un regard sombre mais admiratif et attendit patiemment qu’elle acquiesce son offre.

« Aubergiste : une cuvée du cardinal! » L’aubergiste se dépêcha pour servir la table et garni les coupes d’un vin rouge qui scintillait comme des rubis. L’étranger ne détourna pas son regard de Wulf et lui fit un clin d’œil.

Fallait bien un Rochelois pour l'accueillir comme une dame. Wulf, fatiguée par les derniers évènements, ne trouva pas la force de rouspéter et pris le bras de l'homme. Elle étudiait l'homme.

-Hummm... du vin? à cette heure?.. et que me vaut votre visite? Vous n'êtes guerre un simple messager. Qui vous envoie?

La couleur séduisante du vin scintillait aux lueurs des chandelles posées sur la table.

L’étranger rejeta la tête ria d’un rire chaleureux. « À mon savoir, il est toujours l’heure de boire quand la compagnie est bonne. » Il posa sa main sur celle de Wulf et l’attira vers la table, lui relâcha la main avant de tirer une chaise. Il attendit qu’elle s’asseye avant de prendre place à la table.

« Vous avez bien raison, » dit le messager d’une triste mine en baissant la tête, « je ne suis que le messager. » Il releva un regard souriant pour le plonger dans celui de Wulf. « Mais je n’ai pas de regrets puisque vous êtes à ma table. » Il lui tendit une lettre scellée d’un sceau de cire rouge. « Mais ordres sont de vous offrir de meilleures accommodations ou de payer votre logement si vous le préférez. Je dois aussi attendre votre réponse avant de repartir. Je vous prie de prendre votre temps. » Il s’enfonça confortablement dans la chaise avant de prendre une gorgée de vin. Son regard souriant ne quitta jamais celui de la guerrière.

Elle prit place à la table, laissant le messager s'arroser le gôsier. Elle fit tournoyer la lettre entre ses mains et observa le sceau. Déplia le message et pris son temps pour en décoder le message inscrit. Elle savait depuis peu de temps lire elle même ses messages.

-Pour l'accomodation . sachez que je m'y plait bien dans une auberge mais je dois vous avouer qu'une somme engage de paiement de nos chambre serait grandement apprécié. Toutefois, .. je dois savoir de qui me vient cette générosoté?


Elle baissa les yeux sur la signature, si un lien pouvait être établi.

Wulf déchiffra la lettre qui était écrite d’une main élégante.

Dame Wulf,

Je brûle d’impatience de vous rencontrer depuis que je sais que vous êtes à La Rochelle. J’aurais aimé être à la fête de Marguerite, mais malheureusement les circonstances ont voulu autrement. J’aurais peut-être pus vous être utile pour aider le sort de votre amie la Comtesse. Je suis désolé du déroulement des évènements.

Je vous serais reconnaissant si vous veniez me visiter demain matin de bonne heure. Vous et les vôtres serez les bienvenus. Au plaisir de vous rencontrer,

La signature élégante était difficile à déchiffrer, mais la lettre, quelque peu officielle, signalait qu’elle venait du Cardinal Manlieu.

Le messager attendit qu’elle eu fini de lire avant de lui demander ce qu’elle comptait faire : « Je suis votre humble serviteur Dame Wulf. »

Wulf leva le sourcil lorsqu'elle lu **son ami la comtesse** et continua sa lecture.

-hummm...

Tout en prenant à son tour une gorgée de vin.

-Vous direz à son Eminence que je serai en sa présence à
la bonne heure.

Se callant confortablement dans la caise, elle demeura là songeuse.
Que lui voulait ce Cardinal de Manlieu? Il rêvait probablement d'un entretien avec la légendaire afin d'agrémenter ses histoires, ses écrits
ou autres utilités divertissantes.

Le messager releva les sourcils : « Je m’occupe de la note pour l’hébergement et également des arrangements pour vous accompagner à la demeure du cardinal… » Il ajouta d’un sourire qui courtisant : « Vous me direz quand vous serez prête à être escortée à votre chambre? »

Wulf dévoila son sourire à faire craquer lorsque celui-ci voulait la conduire à sa chambre.

-Vous me faites rire vous avec votre insatiable galenterie...Humm... vous êtes aimable.. mais je crois être capable de m'y rendre sans incident. Vous verez venir votre cocher dès l'aube et je verrai son eminence tôt.
Il me fit plaisir de vous rencontrer Monsieur??

« Hubert de Montague, mousquetaire du Cardinal. Je ne fais que tenter de protéger votre vertu chère Dame. » Hubert se leva et pris la main de Wulf dans la sienne. Il hésita quelque peu, puis y déposa un délicat baiser sur le poignet. « Je vous laisse vous reposer. Au lendemain Dame Wulf. »

La guerrière se laissa soudainement transformer en jeune demoiselle se laissant baiser la main comme les femmes rocheloises savaient si bien le faire. Hubert aurait juré la voir rougir mais se contenta de penser qu'il ne s'agissait que du reflet de la chandelle.

Wulf repris place sur son siège et contempla le pli.

-Son Éminence?....hum... j'espère bien que ma visite sera des plus
utiles à ma cause... Quoi qu'il faudrait que je sache qu'elle est ma cause...

Sa coupe se vida sur ces dernières paroles, et sans demander, l'aubergiste qui veillait encore, la lui rempli.

Elle songea à Brigid , à la comtesse.. à Légion et à Beregon ... il lui manquait terriblement soudainement. Depuis quand se laissait-elle abattre par le départ d'un de ses frères?.. ouais...depuis la meute..... L'idée d'avoir deux des siens à l'écart ne lui plaisait pas.

L'ivresse qui commençait à chatouiller la tête de Wulf, lui donna un air tendre et langoureux. Fermant les yeux... elle l'imaginait avec elle.

Le matin arriva avec le chant des oiseaux. Dame Wulf avait retrouvé son lit après la soirée et elle se réveilla avec la voix d’Éliam : «Wulf? Wulf! Apparemment qu’on nous attend en bas. On a un rendez-vous avec le Cardinal? Allez debout! L’heure de ronfler est terminé! »

Curieusement, Wulf avait fermé l'oeil et le sommeil l'avait bien bercé pour le reste de la nuit. Ce fut l'agréable compagnie qui veillait à une nuit de sommeil réussie. Dans son rêve lointain, elle entendit la voix d.Éliam la réveiller en douceur comme il en avait pris l'habitude. Allongeant ses membres musclés et tirant l'édredon au-dessus de sa tête, wulf cherchait en vain quelques miettes de confort du lit.

**

Après sa toilette, et des vêtements frais, Wulf fut prète à se rendre au rendez-vous matinal chez le Cardinal de AMnlieu.

Hubert l’attendait à la porte vêtu d’une casaque rouge vermeille en tenant son chapeau à plumes devant lui. Frais et dispo, il lui offrit son bras avec un sourire et attendit qu’elle le prenne avant de l’escorter dans le carrosse. En sortant de la porte, il remit son couvre chef et l’aida à s’installer et garda la porte ouverte pour Éliam. Une fois que sa charge était bien à l’abri, il enfourcha son cheval et accompagna sa charge chez son maître.

Éliam c'était bien levé quelques secondes après le départ de Wulf,
curieux de savoir qui était ce mystérieux inconnu qui la solicitait à
une heure aussi tardive.
Bien caché dans l'ombre que lui offrait le corridor puis la descente
d'escalier, il ne pu qu'intercepter que quelques brèches
d'information lui permettant de savoir qu'il sagissait d'un des
mousquetaire du Cardinal qui les conviait à l'aube. Ce dernier qui
avait accordé qu'on le décor une second fois.
Il remonta vite à la chambre lorsqu'il vit que Wulf était entre de
bonnes mains.

Le matin venu, Éliam sorti des couvertures sans geste brusque pour ne
pas la réveiller. Elle avait un sourire sur les lèvres comme rarement
il l'avait vu. Les couleurs de Larochelle lui allait bien. Il
s'approcha de la fenêtre et puis la regarda un moment. Comme elle était belle... une divine beautée. Il ferma les yeux un moment se laissant beigner par la chaleur des premiers rayon qui pointait à l'horizon. La vie de la ville prenait son envol pour une autre journée qui s'annonçait des plus ensoleillée. Il ne pouvait croire qu'ils étaient solicités par son éminence en personne.

Il regarda soudainement ses vêtements par terre. Il se devait de
trouver mieu s'il voulait donner bonne impression. Il sorti de la
chambre sans bruit puis partie un moment faire une balade où il
trouverait de quoi à sa taille sur une corde à linge.
A son retour, il croisa le carasse du Cardinal qui arrivait à
l'auberge. Il s'empressa de monter et réveiller Wulf avec un
anthousiasme qu'il exprimait que très peu souvent.

***
Une fois cette dernière montée dans le carosse, elle pu voir Éliam
arriver derrière elle habillé de très beaux vêtements. Pentalon noir et
une blouse beige en lin et un petit veston bourgogne. Rien
d'extravaguant mais au moins il paraissait très propre.

- Ne me regarde pas ainsi et surtout ne poses pas de questions.
- Heu? Je vous ai vu vous regarder... tu as fait de belle
connaissance la nuit dernière. Est-ce que tu te laisserais tenter par
les charmes Larochellois ;o) (ton moqueur)
- Je me demande ce qu'il te veut? Est-ce que tu crois que je devrais
le remercier pour le titre? Il ne sait surement même pas qui je suis.
- Non mais est-ce que tu te rends compte?

Assise dans le carosse, Wulf mijotaient toutes sortes d'idées aussi plaisantes que sombres.

- Ne me regarde pas ainsi et surtout ne poses pas de questions.

-Et comment te regardais-je?

Cette tenue effaçait les images d'Éliam pauvre homme de la rue et serf d'un riche seigneur pour faire place au chevalier de La croix et du coeur.

-Heu? Je vous ai vu vous regarder... tu as fait de belle
connaissance la nuit dernière. Est-ce que tu te laisserais tenter par
les charmes Larochellois

-N'importe quoi...tu me connais mieux que ça et ....

Wulf se tu et sourit de façon satisfaite. S'il sagissait là d'une remarque envers les rencontres masculines qu'elle faisait au même titre de celles de Sir Éliam cela lui plu.

Comme si les dernières paroles d'Éliam avaiient sorti Wulf de sa rêverie.

-quoi?? Jme rends compte de quoi?...Jsuis juste curieuse ce que cet homme a à nous offrir. Merci de m'accompagner. Je sais que t'as surement d'autres trucs personnels à régler.