En route vers le manoir.

Lillaké suivait le groupe loin derrière. La plupart des gens qu'elle avait rencontrés durant les 4 dernier jours s'avançaient en direction du manoir de La Britain. Tout le monde était bien décidé à aider Sir François pour reprendre les terres que son cousin lui avait dérobé. Lillaké voulait également aider, mais elle se tenait à l'écart du groupe. Elle voulait se faire un peu oublier des autres... oublier... elle oubliait quelque chose mais quoi. Elle ne pouvait pas mettre le doigt dessus. La nuit arriva et les différents groupes dressèrent leurs campements. Elle fît le sien à l'écart des autres, ne faisant qu'un petit feu pour faire cuire le maigre bout de viande qu'elle avait pu acheter pour le souper. Son regard se perdit dans les flammes quelque minute et une immense tristesse l'envahit. Elle lutta contre les larmes qui lui montaient aux yeux. Elle entoura ses genoux de ses bras et resta comme cela pendant de longue minutes, la solitude lui faisait mal... et tout était toujours pareille. Elle ne faisait qu’attendre ses ordres avant de partir, mais elle semblait oublier quelque chose mais quoi…

Lorsque Winsthroft eu fini de monter sa tente, il alla aider les autres a finir de s'installer. Les derniers jours avaient été très durs moralement, même pour une personne qui s'était entraîné tout au long de sa vie pour ne rien ressentir dans les moments difficiles. Tenter de rétablir et maintenir ses relations avec ses amis était définitivement la chose la plus importante à faire pour le moment. Lorsque le tout fut fini et que les gens commencèrent à s'attrouper ensemble afin de célébrer la victoire de la journée sur les hommes d'Adrien, Winsthroft remarqua au loin un petit feu isoler des autres. Sans même y réfléchir, le voleur sut que c'était l'emplacement du campement de Lillaké. Il décida donc d'aller la rejoindre. Tant pis pour ce qu'en dirait les rumeurs!

En arrivant près du campement, Winsthroft s'arrangea pour faire assez de bruit pour qu'il puisse se faire entendre de la nécromancienne. Lui faire peur en la surprenant était définitivement la dernière chose qu’il désirait faire dans la situation actuelle. Lorsqu'il fut assez près pour ce faire entendre, le nouveau Marquis dit d'une voie douce et calme :

-Lillaké, tu permets que je partage le feu avec toi?

La voix fit sortir Lillaké de ses pensés. Elle releva la tête un peu perdu et sourit en reconnaissant la personne qui lui avait parlé.- Bien sur tu es toujours la bienvenue. Elle se leva d'un bond pour aller chercher une couverture et replacer sa robe. Elle regarda ses vêtements déchirés et sale et eu honte d'elle même. Elle se trouvait quand même en la présence d'un marquis, un peu de tenue quand même. Elle recouvrit ses épaules de sa cape sans rien dire et offrit une place sur le sol près du feu à Winsthroft.

-Assied toi, c'est pas grand chose mais, tu veux partager une bouchée avec moi? Elle n'avait pas grand chose à partager. Un bout de pain (sec), un petit morceau de viande et quelque noix. - Je m'excuse... je n'ai que ça.

Elle attendit que le jeune homme s'assied et elle s'assied à côté de lui, pas trop près quand même. Elle était mal à l'aise, les gens avaient tellement parlé et elle savait que ça avait dérangé Winsthroft. Alors elle ne voulait pas jeté de l'huile sur le feu.

Winsthroft commença par sourire au moment où la femme lui avait dit qu'il était toujours la bienvenue. Il avait par contre remarqué la réaction de honte que Lillaké avait eu l'instant d'un moment. Il aurait bien aimé savoir se à quoi elle pensait, mais désira de ne pas cherché à en savoir plus. Si elle voulait en parler, elle le dirait de son plein gré.

Dès qu'il fut assit près du feu, il était maintenant possible pour la nécromancienne de mieux voir l'apparence du nouveau Marquis grâce à la lumière dégagé par le feu. À le voir à cet instant précis, le voleur n'avait pas vraiment l'air très fameux. En fais, si elle n'avait pas été mise au courant de cette histoire, Lillaké n'aurait jamais pus dire que le jeune homme faisait maintenant partis de la noblesse Rochelloise. Ses vêtements, qui était déjà usée par les nombreux voyages et combats que le voleur avait mené, était maintenant amplement salie par la boue qui s'était formé à cause de la pluie des derniers jours. Des cernes sous ses yeux indiquait que l'homme n'avait sûrement pas beaucoup dormit dans les dernier jour. Même sa posture générale indiquait que ses muscles étaient sans doute très tendus. Par contre, quelque chose marqua la nécromancienne plus que tout le restant. C'était le sourire heureux qu'il avait au visage, preuve qu'il réussissait tout de même à éprouver un peu de bonheur, même dans les moments difficiles.

- Bah tu n'as pas besoin de t'excuser. Sache que je suis capable de me contenter avec beaucoup moins que ce que tu me propose. Mais pour répondre à ton invitation, j'accepte ta nourriture mais à une seule condition...(puis, suite à l'air interrogateur de la jeune femme, il rajouta) c'est que tu acceptes de ne pas être la seule à fournir la nourriture ce soir.

Il sortit par la suite de son sac deux belles pommes bien rouges ainsi que des fruits séchés qu'il avait sans doute acheté à l'auberge ressemant. Il attendit que la femme prenne l'une des pommes puis dit :

- Alors comment te sens-tu aujourd’hui? Tu n’avais pas trop l’air d’aller hier lorsque tu nous as quitté…

Lillaké regarda les pommes rouges avec envie. Ça faisait longtemps qu'elle n'avait pas manger de fruit frais. Elle s'assied à côté de lui repliant ses jambes pour se protéger du froid. - D'accord, assied toi, ça sera près dans pas grand temps. Elle resta un moment silencieuse, pensive puis répondit à sa question. Lorsqu'elle se tourna, le jeune homme pu remarqué le teint très pâle de Lillaké, les traits tirés par la fatigue et les cernes sous ses yeux étaient encore plus prononcés. - Je vais bien, je vais beaucoup mieux maintenant merci de t'en inquiéter. Et toi comment vas-tu? tu dois avoir hâte de retourner à ton manoir te reposer. Ah oui.. Elle alla dans sa tente et sortit une petite pile de document. Elle retourna s'asseoir près de Winsthroft et lui tendit les documents. - Voilà les exercices que tu m'as donné à faire, je ne sais pas si c'est bien fait, est-ce que tu veux vérifier? Puis elle se replaça et fixa le feu, perdu dans ses idées.

Winsthrot était content d'entendre Lillaké dire qu'elle allait mieux… Pourtant quelque chose continuait de le déranger. De toutes les personnes qu'il avait vu faire de la magie, la nécromancienne était la seule qui s'effondrait d'épuisement dès qu'elle utilisait ses sorts… Il se doutait bien que quelque chose clochait, mais tant qu'elle refusait de lui dire ce que c'était, le voleur ne pourrait rien faire pour l'aider. Rien, sauf d'être présent pour la soutenir lorsque cela lui arrivait…

Avant même que l'homme eu le temps de répondre à la première question au sujet du repos, Lillaké s'était levé et était partie dans sa tente. Lorsqu’elle fut de retour, il prit la pile de document qu'elle lui tendait. Il regarda rapidement les feuilles et fut surpris par la qualité du travail qui avait été effectué. Il fallait croire que la femme prenait très au sérieux son apprentissage de l'alphabétisation.

-Wow! Bravo Lillaké! Je ne sais vraiment pas quoi dire… En l'espace d'un seul mois, tu as réellement appris l'essentiel de l'écriture. Bon, tu as fait quelques petites erreurs, mais dans l'ensemble, c'est vraiment très bien! Continue comme ça et bientôt tu seras aussi bonne que moi avec les lettres! Si tu veux, je t'aiderais demain matin à corriger les fautes… sa sera plus facile car on y verra un peu plus clair.

Il continua par la suite à regarder les documents puis il ouvrit la bouche tout comme s'il était pour dire quelque chose d’autre. Il resta ainsi pendant quelques secondes, puis la referma. L'action laissa croire à Lillaké que Winsthroft voulait lui dire quelque chose sans trop savoir comment ci prendre. Après quelques minutes où l'homme sembla assez inconfortable, il se reprit et cette fois-ci dit :

- En parlant de mon manoir… heummm… Je ne sais pas trop comment je suis supposer dire cela… En fais, je ne sais absolument pas comment les autres ci prennent d'habitude pour faire ça… mais bon.... Écoute bien.

- J'ai beaucoup réfléchis dernièrement, principalement au fait que tu me dis souvent que tu désires retourner à La Passe... J'ai également pensé au fait que tu m'aille souvent mentionné que les gens de ton clan t'avais chassé de chez toi, et que depuis tu semble toujours voyagé sans jamais vraiment t'arrêter. J'en suis donc venu à la conclusion que la raison qui te pousse à vivre de cette façon est le fait que tu n'as toujours pas retrouvé d'endroit que tu puisse nommer comme étant "chez toi"... Je voulais donc te proposer ceci… Lillaké, est-ce que tu voudrais devenir une de mes serfs? (il avait dit cette dernière phrase avec un léger ton dramatique) En acceptant, tu pourrais venir vivre avec moi au manoir. En plus, maintenant quej'ai vu tes efforts pour apprendre à lire et écrire, je crois que j'ai une bonne idée un travail qui pourrait t'intéressé.

En le regardant, Lillaké était capable de voir que Winsthroft était tout à fait sérieux.

Lillaké resta modeste lorsque Winsthroft la félicita de son travail, mais il y avait quand même une pointe de fierté dans son regard. Elle était fière du travail qu'elle accomplissait, mais elle avait une bon prof . Elle regarda Winsthroft qui ouvrait sa bouche sans rien dire avec un air des plus sérieux. Cela l'inquiéta, elle avait peur de perdre celui qu'elle considérait comme son seul ami. Elle avait peur de se retrouver seule encore une fois.

Puis elle entendit l'annonce de Winsthroft qui lui demandait de devenir sa serf et de venir vivre chez lui. Il pu voir qu'elle était bouche bée. De toute les annonces qu'il pouvait lui faire, celle-là était la dernière chose à laquelle elle s'attendait. Son regard se fixa sur les flammes à nouveau et elle resta quelque minute sans parlé. Son regard était perdu quelque peu puis elle se tourna vers lui avec l'air grave.
- Tu es sure de ce que tu me demandes? Je veux dire, je suis de loin la dernière personne que les gens voudrait dans leur entourage. Je voudrais pas te causer d'ennui.... les gens vont jaser tu sais.....je ne veux pas te mettre dans l'embarras tu es quand même marquis.

Puis son visage devient doux, elle fit un petit sourire et dit à mis voix: - Si tu es sur, alors j'accepte ton offre. Ça me ferait plaisir d'avoir un endroit que j'appellerais maison. Je , je vais faire tout mon possible pour t'aider. Je suis assez habile dans les champs, j'aidais souvent mon père à faire les foins.

Pendant tout le temps que Lillaké avait pris pour réfléchir, Winsthroft n'avait pas cessé de la regarder. Sa proposition avait sûrement pris au dépourvu la jeune femme et elle avait maintenant besoin de quelques instants pour y réfléchir. La seule chose qu'il espérait était que la nécromancienne ne refuse pas son offre. Lorsqu'elle accepta, l'homme sembla soudainement très heureux.

- Tu pourrais m'expliquer pourquoi je t'aurais fait cette proposition sans être sérieux? Comme je t'ai dit, j'y ai beaucoup réfléchit et je crois que sa serait beaucoup mieux pour tout le monde si tu restais avec nous. De mon coté, je gagne une serf digne de confiance à qui je peux parler lorsque j'en ai besoin. Du tiens, tu gagnes un toit, un emploi, ainsi qu'une raison pour rester ici et de ne pas avoir besoin de partir te faire tuer à La Passe.

Le visage du voleur repris alors son sérieux

- D'ailleurs, au sujet de La Passe et du mur des morts… Je suis conscient du fait que tu as une mission à accomplir. Je tiens à te rassurer tout de suite, je ne t'empêcherais jamais de la continuer si c'est se que tu désire. Par contre, la seule chose que je te demande serait que tu m'en parles lorsque Mara te donne tes missions officielles. Comme je t'ai déjà dit, le mur des morts ne doit pas être la responsabilité d'une seule personne. Peut-être que je serais en mesure de t'apporter mon aide d'une façon ou d'une autre si je suis au courant de ce que tu dois faire…

Après avoir fini de parler de La Passe avec Lillaké (bref, si tu veux rajouter quelque chose à se sujet vas y fort), Winsthroft pris un air un peu taquin avant de dire :

-Tu veux travailler dans les champs? Ha… Dommage… En devenant Marquis, j'ai hérité d'une énorme bibliothèque contenant beaucoup de livres que je n'aurais sûrement jamais le temps de lire vu la quantité de travail que mes nouvelles fonctions risque de me demander. Au départ, je voulais te proposer d'aller en lire le maximum de contenu que tu pouvais afin qu'il y aie au moins une personne au manoir qui sache ce que quoi parle les livres de cette bibliothèque. D'autemps plus que cela t'aurais permis de perfectionner ce que je viens de t'apprendre ainsi que de te donner accès une très grande quantité d'informations diverses. Mais si tu préfères travailler dans les champs, c'est ton choix… Tu connais quelqu'un qui pourrait être intéressé par la job dont je viens de te parler?

La jeune femme regarda Winsthroft droit dans les yeux lorsque celui-ci lui dit le sérieux de sa proposition. Il avait l'air sincèrement content lorsqu'elle lui annonça qu'elle acceptait son offre. Puis elle vît son air s'assombrir lorsqu'il lui parla de la passe et Mara. - Je sais que tu ne m’empêcheras pas de partir si Mara à besoin de moi. Mais je veux juste te dire, que ce que je fais est dangereux. Le monde des morts... c'est la pire place sur terre et je semble attirer les parasites comme le Capitaine Rémi attire les belles femmes. Je ne veux pas te causer des ennuis à cause de cela. Tu ne sais pas tout de moi et de mes pouvoirs et de comment le mur m'a transformer...... Et oui je vais t'en parler quand Mara va me donner une mission. Je vais te dire ou je m'en vais et les détails.

Il eut un silence puis elle ajouta: - Je ne vais pas à la Passe pour mourir, je ne suis pas suicidaire. C'est la seule place ou mes talents sont appréciés.

Il eu un autre silence et enchaîna: - Tu sais l'autre soir, ce que tu m'as dit quand nous étions près de l'arbre.....tu m'as dit que c'était trop dangereux pour toi de t'enticher de quelque parce que tu mettrais la vie de cette personne en danger. Il n'y a pas que toi dans cette situation. Jamais je ne pourrais avoir ce que je veux. Ça fait longtemps que j'ai compris ça. Mes rêves sont très simple, mais irréalisable car c'est trop dangereux d'être avec moi...... j'ai perdu beaucoup de chose juste en existant.. tu comprends?

Puis elle le regarda avec des yeux ronds quand il lui dit qu'il voulait qu'elle travail dans une bibliothèque. La bibliothèque d'un noble. Elle n'en croyait pas ses oreilles et maintenant qu'elle savait comment lire, elle se sentait beaucoup moins imbécile.

- Tu.. tu es sur? je veux dire y'a des gens plus instruit que moi et plus qualifier pour ce travail. Je suis seulement une serf....je ne veux pas avoir de privilège que les autres n'ont pas.... Il y avait dans son regard autant de gratitude que de peur de se faire jouer d'elle. C'est à ce moment que Winsthroft vit une ombre noire, subtile et quelque peu flou, comme si elle était immatérielle passer à quelque pas derrière Lillaké qui ne c'était aperçu de rien.

L'esprit resta quelque instant derrière Lillaké et Winsthroft pu apercevoir le sourire de l'entité. Un rictus malveillant, puis il fit un pas vers l'arrière et disparu. Winsthroft venait de reconnaitre l'esprit noir qui s'en était pris à Lillaké quelque jour plutôt.

Domino était revenue auprès de Sir François avec de grosses cernes sous le yeux. La fatigue l'emportait de plus en plus, mais elle refusait d'en parler, ni de commenter sur le fait.

Elle resta auprès de Sir François à tout moment de la journée. De cette manière, du moins elle espérait, Domino pourrait veiller à ce que son maître reste sain et sauf. Tout le monde était vigilant et occupé, et ceci convenait très bien à Domino.

Ce soir, elle se tenait près du feu que Nienna avait habilement construit. Domino sentait la présence de Sir François qui était près, donc elle ne s'inquiétait pas trop. Lentement, ses yeux se fermaient, mais elle essayait, tant bien que mal, de rester réveillé.

Le visage de Winsthroft resta neutre pendant tout le temps des explications que Lillaké lui donnait par rapport à Marra et au mur des morts. Lorsqu'il eu un moment pour placer un mot, il dit :

- Je sais bien que tu n'es pas suicidaire, par contre je ne suis pas d'accord lorsque tu dis qu'il n'y a qu'a la Passe ou tes talents sont appréciés. Si tu n'étais pas apprécier ici, tu crois que je t'aurais proposer de devenir ma serf et de venir vivre au manoir? Tu dis que je ne sais pas tout de toi, mais pourtant ce n'est pas à cause que je n'ai pas essayé. Si un jour tu désires m'en dire un peu plus sur toi ainsi que sur tes pouvoirs qui te font si peur, sache que je serais prêt à t'écouter. L'avantage c'est que tu n'auras pas besoin de me ménager, des horreurs, crois moi, j'en ai vu et ce même si j'ai toujours été de ce coté si du mur des morts…

À ce moment, Lillaké pu remarqué que le regard de Winsthroft semblait lointain et distant, un peu comme s'il était en train de revivre en mémoire certains souvenirs douloureux. Quelques instants plus tard, le voleur releva les yeux et observa la femme avec son regard perçant, le même qu'il avait lorsqu'il analysait une situation complexe.

- Tu mentionnes souvent que tes pouvoirs ne cessent de grandir et qu'ils te font de plus en plus peur. Pourtant, si tu veux mon avis, tu ne devrait pas les voir comme étant une mauvaise chose. Après tout, si se n'était pas de tes pouvoirs, nous ne t'aurions jamais rencontré… Non définitivement, je pense que tu devrait plutôt les voir comme étant une bénédiction. Bon, j'avoue que c'est un cadeau un peu étrange, mais on t'a quand même donné une certaine forme de puissance qui te permet d'accomplir de grandes choses! Comme on dit, ce n'est pas la nature des pouvoirs qui sont l'important, mais plutôt comment la personne qui les possède décide de s'en servir…

Lorsque la discussion changea pour parler de la bibliothèque, Winsthroft ne pus faire autre chose que de se mettre à rire. Lillaké était définitivement trop modeste, et cela amusait bien le nouveau Marquis.

- Tu sais Lillaké, je reconnais que travailler dans une bibliothèque comme celle se trouvant dans mon manoir est un privilège puisque c'est un emploi qui permet d'avoir accès a une multitude de connaissances. Mais c'est un privilège que je dois donner à quelqu'un de toute façon. Alors pourquoi ne pourrais-je pas le donner à une personne que j'apprécie bien et en qui j'ai confiance? De plus, j'ai pensé à ce poste pour toi car je savais qu'il te permettrait de continuer à pratiquer les bases de lecture que tu viens d'apprendre. Si cela te permettrait d'être plus en paix envers toi-même, tu peux considéré se poste comme étant des exercices de pratique avancé que je te donne afin de perfectionner ta connaissance de l'art des lettres.

Lorsqu'il vit le sourire de l'ombre qui reculait avant de disparaître, le voleur fit un effort surhumain afin de faire comme si rien ne venait de se passer. Lillaké ne semblait pas s'être aperçu de la présence de l'esprit et s'en était pour le mieux. La seule chose qu'il put faire pour le moment était de se promettre de tenter de trouver une solution à ce problème qui devenait de plus en plus présent.

Lillaké écouta en silence ce que Winsthroft disait. Elle regardait le feu sans dire un mot. Quand celui-ci lui parla de ses pouvoirs qui ne cessaient de grandir elle le regarda dans les yeux. Quand elle était jeune, elle croyait que son talent était une certaine forme de bénédiction. Elle était persuadé qu'elle n'avait pas eu ses dons pour rien et qu'elle allait accomplir de grande chose. Mais, au fil des années, les gens l’avaient persuadé du contraire. Ça faisait tellement longtemps que quelqu'un ne la croyait pas foncièrement mauvaise à cause de ses dons. Les gens sautent très vite aux conclusions en ce bas monde. Au moins dans l'au-delà, il n'y a pas de cachette, juste la vérité... enfin. Elle sourit en entendant la même phrase qu'elle avait dite à Renard quand ils étaient allé de l'autre côté du mur à la Passe. Elle aimait savoir que Winsthroft lui faisait assez confiance pour lui confier un poste aussi important que de travailler dans la bibliothèque. Elle venait juste de d'apprendre à lire et elle adorait ça. Elle ne c'était jamais vraiment rendu compte à qu'elle point les livres pouvaient renfermer tant de connaissance et d'information. Elle était fébrile de commencer. Cela faisait des années qu'elle n'avait pas ressenti une tellement excitation pour quelque chose.

Elle regardait toujours Winsthroft dans les yeux et ne vit aucun changement dans son expression. Puis, spontanément, elle se leva, se mit dos à lui et fouilla dans une des poches secrète sous son corset (on ne pense pas croche ici merci!!) Avec son trésor en main, elle s'assied plus près de lui. Elle garda pendant un moment la main fermé, serrant l'objet avec une certaine hésitation, puis elle ouvrit la main. Une petite pochette noire ci trouvait. Elle défit avec une certaine douceur les cordons qui la tenaient fermé.

- Donne moi ta main svp. Elle attendit que le jeune homme lui tende la main et elle y déposa un petit objet. Il pu voir que c'était une corde de cuir avec quelque chose d'un blanc laiteux au milieu.

- Ça appartenait à ma sœur. C'est son collier avec notre dent de dragon. Elle et moi, avions chacune une moitié de la dent. Pendant la jeunesse de mon grand-père, notre village c'est fait attaquer par un dragon et celui-ci avait participé à la chasse de ce monstre. Lorsqu'ils l'ont tué, mon grand-père a pris une dent et il nous l'a donné quand ma sœur et moi sommes venues au monde. J'ai l'autre moitié à mon cou.

Elle montra son collier qui était bien dissimuler derrière son amulette.

- J'aimerais que tu le garde. Ce n'est pas grand chose, mais c'est pour te remercier pour tout ce que tu fais pour moi et je sais qu'il va être en de bonne main. Xanaé serait heureuse de savoir que c'est quelqu'un tel que toi qui a hérité de son collier.

Elle le regardait avec un sourire doux et sincère, mais en même temps, avec une certaine tristesse dans le regard. Elle regarda la viande qui cuisait toujours et la retira du feu avant que celle-ci soit carbonisée.

(J'ai pas le droit de penser croche? Come on, il est où le plaisir dans se cas? )

Lorsque Lillaké sortit la petite bourse noire de sa poche secrète, le visage de Winsthroft se fit automatiquement curieux. Il fut donc heureux de voir que la jeune femme n'allait pas le faire attendre trop longtemps avant de lui montrer ce qu'elle tenait tant à cacher. Ses yeux s'ouvrit très grand lorsqu'il reconnu ce qu'elle venait de lui mettre dans les mains. Pour avoir voyager pendant quelque temps à Draioch, il pouvait avoir une bonne idée de comment précieux ce genre de chose pouvait être pour les gens qui venait de cet endroit.

- Tu… tu es certaine de vouloir m'offrir en cadeau cette partie de dent de dragon? Je veux dire, ce collier représente beaucoup pour toi. C'est non seulement un objet de grande valeur, mais en plus c'est l'un des seuls souvenirs que tu as de ton village, de ton grand-père et aussi de ta soeur…

Il observa le visage de la nécromancienne pendant quelques secondes. Malgré le léger regard de tristesse qu'elle avait, il y vu que Lillaké semblait déterminé dans sa décision. Winsthroft lui fit alors un sourire puis, avec un geste presque solennel, il se mit le collier autour du coup. Il regarda encore pendant quelques instants la dent qui pendait maintenant sur son torse. Avec une voix douce il dit :

- Sache que pour moi, ton geste représente beaucoup…Très peu de gens m'on réellement donnée quelque chose de leur plein gré. J'ai toujours eu à prendre par moi même ce dont j'avais besoin... Pour cette raison ainsi qu'en l'honneur de ta soeur, je te promets de porter ce collier avec grande fierté.

- Moi aussi je crois que Xanaé aurait été heureuse de voir ce que tu viens de faire, mais pour une toute autre raison. En me donnant ce collier, tu prouves que tu as enfin avancé dans ta vie et que tu commences à être prête pour tourner une page sur ton triste passé. Je suis certain qu'elle serait fière de toi!

Lorsqu'il arrêta de parler, un habituel silence se fit entendre (ackward!). Si Lillaké le regardait, elle put voir que Winsthroft était toujours en train de regarder la dent de dragon, un grand sourire aux lèvres.

Lillaké ne pu s'empêcher de sourire en entendant Winsthroft parler ainsi du collier. Elle avait pris une bonne décision en le donnant. Certes sa soeur lui manquait toujours, mais elle avait fait son deuil et elle était prête à aller de l'avant. Il y avait encore beaucoup de chemin à faire, mais tranquillement, elle commençait à faire confiance aux gens. Elle observa le jeune homme en silence pendant que celui-ci regardait la dent. Un drôle de sensation la tenaillait au creux de la poitrine. Ce n,étais pas le première fois qu'elle ressentait ce genre d,émotion et chaque fois que ça arrivait, elle était à côté de Winsthroft. Elle aurait aimé se rapprocher un peu plus de lui, mais elle était trop timide. Chassant ses pensés qui la faisait rougir, elle se tourna vers la viande qui était bien cuite et la coupa en deux. Elle divisa également le petit morceau de pain qu'elle avait et mis le tout dans la seule assiette qu'elle possédait.Elle la déposa sur le sol devant Winsthroft.

- Pardon je n'ai qu'un seul plat, ça te dérange pas de partager mon assiette? Elle essayait de dire sa phrase sur un ton désinvolte et elle priait intérieurement pour pas qu'il s'aperçoive qu'elle était rouge comme une pivoine. Puis pour faire diversion elle demanda:

Est-ce que tu vas retourner à ton manoir après qu'on aille aidé Sir François à récupérer ses terres?

Winsthroft arrêta d'observé le collier puis posa son regard sur la jeune femme afin de l'écouter parler. Une chance pour celle dernière, il faisait maintenant très noir, et le jeune homme ne pouvait voir qu'avec l'aide du feu. Le fait qu'elle était rouge passa donc inaperçu dans l'éclairage orangé qui les entourait. Il regarda par la suite l'assiette qui était maintenant devant lui. Il commença par la replacer afin qu'elle soit plus accessible pour Lillaké puis dit sur un air un peu sarcastique (mais aucunement méchant):

-Si sa ne me dérange pas de boire directement du goulot une bouteille d'alcool avec toi, tu crois vraiment que sa va me déranger de partager ton assiette? En fait c'est mieux ainsi, ça nous fera moins de vaisselle à faire après.

En disant cela, il fit un petit sourire en coin moqueur. Par la suite, il pris une bouché de pain puis rajouta :

- Pour ce qui est de mon manoir, je dirais que c'est à voir. Il est certain qu'il faudrait que j'y passe un peu de temps si je veux pouvoir prendre en charge mes nouvelles responsabilités. De plus, je n'ai pas trop envie de devoir passer par les mêmes étapes que subit Sir François actuellement. Je crois donc qu'il ne faudra pas que je m'absente pendant trop longtemps sans donner de nouvelles. Mais d'un autre coté, j'aime beaucoup trop voyager pour renoncer officiellement à ma vie d'aventurier. Sans oublier le fait que Légion est encore beaucoup trop présent à mon goût… Je ne peux donc pas abandonner Bérégon maintenant, même si lui dirait sûrement autre chose.

- Je pense donc que ma réponse finale à ta question serait que je vais attendre de voir que Sir François récupère ses terres avant de décider de ce que je vais faire après. Et toi? Qu'est-ce que tu aimerais faire? Que l’on retourne au manoir tout de suite ou bien que l’on continue a voyager avec les autres?

Winsthroft avait demandé cette question de façon toute simple, un peu comme s'il l'aurait demander à un des autres membres de La Meute.

Elle resta pensive pendant un instant et pris une bouchée dans son morceau de pain (qui n'était pas très bon). Elle prit une gorgée de la bouteille que lui tendait Winsthroft, celui-ci la regardait d'un sourire moqueur. Elle ne pût s'empêcher de rire.

Elle finit sa bouchée et répondit à sa question: - Je crois que c'est une bonne chose d'aider Sir François et d'en finir un fois pour toute avec ce démon (elle frissonna en pensant à ce qu'elle ressentait vis-à-vis Garan et elle savait que c'était Légion.. elle le savait). Elle chercha à se débarrasser de ce mauvais feeling et devient silencieuse pendant quelque instant. Winsthroft pu voir qu'elle était encore sous le choc. Puis elle repris ses sens et elle repris sa phrase:

- Tu as raison, tu ne devrais pas t'absenter trop longtemps de tes terres. Je crois qu'il va falloir que tu fasses un bon ménage dans les gens qui étaient proche de l'ancien Marquis. Et puis je ne peux pas aller à ton manoir sans que tu sois là. Même si tu me fait une lettre d'introduction, les gens ne voudront pas me croire que tu m'ai engagé. Il faut aussi continuer à fouiller le manoir.

Elle pris une bouché de viande et attendit sa réponse.

Winsthroft continua à manger la viande et le pain sans trop se soucier du goût. (Il avait déjà par le passé manger des choses bien pire). Il écouta avec sérieux la jeune femme parler et trouva que ce qu'elle disait faisait beaucoup de sens. Définitivement, ce fut une bonne idée de sa part de vouloir la garder près de lui. Elle deviendrait sûrement une excellente conseillère dans le futur. Par contre, lorsqu'il vu la réaction que Lillaké avait en repensant à Légion, Winsthroft décida de ne rien rajouté sur le sujet et passa au suivant. Étrangement, il n'aimait pas avoir cet impression d'impuissance lorsque la nécromancienne avait ce genre de réaction...

- Tu as raison toi aussi lorsque tu dis que je vais avoir à faire un bon ménage dans les gens qui étaient proche de l'ancien Marquis… Je ne crois pas que tout le monde aimera pas ma façon de fonctionner. D'ailleurs, j'en avait même remarqué quelques uns qui ne me plaisais pas vraiment lorsque nous y somme allé la dernière fois... Mais bon, c'est pas comme si c'était une surprise. En devenant le nouveau Marquis, je ne m'attendait pas à être apprécier de tous.

Il fit un autre sourire amusé lorsqu'il repensa à l'exploration du manoir. Il y restait tant de secrets et de mystères à découvrir! Son âme d'aventurier y trouvait vraiment son conte lorsqu'il faisait se genre d'exploration!

-Il faudra effectivement continuer à fouiller le manoir. J'ai l'impression qu'on pourra y trouver des choses assez intéressante. Avec un peu de chance, on y trouvera peut-être même des notes que l'ancien Marquis avait écrits et qui explique certain de ses plans fouareux! Par contre, la seule chose que j'espère c'est qu'on a fini de trouver des sales de tortures… il y en a disons… un peu trop a mon goût... (le voleur ne pus s'empêcher de frissonner lorsqu'il y repensa. Les sales de tortures du Marquis Sadis de Lavergne lui avait laisser de très mauvais souvenir en tête).

Le "soupé" continua tranquillement pendant un certain temps, alors que les deux jeunes gens continuèrent à discuter de tout et de rien. Winsthroft appréciait bien ce genre de moment passer avec la nécromancienne puisque c'était un des rares temps ou il pouvait abaisser ses barrières. Il avait confiance en Lillaké et savait qu'elle garderait pour elle seule les choses qu'il lui raconterait. Une fois le repas terminé et la soirée bien avancée, Winsthroft s'étira afin de faire partir l'engourdissement que la fatigue avait provoqué en lui. Une fois cela fait, il dit :

-Houaaa... Ça fait du bien d'avoir une petite soirée tranquille autour d'un feu. Disons que les moment de ce genre se font un peu trop rare à mon goût…Mais avec tout ce qui se passe dans les environs, je suppose que l'on ne peut pas vraiment faire autrement…

Au même moment, le visage du jeune homme sembla s’illuminé tout comme s’il venait d’avoir une idée qui lui plaisait beaucoup. Il fit un léger sourire puis dit :

- Dit moi Lillaké, tu aimes te baigner? J'ai vu en marchant dans les environs qu'il y a avait un petit lac tout près d'ici (c'est fou comme se genre de truc est toujours présent dans les bon moment ). Je crois qu'aller nager serait une belle façon de terminer la soirée. Sa te tente?

En disant cela, Winsthroft s'était lever et semblait maintenant être en attente de la réponse de Lillaké.

Lillaké savoura la pomme que le jeune homme avait apportée pour le dessert quand celui-ci se leva pour se dégourdir les jambes. Elle sourit et acquiesça de la tête, elle aussi trouvait que ses moments de détentes étaient trop rare à son goût. Ça lui rappelait son enfance.

Puis Winsthroft lui parla de la baignade. Elle le regarda pendant quelque instant et devient rouge. Elle le regardait toujours, se leva et lui demanda: - Oui j'aime me baigner, je suis une bonne nageuse. C'est vrai qu'il fait chaud et me rafraichir me plairait bien, mais tu es sur que c'est sécuritaire? Avec tout ce qui se passe dans les environs?

Elle attendit la réponse de Winsthroft et alla chercher quelque chose à sa tente. D'une main elle avait sa pomme et de l'autre sa cape et un petit sac de toile.

Je te suis dit-elle d'une voix douce et gêné.

Au loin, on cru entendre la complainte de la louve.

{Ayee!!! Espèce de WANNABEES!!! Copieurs de l'histoire à moi et Éliam... pfft}

(Faut bien commencer quelque part! Par contre, c’est drôle mais tu n’as rien dit lorsque c’était la comtesse et Draken )

Pour la seconde fois de la soirée, Winsthroft ne remarqua pas le changement de teinte de couleur que Lillaké avait. Par contre il avait bien entendu la légère présence de gêne lorsque cette dernière parlait. Cela amusait bien le jeune homme, mais il décida de ne pas le laisser paraître afin de ne pas la gêner encore plus.

- Tu sais Lillaké, s'il fallait toujours s'empêcher de faire quelque chose uniquement sous prétexte qu'il y a un potentiel danger, on se retrouverait à ne plus rien faire du tout. On aura juste à rester sur nos gardes et tout devrait bien aller.

Il laissa un peu de temps à la jeune femme pour se préparer et une fois qu’elle fut de retour avec son sac de toile, Winsthroft rajouta :

-Viens, c'est pas trop loin par là.

Il prit donc une direction qui coupait dans le bois. Le chemin n'était pas trop difficile à pratiquer malgré la noirceur de la nuit. Le voleur marchait de bon pas, mais il ralentissait dans les moments un peu plus difficiles afin d'attendre Lillaké. Au bout d'une dizaine de minutes, la forêt s'arrêta afin de laisser place à une petite clairière ouverte. Quelques mètres plus loin se trouvait un lac qui brillait de mile feux sous l'éclat des étoiles et de la lune. La beauté de l'endroit était telle qu'on aurait facilement pus croire que l'on avait quitté la réalité et que l’on se trouvait maintenant dans un compte de fée.

-Wow! J'étais seulement venu ici durant la journée. J'était loin de m'imaginer que ce lac aurait l'air de sa durant la nuit... J’espère que l’eau va être bonne!

Il s’en alla par la suite sur le haut d’un rocher qui se trouvait un peu plus loin en bordure de l’eau puis commença à enlever ses vêtements. Une fois cela fait, il fit un habile plongeons dans le lac qui était plus profond à cet endroit. L’eau était froide au début, mais après quelques instants elle devenait très agréable. Après avoir nager un peu, le voleur se rapprocha de la berge puis dit à Lillaké :

- Dépêche toi! L’eau est vraiment à une température parfaite pour une baignade!

Il retourna par la suite nager un peu plus loin, tout en tournant le dos à la jeune femme. Visiblement, le voleur laissait un peu de discrétion et d’intimité à Lillaké le temps qu’elle rentre dans l’eau.

( moi je tien à dire que je ne connais pas l'histoire du lac... mais je tien à spécifier aux yeux sensible qu'il n'y aura pas de scène de trempage de biscuit dans le verre de lait... baon! cé dit retournons à l'histoire).

avec son sac dans une main et la pomme dans l'autre, elle jeta un regard à Winsthroft.

- Je sais qu'il y a toujours un potentiel de danger, mais ce n'est pas non plus une raison de courir joyeusement se mettre les deux pieds dedans. La dernière fois, tu es revenu avec un trou dans l'estomac alors je suis juste un tout petit peu plus sur mes gardes c'est tout.

Lorsqu’elle fût prête, elle fit un petit signe de tête au jeune homme. Elle le vit partir au devant dans la forêt. Il marchait rapidement et silencieusement. Lorsqu'il y avait des obstacles il l'attendait et lui donnait la main pour l'aider à traverser en toute sécurité. Il était toujours très gentilhomme avec elle. Arrivé au lac, elle ne pu s'empêcher d'admirer la beauté du paysage. La voute céleste se mirait dans les eaux calme et cristalline du lac. Elle prit un moment en silence pour admirer le paysage. Elle jeta un regard de côté à Winsthroft et ne put s'empêcher de sourire en le voyant en admiration devant la beauté du paysage.

Elle resta sur place et le vît s'éloigner sur un rocher près de l'eau. Il commença à retirer ses vêtements. Automatiquement, elle se tourna pour ne pas rien voir. Elle fini sa pomme ne sachant pas trop quoi faire et jeta le cœur un peu plus loin dans le champ. Puis elle attendit un *PLOUF*. Elle se tourna et vît clairement la forme de Winsthroft qui nageait. Puis il se rapprocha de la berge et l'invita à le rejoindre dans l'eau. Alors qu'il s'éloignait, lui tournant le dos, elle commença à se déshabiller. Elle s'enroula dans sa cape et avança lentement vers l'eau. Arrivé près de l'eau elle se dépêcha d'y entrer. Elle était froide au début mais on s'y habituait vite. Elle s'y immergea complètement, mais elle restait à une bonne distance du jeune homme.

C'est vrai qu'elle est bonne et la nuit est magnifique

Lorsque Lillaké le rejoint dans l'eau, Winsthroft se mis à nager dans sa direction. Il resta malgré tout a une certaine distance puiqu'il voulait pas trop gêner la jeune femme. Il commença à faire du surplace puis pris la parole. Son ton de voix ressemblait beaucoup à celui qui est utilisé par quelqu'un fait une confidence.

- Dans un certain sens, sa me fait un peu drôle d'être ici. Tu sais, il y avait un lac très similaire à celui si près de mon village natal. J'ai gardé le bon souvenir que lorsque j'étais petit, il m'arrivait souvent d'y aller me baigner compagnie de Wulf ainsi que des autres enfants du village. On pouvait y passer des journées entières sans jamais en avoir mare! C'est drôle de voir comment la vie pouvait être facile à cette époque la.

Puis le voleur se mis à rire légèrement suite à une pensé qu'il venait d'avoir. Il rajouta donc :

- À l'époque, je m'attendais à devenir fermier ou quelque chose du genre. C'est la profession qui était la plus pratiquer dans mon village. Je crois bien que si on m'avait dit qu'un jour je deviendrais un Marquis à LaRochelle, je ne l'aurais jamais crus. Je pense même que je m'aurais bien foutue de la gueule de la personne qui m'aurait dit cela! C'est fou de voir les surprises que la vie nous réserve par moment…

Puis il dit avec un ton de voie intrigué :

- Et toi Lillaké, lorsque tu était petite, tu t'attendais à faire quoi dans la vie?