Un mois seulement!

Éliam ne dit rien devant l'annonce de Beregon.
Il n'approuvait aucun de ses choix. Il prenait goût à cette aventure
et surtout il voulait plus que tout être là pour savourer le moment
lorsqu'enfin Légion serait annéanti.
Lorsque Wulf sortie, suivit de Wind puis Beregon, il resta un moment
à la table puis se leva pour sortir mais resta un moment dans l'antre
de la porte à écouter les explications que son ami donnait aux autres.
Incapable de l'accepter tous à l'extérieur purent l'entendre tourner
les talons et retourner s'assoire.

Ce n'est qu'au bout de quelques minutes qu'il se décida à sortir. Il
pouvait malgré tout se résoudre à laisser partir son compagnon de
tant d'aventures sans lui dire aurevoir.
Il constata que Winsthrof n'était plus là ce qui l'inquiéta un peu
étant donné la réaction qu'il avait eu.

- Je ne te cacherai pas que je regrette ton départ. Je sais que tu
crois que c'est ce qu'il y a de mieux et j'espère que tu as raison.
J'aurais voulu être à tes côtés lorsque tu...(pause)......... j'espère au
moins que tu auras une pensée pour nous.

Il lui serra la main puis le tira contre lui pour lui faire l'accolade.
Et avant qu'il ne puisse ajouter quoi que ce soit Éliam se tourna
vers Wulf.

- Garan et moi allons t'attendre à l'écurie. Tu prends tout le temps
qu'il te faut.
- A bientôt mon frère.

Et il disparu à l'intérieur.

Aux paroles d`Éliam, le forestier ne su quoi répondre. Au moment de l`accolade, Beregon en profita pour serrer du plus fort qu`il le pouvait son ami. Ils allaient tous lui manquer.

Avant que Wulf s`éloigne pour quitter, Beregon l`attira vers lui afin de la prendre dans ses bras à son tour. Calmement, il lui chuchotta à l`oreille :

-« N’oubli pas de ne jamais perdre espoir d`accord? Ne doute jamais de nous… »

Dans ces derniers moments, il avait jugé plus important de parler à son amie au lieu de lui donner des explications pour Nienna. À vrai dire, il était incapable de s`exprimer par rapport à la druide. Wulf devrait utiliser de son imagination le moment venu.

La guerrière se détacha de son ami pour ensuite disparaitre à la lisière de la forêt. Afin de voir ses amis jusqu`à la dernière seconde, le forestier se déplaca dans la petite rue pour fixer le petit groupe qui quittait. Son choix était logique, posé et nécessaire, mais les conséquences étaient dures à accepter…

Plusieurs minutes s`étaient passées depuis le départ de la meute et de Garan, mais le forestier continuait à fixer la lisière de la forêt. Une partie de lui voulait tout foutre en l`air et rattraper le groupe. Pour une fois ce n`est pas sa conscience qui le rapporta l`ordre, mais bien une petite fille.

-Melydia : « Monsieur Beregon, vos amis sont parti sans vous? »

Réalisant que sa fille était tout prêt de lui, le forestier essuya subtillement quelques larmes pour se retourner vers l`enfant.

-Beregon : « Non Melydia, c`est tout le contraire… »