Un mois seulement!

Après que Wulf et Winsthroft eurent tués le troll, le forestier se retourna pour s`assurer qu`Éliam n`était pas trop mal en point. Après avoir aidé son ami à se relever, il essuya la poussière de terre sur le dos de celui-ci pour finalement reprendre sa hache plané au sol.

-Je retourne au campement m`assurer que tout est encore à sa place. Je vous laisse vous occupez du problème. Dit-il tout en regardant vers Garan couché par terre à quelques mêtres de là.

Il passa tout prêt de Wulf et de Garan sans même y poser un regard. Décidément, le forestier était mécontent de la situation et il n`aimait vraiment pas les problèmes que la présence de l`homme causerait. Wulf était différente en sa présence et ainsi moins attentive.

Wulf se resaisit et tenta de lever Garan afin de le porter jusqu'au petit campement. Une fois installé près du feu, Garan attendait les soins de l'un de nos guérisseurs et Wulf s'isola un peu en bordure de la forêt. Sa blessure aux côtes lui faisait mal mais cela lui rappelait qu'elle était toujours vivante.

Pourquoi s'était-il aventuré seul dans cette forêt?
Elle le savait que trop mais se refusait de croire que cet homme se serait
ainsi mis en danger juste pour la suivre!
De plus en plus Garan commettait des gestes fous et sans jugement!!
Pourquoi? Qu'avait-il à prouver??
Mais maintenant il était parmis eux.
Fermant les yeux, elle se concentra sur son rôle et sa tâche.. Il fallait s'en détacher.

De son emplacement à l'écart:

-Nous devrons partir avant l'aube afin d'arriver au comté de Corneilles. Là nous pourrons se reposer, refaire nos réserves et réparer nos armures.

Ensuite, elle installa sa couche là où elle s'était installée pour mieux veiller sur sa meute.

26 jours restants

Considérant que le forestier s`occupa du dernier tour de garde, il était déjà préparé lorsque les autres commencèrent à se réveiller. Beregon avait prit le temps de placer l`équipement des autres, même celui de Garan et il avait laissé un peu de nourriture pour tous. Les fourrures qu`il préparait depuis quelques jours avait été enroullées et attacher ensemble pour que quelqu`un s`en occupe. Curieusement, elles étaient beaucoup plus prêt de Garan que des autres. Bien que le guerrier ne comprenait pas le message, les autres savaient très bien que le forestier acceptait la présence du nouveau venu mais qu`il devait prouver son utilité durant le voyage.

C`est ainsi que Beregon avait déjà débuté la marche en direction des milandes. Il avait prit soin de laisser quelques signes à ses amis pour qu`ils puissent le suivre, bien que Wulf semblait ne pas en avoir de besoin dernièrement.

La comté des Corneilles était la prochaine étape, la première d`une série qui menerait à un résultat très décevant pour la meute ou plus particulièrement pour le forestier.

Ils arrivèrent au Comté de Corneilles. Rien de luxueux les attendait mais la vision de villageois qui s'affèrent à leur besognes, des poules et des porcs courant partout, de nouveaux visages semblait une chose très réjouissante.

Wulf se retourna vers la meute et déposa son sac:

-Attendez-moi ici.. jvais nous trouver un gîte pour la nuit.

La guerrière semblait connaître ce comté, on pouvait même entendre des cris de reconnaissance envers la femme. Certains l'avait reconnu. L'on se rappela lors de sa dernière visite comment elle avait éliminé ce Troll qui menaçait les villageois. Elle se dirigea alors vers une chaumière .. et cogna fermement à la porte. Un grogement mécontent se fit entendre.

Grégoire: Hé qui ose me déranger!!! Allez houste espèces de mandiants!! je ne suis pas le refuge des âmes affamées!!!

Un vieil homme trapu au teint rose ouvrit la porte et se tu immédiatement.

Wulf: Comme tu peux le voir .. je ne suis pas une pauvre âme mandiante!!

Grégoire stupéfait par la vision qui se tenait devant lui finit pas baiser la tête par respect envers l'héroĩne pour ensuite la tirer dans ses bras comme un père l'aurait fait aux retrouvailles de son enfant.

Grégoire: Wulf!!! Bon sang.. il y a des lunes que nous n'avions pas eu de tes nouvelles!!

Wulf: Quoi? Essaies-tu de me dire que les ménestrels ne font pas leur boulot et ne vous informent plus de mes exploits?!!Sapristi Grégoire, jsuis contente de te voir!

L'homme invita Wulf à l'intérieur mais celle-ci l'arrêta.

Wulf: Jsuis pas seule.. est-il possible d'éberger mes compagnos de route?

Grégoire: Ah!! Tu traines toujours avec ces deux furibons de Melkor et Edmond? Où sont-ils?? Ah!! Edmond t'as finalement apprivoisé??

Et il éclata en un rire gras.

Wulf afficha un air désolé: Non, Edmond a été blessé et je les ai quitté.. (inconfort) c'était pour leur bien... mais maintenant ce soir tu reçois la meute.

Grégoirs: Pauvre Wulf.. toujours aussi sauvage !!

Wulf haussa les épaules.

Grégoire: La meute hein?? Alors allez!! fais-les entrer.. Mais tu sais que je n'ai que 2 chambres à vous offrir. Finna ne veut plus que l'on couche dans l'écurie pour céder place aux visiteurs. On se fait vieux tu sais!!

Wulf: Merci Grégoire, ce soir nous dormirons sous un toit et t'as pas idée comment cela nous accommode!

Gregoire: Cours quérir ta bande.. et j'annonce à Fionna que ce soir on mange son fameux ragoût!!

Wulf marchait au milieux des passants, certains la caressait comme s'il voyait l'incarnation du bien, d'un sauveur ou de l'espoir en ces temps difficiles, d'autres la saluait comme de vieilles connaissances et un petit groupe restait indifférent. De retour au groupe.

Wulf: Alors jvous ai trouvé le gîte et un bon repas .. chez Grégoire où vous serez traités en rois!

Pour ne pas trop attirer l`attention, le groupe avait convenu de rester aux lisières de la forêt en attente de Wulf. Lorsqu`elle vint les chercher, Beregon était déjà prêt et attendait avec impatience de pouvoir quitter l`endroit. Il ne restait déjà plus que 24 jours et les Milandes étaient encore très loin. Lorsque le groupe se rendit au gîte, le forestier ne pu s`empêcher de remarquer que parmi les regards portés vers Wulf, la moitié observait aussi le groupe en entier. Décidément, les histoires avaient déjà commencées à circuler et ce n`était définitivement pas une bonne chose. Contrairement à son amie, Beregon ne désirait pas être reconnu. Il ne porta aucune attention aux regards des villageois curieux. Après tout, ils étaient tous des pions potentiels pour Légion. Avant d`arriver au gîte il s`approcha de Wulf.

-Nous ne devons pas rester ici trop longtemps. Je crois que demain matin nous devrions reprendre la route le plus tôt possible.

Arrivé au gîte, le forestier ne se présenta pas aux hôtes préférant rester à l`écard pendant que les autres parlaient. Bien que le petit village était tolérable, Beregon détestait profondément les communautés de toutes sortes et en retour, elles ne l`aimaient habituellement pas beaucoup plus. Avant que le souper soit servit, il s`éclipsa subtillement à l`extérieur afin d`aller se procurer quelques flèches. Il était d`ailleurs content d`avoir conservé quelques pièces depuis les derniers mois, quoiqu`en réalité il n`avait pas vraiment à se soucier de l`argent lorsqu`il voyageait abec Éliam et Winshtroft. Après l`achat des flèches, il se procura un peu de papier et de l`encre. Se soir, il allait écrire une lettre à Nienna.

27 jours restants

Éliam avait appris à lire le regard et les actions de Wulf.
Une fois Garan sur patte et bien installé près du feu, elle pu voir Éliam accoté plus loin contre un arbre qui la regardait avec un léger sourire sur les lèvres.
Elle ne pu s'empêcher de soupirer et venir voir ce qui en était.
Avant même qu'elle ne puisse lui poser quel question que se soit, dans un geste rapide qui surpris la guerrière, Éliam posa la main sur ses côtes. Cette dernière resta surprise et fit une légère grimace.

- Tu vas me dire que tu n'as rien encore?

Il l'obligea à le suivre sachant qu'elle ne voulait pas que personne puisse remarquer cette faiblesse et lui prodigua les soins nécessaires.

***********************
26 jours restants

De retour en ville.
Ca faisait un bout qu'Éliam n'avait pas revu la civilisation paisible sans tracas.
Lorsque Wulf revint pour les guider, Éliam remarqua les kiosque du marché non loin. Toutes ces saucissons et poulets qui pendaient un peu partout puis ces bouteilles de Sortilège....
Éliam jeta un oeil dans sa poche et compta les quelques pièces qui lui restait. Malheureusement il n'irait pas loin avec ce qui lui restait. Restait à espérer que leur hôte leur offrirait un vrai bon repas maison chaud. Pour ce qui était du reste, il attendrait la nuit pour assouvir ses pultions.

Comme il l'espérait, le repas fut des plus succulent et la soirée des plus animée avec Grégoire qui leur raconta des histoires sur Wulf entre autres.
Mais le voyage était difficile et tôt Éliam s'excusa et quitta pour les écuries où il préférait passer la nuit sur un bon lit de paille.

26 jours restants

Grégoire avait tué le porc et l'avait bien garnis des légumes de sa dernière récolte. De succulents petits fruits séchés arrôsaient le goinfre qui ornait la table au milieu de la populaire chaumière. Anna, la femme de Grégoire, compléta le tout avec du pain chaud et des galettes. Assurément que l'hydromel fut servit à souhait lors de ce repas entre amis.

Wulf demeura discrète lorsque l'hôte s'amusait à raconter quelques uns de ses exploits du temps de Melkor et Edmond dans le comté de Corneilles. Il lui arrivait, à l'occasion, de sourire et ses yeux brillants traïssaient un gênant plaisir à les entendre. Nul doute que Grégoire et sa femme adoraient Wulf. Ils furent comme un oncle et tante pour la guerrière qui depuis qu'elle avait quitter sa demeure n'avait plus de famille.

L'heure se faisait tard et certains invités décidèrent de s'éclipser pour la nuit. Toutefois, Wulf demeura auprès de Grégoire et les deux furent projetés dans une discussion en catimini.

25 jours restants,

Grégoire fut surpris de ne pas trouver Wulf dans sa chambre mais il n'épargna pas son actuelle occupant: Garan. L'hôte le réveilla tandis qu'Anna ouvrit les rideaux des deux humbles fenêtres.

Grégoire: Debout!! vous avez un déjeuner qui vous attends dans les cuisines Monseigneur Garan!

Il en fut de même pour Winstroft. Ils furent déçus de ne pas y trouver Beregon mais savait qu'Éliam avait préféré les écuries. Lorsque leur tournée matinale fut terminée, tous leurs invités avaient regagné les cuisines et s'apprêtèrent à entâmer le déjeuner que leur avait préparé généreusement leur hôtes. L'armure de Garan et Wulf furent réparées et nettoyées, le bouclier de la grande Wulf était comme neuf.

Wulf: Grégoire!! tu n'as pas fermé l'oeil de la nuit pour avoir tout réparé ceci!!Je t'en remercie.

Anna: Nous vous avons préparé ce sac de vivre , cela devrait vous subsister pour au moins trois jours.
Wulf fut des plus touchées, il y avait longtemps qu'on l'avait maternisé ainsi. Lors des adieux, Grégoire remis lui une enveloppe et la serra fort contre lui en espérant qu'elle reviendrait un jour.

Wulf: T'inquiète.. t'as mes histoires.. je suis toujours présente et vivante tant que tu les raconteras et de nouvelles te viendront bientôt aux oreilles.. celles de la Meute.

Sur ce triste départ, Wulf regagna ses amis afin de quitter le Comté de Corneilles.

25 jours restants...

Avant de Quitter Grégoire et Anna, Garan alla les voirs et les remercia de la seul façon qu'il lui semblait acceptable, puisqu'aucun des ses compagnons n'avaient l'air de le faire.

- Tenez, prener et merci pour tout! dit-il en donnant 5 pièces d'or à Grégoire.

Le geste de Garan ne passa pas innaperçu, Wulf aurait fait de même si elle avait eu un sous. Toutefois la générosité de Garan la surpris et la fit sourire. En détournant légèrement le pas.. elle se redit à l'orée de la forêt où attendait la meute.. pour un autre départ dans les Milandes.

Malgré son manque à l`appel à l`heure du souper, le forestier su profiter du toit offert par les amis de Wulf. Il s`installa seul dans un coin afin d`écrire un peu avant de s`endormir la conscience tranquille. Le lendemain, il se leva en premier et se contenta tout simplement d`écrire une petite note de remerciemment aux hôtes, qu`il accrocha à leur porte de chambre.

Entre son réveil et le départ pour les Milandes, il en profita pour marcher silencieusement dans la forêt tout en cherchant une forme de pierre taillable.

La journée s`annoncait belle à voir la température froide mais calme qui donnait tant de charme à l`automne. Sa saison préférée.

10 jours restants

Le voyage avait été pénible pour tous et ce même pour les plus expérimentés du groupe. Afin d`éviter toutes rencontres, un vieux chemin perdu fut emprunté. Un chemin qui avait suposément été construit par une vieille civilisation des Milandes, maintenant disparut. Plus les jours avaient passé, plus Beregon était venu à accepter la présence du grand guérrier auprès de la Meute. Garan était une bonne personne à avoir en cas de problème et en plus il connaissait quand même assez bien le concept de voyager le plus vite possible.

Malgré les années qui avait passées, la région des Milandes n`avait aucunement changée. C`était d`ailleurs ce que le forestier aimait de sa terre natale. Elle était libre, remplit de forêt et surtout sauvage. L`endroit parfait pour des gens comme lui. D`ailleurs, plus il y pensait et plus il réalisait à quel point Nienna aimerait voir les forêts sauvage des Milandes.

-Si ma mémoire est bonne, nous sommes à quelques heures de notre objectif. Vous allez voir, c`est un tout petit village, contrôllé subtillement par l`empire Dévonien, comme la plupart des villages de la région d`Harmut. L`empire s`amuse à recruter les jeunes hommes de cette partie du monde depuis déjà des dizaines d`années...Malgré tout, je ne crois pas que nous aurons des problèmes avec eux. À dire vrai, c`est d`approcher Lydia qui sera périlleux.

Depuis leur arrivé dans les Milandes, Winsthroft n'avait pas beaucoup parlé. Bien que cette région du monde était celle qui l'avait vu naitre, pour le voleur elle ne représentait pratiquement que des mauvais souvenir.

Tout en étant légèrement perdu dans ses souvenirs de jeunesse, Winsthroft entendit la voie de Bérégon. Il sortit aussitôt de sa rêverie, croyant que le forestier tentait de les prévenir d'un danger. Puis lorsque ce dernier eu fini, il prit la parole a son tour.

- Personnellement je ne crains pas vraiment l'Empire, mais j'aimerais bien savoir pourquoi tu crois qu'approcher Lydia pourrais être dangereux pour nous?

Avant de continuer la route, le forestier se retourna pour faire face à ses amis. D`un regard très sérieux, il fixa Winsthroft.

-Je ne vous en avais pas déjà parlé, demanda t-il. Mon ex femme, Lydia, est en réalité un demi-démon qui ne cherche qu`à détruire le monde? Et moi qui croyait vous en avoir déjà parlé.

Tout bêtement il souria à ses amis tout en faisant un clein d`oeil à Winshtroft.

-Pour vrai, je voulais tout simplement vous avertir que Lydia ne veut absolument pas me voir. Bien qu`elle peut avoir changé d`avis par rapport à moi, je doute qu`elle me porte encore dans son coeur. Alors, en plus d`aller la voir, je vais lui demander la vérité sur mon enfant. Espérons seulement que vous serez assez pour l`empêcher de me massacrer.

L`humeur du forestier était revenue à voir les nombreuses farces qu`il s`était permit de faire.

Wulf arrêta sa route, replaça sa cape de fourrure et emmitoufla ses doigts qui commençaient à démontrer des signes du froid grandissant.

La louve se mariait bien dernièrement avec la nature. On pouvait croire que la forêt complétait sa beauté, son regard intense scrutait les alentours, elle se tenait droite et solide parmis les arbres dénudés, son corps musclés décoré de fourrures se fondait dans le décor. On aurait dit que la nature l'embrassait, qu'elle la caressait.

Du ton mielleux, qui surpris ses amis, elle offrit son aide à Beregon pour préparer son épouse à son retour.
Wulf fut elle-même surprise de ce soudain enchantement, ne pouvant pas détecter de chaos, de mépris ou de frustration féminine en elle, la guerrière se doutait qu'un sort lui avait été jeté.

Il n'y avait aucune trace de magie maléfique dans les environs, Wulf devenait de plus en plus en harmonie avec la nature et par conséquant n'étant plus la fille de la déesse de la guerre, son esprit chaotique s'appaisa une fois dans la forêt. Brigid, déesse de la nature, femme des loups veillait sur elle.

Mais Wulf croyait simplement qu'il s'agissait des bienfaits d'être isolée avec sa meute .. ou avec 4 hommes qu'elle chérissait beaucoup.

-Beregon? on lèeve le campement en bordure du village ou préfèeres-tu trouver refure à l'auberge et que notre arrivée soit connue de tous?

Wulf haussa les épaules avant de se rediriger vers le village. Il lui était difficile de comprendre ces attachements sentimentaux pour lesquels les êtres aimés se torturaient constamment. La solution, pourtant simple, ne cessait de confirmer ses pensées sur le sujet: le détachement.

La guerrière laissa derrière la Meute pendant qu'elle entra le plus inconito possible dans le village. L'auberge dégageait une odeur ennivrante de ragoût et la fumée sortant de la cheminée invitait les voyageurs à venir s'y réchauffer.

-hé Aubergiste, dit-elle en entrant dans l'établissement, sert moi une bière au beurre bien chaude et dla croûte!!

L'aubergiste semblait reconnaître cette voix féminine et dure.. il sourit sans faire de tracas lorsqu'il vit la femme décorée de fourrures s'installée dans la banquette. Il n'était poas le seul à avoir remarqué cet icône entré dans l'auberge. Un homme tapis dans un coin, l'observait d'un oeil gourmant et attendait que l'ivresse, qui frappe toujours les aventuriers, affaiblisse la louve afin de s'en délecter.

Peu après que Wulf soit entrée dans l`auberge, le reste de la meute ainsi que Garan l`a rejoint quelques minutes plutard. Au moment de leur arrivé dans le petit village, le groupe remarqua aussitôt que tout était beaucoup trop silencieux. Mise à part les bruits de la forge, il n`y avait peu de mouvement de la part des villageois et aucun enfant ne jouait dans les rues. D`ailleurs, si ce petit village était suposément une halte pour les soldats dévoniens, le groupe n`avait vue rien qui pouvait le confirmer. Pendant que Wulf dégustait sa bière, Beregon se leva se table afin d`aller prendre place au bar.

Ses amis, s`ils lui portaient attention, pouvaient remarquer que le forestier semblait douter énormément de la situation.

Tout en s`accotant au bar, Beregon invita l`aubergiste à venir lui parler. Peut-être était-ce du ua hazard, mais un homme des mêmes proportions que Garan s`installa tout prêt du forestier tout en le saluant poliment.

-Aubergiste: Qu`est ce que je peux vous servir mon ami?

-Beregon: Un verre d`eau et peut-être un peu d`informations?

La brute porta un regard peu subtile vers l`aubergiste avant qu`il puisse répondre. Regard que Beregon remarqua sans toutefois y porter une attention particulière. Au même moment. d`autres clients de l`auberge s`installèrent clairement à des endroits stratégiques de l`endroit. Deux choses étaient certaine, la situation n`était pas normale pour un petit village de ce genre et ces hommes n`étaient pas des villageois communs.

-Aubergiste: Je peux vous servir de l`eau mais comme vous pouvez le voir, peu d`informations circulent dans notre petit village reculée. J`ai bien peur que vous et vos amis ne trouverez pas beaucoup de chose à faire ici. Par contre, j`ai entendu dire qu`il y a de plus en plus de problèmes dans le sud du pays.

-Beregon: À voir votre conseil, je suis porté à croire que vous avez d`autres informations?

La brute installé aux côtés du forestier se contenta de taper sur l`épaule de celui-ci pour qu`il le regarde. Ce que Beregon fit d`un air tout innocent.

-Beregon: Oui?

-La brute: En bref, comme Jackor l`aubergiste le dit, notre village est tranquille et le restera. Tu devrais peut-être lire entre les lignes et quitter avec tes amis.

Le forestier but une bonne gorgée d`eau à quelques centimètres du visage de la brute, en s`assurant d`être le plus déplaisant possible.

-Beregon: Tu sais mon ami, je ne cherche pas les ennuis. Tu vois, j`ai vécu ici il y a plusieurs années et je voulais tout simplement savoir ce qui se passait de bon dans le coin. D`ailleurs, je ne t`ai jamais vu dans les parrages par le passé. Tu es nouveau j`imagine? Enfin bref, si tu permet je vais continuer de parler avec Jackor et si tu veux je t`offre ta prochaine bière?

Sans attendre une réponse, le forestier se retourna pour faire face à l`aubergiste. Aussitôt, la brute porta un regard vers le coin de la salle, en direction d`un homme qui surveillait la scène depuis l`entré de Wulf dans l`auberge. Ayant recu la permission par un hochement de tête, la brute tenta d`assomer le forestier. Celui-ci évita assez facilement l`attaque, qui prit fin sur le bar. Beregon donna alors un bon coup de jambe dans le genou droit de la brute, ce qui eu comme effet de faire plier la jambe en sens inverse et ainsi faire pencher l`homme. Tout naturellement, le forestier agripa l`arrière de la tête de son attaquant pour ensuite diriger le visage de celui-ci en direction du bar. Le choc fut affreusement bruyant mais surtout déterminant puisque l`homme tomba ensuite insconcient au sol.

Évidemment, la bagarre ne faisait que commencer. C`est ainsi qu`une dague de jet vint se loger dans l`épaule gauche du forestier qui s`exclama de douleur et de frustration. Une autre dague aurait suivit, si ca n`avait pas été de...

Évidemment, la bagarre ne faisait que commencer. C`est ainsi qu`une dague de jet vint se loger dans l`épaule gauche du forestier qui s`exclama de douleur et de frustration. Une autre dague aurait suivit, si ca n`avait pas été de Wulf qui se leva d'un bon, renversant sa bière sur un voisin de table, et qui bloqua la trajectoire de la dague avec son bouclier.

Celle-ci n'hésita pas et grimpa sur la table offrir un coup de botte dans la gueule du soulon qui allait la frapper. Abandonant son bouclier, elle sauta rapidement sur les tables voisines en direction de l'homme qui semblait avoir donné le signal de départ à cette bataille. Celui-ci se dirigea vers la porte arrière de l'auberge, Wulf à sa poursuite fut saisi par derrière par deux hommes de forte stature et elle fut trainée dans les cuisines où ils tentaient de profiter de cette louve furibonde; tandis que l'homme prenait la fuit avant que...

Éliam rêvassait en regardant les flammes dancer dans la cheminée du
coin lorsqu'il fut sortie de sa rêverie par le vacarme que fit la
tête du baraqué contre le bar.
Au même moment il remarqua la dague qui frappa Beregon et comme Wulf
il vit l'homme dans le coin s'appraiter à lancer la deuxième.
D'instinc, la louve avait réagit pour bloquer la deuxième dague mais
dans sa précipitation avait renversé sa bière sur Éliam qui se leva
d'un bond et évita de justesse un mogue que venait de leur lancer un
saoulon qui fut ramasé aussitôt par Wulf.

Éliam vit alors l'homme aux dagues foncer vers la porte arrière. Il
se glissa sous la table puis une deuxième, évitant ainsi le combat.
Dans sa hâte, il sortit deux dagues à son tour et sortant de sous la
dernière table, un dilem se présenta. Poursuivre l'homme qui fuillait
ou aider Wulf qui venait d'être saisie par derrière par deux hommes
de forte stature et trainée dans les cuisines où il la projetèrent
sur une grosse table. Maintenue par un des hommes l'autre baissa son
pentalon et tenta de se glisser sous sa jupe lorsqu'il poussa un cri
de douleur et en se tournant Wulf pu voir que se dernier avait une
dague de fiché dans une fesse. Éliam avait visé juste et poursuivit
son mouvement en s'élançant une seconde fois mais en direction du
fuillard qui venait de mettre la main sur la poignée de la porte.
Malheureusement se dernier le remarqua de justesse et évita la dague.
Mais lorsque ce dernier voulu tirer sur la poignée pour ouvrir la
porte celle ci n'ouvrit que d'un centimètre avant de se trouver
bloquée contre la dague d'Éliam qui c'était finalement profondément
enfoncée de travers dans le cadre de porte.

Éliam s'avança, malheureusement maintenant sans arme, lorsque l'homme
sortit de sa chemise un pistolet qu'il pointa aussitôt en direction
du rôdeur. Éliam arrêta brusquement se souvenant très bien de sa
dernière expérience avec se genre d'arme. Il allait encore une fois
être transpersé d'une balle si ce n'eut été...

Du fait que Garan qui avait lui aussi remarqué les signaux entre le baraqué et l'homme de la table. Si c'est deux là sont de connivance, probablement que les autres le sont aussi!!! Il se dirigea donc vers la porte pour que personne ne sorte de l'auberge.Avant d'avoir eu le temps de réagir, Wulf était sur la table voisine et Éliam était disparut(sous la table).Lorsqu'il entendu Wulf crier, il n'eue que le temps de voir une dague passer sous son nez. Je me suis donc retourné vers la personne qui avait lancer celle-ci, pour m'appercevoir que c'était Éliam et qu'il faisait face au canon d'un pistolet. Tout en espérant qu'il ni aurait pas trop de dégat, je pris la première chose qui me tomba sous la main( une chaise )et la lancer sur la porte. L'homme recu la chaise comme le coup de feu parti, heureusement pour Éliam la balle ne lui fit qu'une écorchure sur l'épaule. Pendant qu'Éliam se relevait, un son semblable à celui de la tete du Baraqué contre le bar se fit entendre suivit d'une porte qui se fracasse. Garan et étaient dehors, c'est alors que.....

Beregon n`avait que quelques secondes pour analyser la scène. Wulf était aupris avec deux assaillants et elle n`avait pas d`arme à porté de main, Éliam fesait face à un pistolet maintenant déchargé, Garan avait disparut à l`extérieur de l`auberge et Winsthroft était impossible à trouver. Par dessus le marché, l`épaule du forestier lui faisant affreusement mal.

En espérant que que Winshtroft aiderait Garan, Beregon se dirigea vers Wulf. Il sortit une flèche de son carquois pour la planter dans le dos de l`homme qui tenait encore fermement la guerrière. Tout en restant aux côtés de son amie en attendant qu`elle se relève, le forestier encocha la même flèche pour la tirer en direction du lanceur de couteau. La flèche passa à quelques millimêtres d`Éliam pour finalement se loger dans l`épaule droite de l`homme au pistolet. Sachant que Wulf était maintenant debout en train de s`occuper de ses deux attaquaants maintenant blessés, le forestier encocha une autre flèche tout en marchant vers l`homme au pistolet.

La flèche que celui-ci avait recu à son épaule l`avait quelque peu déstabilisé ce qui permit à Éliam de l`immobiliser sur le mur. Lentement, Beregon approcha la flèche encochée vers le front de l`homme.

-Ce n`est peut-être une un pistolet, mais tu auras très mal si tu oses te débattre. Maintenant, tu vas dire à tes hommes de revenir à l`intérieur et de cesser toute attaque. Ne te soucis pas de ceux que Wulf s`occupe. Eux, je ne compterais pas trop sur leur présence si j`étais toi.

...(je vous laisse terminer vos combats avant que je donne la parole à l`homme au pistolet )

Soudainement l'on pouvait entendre de la cuisine des chaudrons et de la coutellerie en cacophonie avec les sons étouffés des deux victimes. C'est dans ce même genre de situation que Wulf avait mérité son nom des années auparavant. Ceux qui tentaient de se soulager aux cuisines avec cette petite Kaerian ont rapidement eu leur leçon et tout aussi féroce qu'elle était...c'est la louve qu'on la nommait. Sa force divine avait massacré plusieurs pervers audacieux. Mais cette fois, il était faux de croire que cette fâcheuse situation n'avait pas ébranler la grande Wulf .

Une fois assise sur la table, Wulf offrit un généreux coup de pied dans le ventre à un des hommes, celui-ci alla frapper le mur où la dague qu'il avait déjà au cul fut douloureusement enfoncée. Elle se dirigea rapidement vers lui ensuite pour lui empoigner la tignasse et de lui noyer la tête dans le baril de vinaigre. Elle teint le cochon solidement jusqu'à ce qu'il soit mariné à point. De sa main libre, elle attrapa une fourchette à patates et embrocha le second qui se rua vers elle. Lorsqu'il s'affaissa , Wulf s'assura de le piétiner et cette fois hors d'elle, la femme quitta par la porte de derrière pour se réfugier dans le boisé tout près de l'auberge.

(Je ne sais pas si c'est moi qui a mal compris Garan ou Beregon mais je suis un peu fourré là)

Le coup était finalement partie.
Éliam pris quelques seconde avant d'ouvrir les yeux et réaliser qu'il était encore en vie et que la balle l'avait à peine éfleurée.

Garan venait de passer à travers la porte en plaquant l'homme mais le pauvre guerrier se retrouva avec une éclisse de bois qui c'était glissé sous son armure et pénétra assez profondément sous son bras. La blessure malheureusement l'encombrait suffisamment pour qu'il ne puisse pas retenir l'homme qui se releva aussitôt, son pistolet déchargé à la main. Il n'eu point le temps de faire quoi que ce soit qu'une flèche se ficha dans son épaule.

Éliam se releva rapidement et profita de la situation pour plaquer l'homme contre le mur.

Lorsque Beregon lui demanda d'ordonner à ses hommes de cesser le combat, l'homme afficha un petit sourire provocateur qui changea rapidement en grimace lorsqu'Éliam agrippa la flèche fermement en appliquant une légère pression. Il lui murmura lentement à l'oreille...

- Fais ce qu'il te dit.

Les années passées avec Wulf et la reste de la Meutes avait fait d'Éliam un petit guerrier un peu plus sûr de lui et moins peureux.

Aux menaces d`Éliam et de Beregon l`homme au pistolet plia. Après tout, il n`avait pas envit de mourir aujourd`hui pour de l`argent. D`un geste de main, ses hommes bassèrent les armes pour laisser place à la conversation civilisé.

Toujours entre les mains d`Éliam, Beregon abaissa son arc sans toutefois enlever la flèche. L`homme pouvait à tout moment faire un faux mouvement après tout.

-Beregon: Quelque chose me dit que que le silence du village à un léger rapport avec la présence de toi et tes hommes.

Le prisonnier éclata de rire et cessa aussitôt pour fixer Beregon d`un air très sérieux.

-Toi le forestier, tu ne réalises même pas encore à quel point toi et tes amis êtes dans le pétrin. Les hommes qui sont ici ne travaillent pas pour moi. Je ne suis qu`un simple capitaine en quelque sorte. Moi je ne fais qu`obéir aux ordres. Tu n`auras aucune information de ma part.

Tout calmement, Beregon déposa son arc pour prendre un verre de bière vide, en terre cuite, qui trainait sur une table. Il approcha sa bouche de l`oreille du capitaine. Curieusement, Beregon affichait un léger sourire en coin.

-Beregon: Qui t`a dit que je ne voulais de l`information de ta part.

Éliam pu voir le visage de l`homme changer de souriant à complètement figé de crainte. Beregon se recula quelque peu pour ensuite assomer l`homme en plein visage, grâce au verre de bière. La technique avait bien fonctionnée puisqu`Éliam tenait maintenant un corps inerte dans ses bras.

Sans même un brin de regret, le forestier déposa le verre brisé sur la table et se dirigea vers Wulf pour s`assurer qu`elle allait bien. Pendant se temps, les brigands qui restaient se contentaient de rester figés ne sachant pas trop quoi faire de la situation.

-Beregon: Wulf ca va aller? Si j`ai bien compris la situation, la ville semble être sous le contrôle de brigands ou mercenaires. Lorsqu`ils n`auront plus de nouvelles de la part de l`auberge, ils enverront des renforts pour voir. Nous attendrons ces renforts...

(Je sais, je sais, je prends trop de temps pour poster quoique se soit... j'en profite donc pour faire un petit retour en arrière  )

Dès le moment de l'arrivée de la meute dans le village, Winsthroft savait que quelque chose clochait. Il n'arrivait pas tout à fait à mettre le doigt sur le problème, mais étrangement, la situation lui semblait familière. Trop familière...

Le voleur marchait en arrière du groupe et prenait son temps pour avancer. C'était une situation courante. Une habitude que le jeune homme avait lorsqu'il rentrait dans une nouvelle ville. Aux yeux de ses compagnons, Winsthroft était tout simplement en train de prendre note mentalement des éléments importants qui se trouvaient dans le village. Les différents magasins qu'il croisait ainsi que les coins assez sombres pour aller se réfugier en cas de problèmes faisaient partis de ses éléments importants. En fin de compte, personne de la Meute ne semblait s'inquiéter lorsque le voleur n'entra pas en même temps que le restant du groupe dans l'auberge.

Au moment où il avait fini d'observer les environs, Winsthroft se rendit enfin compte de ce qui le dérangeait dans cette ville. C'était effectivement une situation qui lui était familière et il se devait d'aller avertir le plus rapidement possible ses compagnons avant que tout ne soit trop tard. Il prit donc sur-le-champ la direction de l'auberge, lorsque tout à coup... plus rien... Tout devint noir.

*****

Ce ne fut que plusieurs dizaines minute plus tard que Winsthroft arriva enfin à l'auberge. Il portait sur lui des marques de combat et ne semblait pas être en très bon état malgré le fait qu'il aucunement participer à la bataille qui venait de se dérouler (votre bataille). Du sang encore chaud coulait de sur ses mains ainsi que sur la lame du couteau qu'il tenait. Il était facile de voir grâce à son expression faciale que quelque chose n'allait pas.

— On a un gros problème...

Ceci fut les seuls mots que Winsthroft eu le temps de prononcer avant de s'effondrer sur ses genoux à cause de la douleur qu'il ressentait au niveau de ses cotes.