Un mois seulement!

La vermine semblait se multiplier comme la peste, Wulf et Garan avaient beau les repousser mais ceux-ci semblaient prendre le dessus du combat. Les pauvres villageois qui se défendaient du mieux qu'ils pouvaient, armés de leur pelle, n'avaient pas l'endurance pour faire face à un tel combat. Ils faiblissaient et avaient besoin de se replier. Garan semblait les diriger vers l'auberge.


-NON!! pas question que je retourne dans ce cercueil!!

Dans sa soudaine furie, Wulf tournoyant son épée, arrachant bras et coupant épaules sur son passage; elle se rua vers le tas sans merci. Tant bien qu'elle disparue au centre de ses attaquants. Ceux-ci n'avaient aucune pitié et se mirent à descendre la louve.

Soudainement on entendit un hurlement clair provenant de la forêt encerclant le village. Certains brigands cessèrent le combat et tendirent l'oreille. Ils étaient encerclés...les loups étaient affamés...

Éliam jetta un regard inquiêt vers Winsthroft. Les derniers combats ensemble c'était terminés dans d'atroces douleurs, deux balles au torse.

Il inspira profondéma puis serrant ses épées fortement il se mit à monter vers le premier niveau sans faire de bruit.
Arrivant, il fut presque renversé par un des brigants sortant de nul part qui s'engageait pressé dans l'escalier. Il n'eut pas le temps de crier que Wind l'avait empoigné par le bas de culotte et tirant rapidement l'homme bascula par derrière. Avant qu'il n'eut le temps de retoucher les marches la lame d'Éliam dépassait derrière son crâne. La tête glissa lentement le long de lame pour s'accotter contre la marche.
Éliam essuya sa lame sur les vêtements de l'homme avant de reprendre la monté. Personne en vue dans le corridor du premier, il se dirigea rapidement au second niveau où il se frappa à une porte barrée.
C'est avec un petit sourire mesquin que Winsthroft s'approcha, outils à la main, et en clin d'oeil un déclic se fit entendre.

De l'autre côté de la porte il devait y avoir un corridor et le bureau principal sur la gauche.
Prettant attention, Éliam pu entendre des voix qui discutait bruyamment de la situation.

- Oui mon seigneur, une guerrière folle c'est jetée sur nos hommes et maintenant des loups sortent des quatre coins de la forêt.

- Comment est-ce possible? Envoyez tous les hommes que nous avons et je les veux tous morts.

Le garde quitta le bureau puis tourna vers la droite en direction de l'escalier. Il ouvrit la porte vraisembleblement surpris que cette dernière soit débarrée puis se mit à descendre en vitesse. Lorsqu'il arriva au premier niveau il fut attrapé par la gorge avant de ressentir une forte douleur dans son dos. Winsthroft, bien caché dans l'ombre des escaliers quelques marches plus bas, venait de le poignarder de deux dagues au moment où Éliam l'avait agripé par la gorge pour ne pas qu'il cri.

Éliam le regarda dans les yeux avant de lui trancher la gorge et le laisser s'effondre au sol. Il le tira plus loin pris repris l'assention des marches vers le deuxième niveau.
Dans le bureau un homme plutôt costaud observait le combat au loin de son balcon. Un jeune garde à ses côtés s'amusait à tirer les villageois qui avaient pris part au combat avec son longbow. Tantant de s'approcher le plus prêt possible, Éliam et Wind rempaient discrètement en direction du balcon. Il aurait été facile de les prendre par surprise et les blesser en leur lançan des dagues si ce n'eut été de....

Passant chacun de leur côté d'un grand bureau derrière lequel se trouvait l'accès au balcon, Éliam tomba nez à nez avec caniche miniature qui se mit à japper aussitôt attirant les regards. Sursautant sous l'effet de surprise Éliam frappa une petite colonne sur laquelle était posé un grand vase qui se fracassa au sol.
Se relevant pour faire face à l'homme Éliam se pris une flèche dans l'épaule, lui arrachant un cri de douleur.

Winsthroft qui était toujours caché se leva sans un bruit directement derrière l'archer qui c'était avancé pour prendre un meilleur tir sur sa cible. Malheureusement pour lui une lame froide vint lui glisser le long de la gorge, ses jambes fléchirent et tombant au sol l'autre homme vit apparaître Wind, une dague ensanglantée à la main. Fou de rage il s'avança dans sa direction élançant son épée. Winsthroft esquiva habilement la lame avant de faire une roulade en direction du blacon. Il bloqua un coup de sa lame mais la force du deuxième lui arracha l'arme des mains. Désarmé, il évita un autre coup se retrouvant accoté contre le brancart. Il dû s'étendre au sol pour éviter le dernier coup qui se fracassa contre le rampart faisant éclater une bonne partie du morceau de bois.
Alors que l'homme avait maintenant le petit fouineux à sa merci, il leva son arme pour lui donner le coup de grâce lorsqu'un cri retendit dans son dos. Il eut à peine le temps de se tourner qu'une lance le traversa. Éliam poussa fortement sur le manche une seconde fois. L'homme fit quelques pas de reculon entrant en contact avec le rempart affaiblie qui succomba sou sle poids et l'homme chutta, hurlant à plein poumons, jusqu'à ce qu'il s'écrase au sol.

Plus il descendait et plus il pouvait sentir une odeur de mort qui hantait les couloirs des cachots. Comme si des corps avaient été laissés pendant plusieurs semaines à pourir. La noirceur du sous-sol l`empêchait de pouvoir se diriger correctement, mais une chance pour lui, deux homme semblaient discuter un peu plus loin vers la gauche. Le plus silencieusement possible, le forestier s`approcha de la discussion.

Plus il avancait, plus il pouvait entendre des cris d`enfants derrière les paroles des deux brigands qui se querellaient à propos des ordres du chef de la guilde. Rendu à ce point, Beregon pouvait très bien voir puisque les deux autres hommes avaient des torches en mains. Par ailleurs, le forestier remarqua que les cris d`enfants provenaient de l`arrière d`une grande porte de métal fermée, devant laquelle se tenait les deux brigands.

-Brigand1: Les ordres sont les ordres mon vieux. Les villageois n`avaient qu`à rester tranquille. Maintenant, ils doivent payer pour leur affront.

-Brigand2: Je sais, je sais...mais ce sont des enfants quand même.

-Brigand1: Écoute...certains ont commencés à cessés de crier...il doit déjà avoir commencé à se débarasser des plus criards. Dis toi qu`au moins ce n`est pas nous qui devons faire le sale travail... Radnok s`en...

Au même moment, le forestier empoigna l`un des brigands par la gorge pour ensuite accoter la lame de son épée sur la gorge du deuxième. Tout en tenant fermement le premier, le rôdeur s`adressa au deuxième.

-Un faux mouvement de l`un de vous, implique la mort des deux alors je vous recommande de m`écouter. L`un après l`autre, vous allez quitter l`endroit sans même vous retournez. Je vous recommande d`ailleurs de laissé tomber vos armes immédiatement.

Évidemment, l`un des brigands n`écouta aucuns des conseils et tenta d`attraper le forestier pour lui faire lâcher son ami. Comme Beregon avait juré ne plus jamais tuer, il n`utilisa pas son épée pour trancher la gorge du brigand. Tout en maintenant le premier, il parvint à se débarasser du deuxième en lui rapportant un grand cou de poing à la gorge ce qui le fit tomber dans l`inconscience. Avec le pomeau de son épée, le forestier assoma le brigand qu`il tenait toujours à la gorge. Ces deux hommes n`étaient que des gardes...

Sans attendre, il ouvrit la grande porte de métal pour tomber face à face avec le dénommé Radnok. Celui-ci resta quelque peu surpris par l`arrivé du forestier, mais pas autant que Beregon qui remarqua aussitôt que l`assassin tenait un jeune garcon entre ses mains avec une dague à la gorge. Lentement, Radnok se recula au fond de la cellule tout en maintenant l`enfant qui ne pouvait s`empêcher de pleurer. Tout autour, des dizaines d`enfants restaient immobile face à la situation, ne comprenant pas si l`homme qui venait d`arriver avait de bonnes intentions ou non. Armes en main, Beregon se contentait de fixer l`assassin qui le fixait à son tour. Un simple mouvement pouvait être fatal pour l`enfant pris au piège. À ce moment, une jeune fille plus perspicace que les autres, réalisa l`ampleur de la situation et cria aux autres de sortir. En quelques secondes, il ne restait plus que Beregon, Radnok et le petit pris à la gorge.

-Radnok: Tu es arrivé trop tard pour lui, "héro"...tout comme pour ceux la...(dit-il tout en pointant deux corps inertes au sol)

Sans même attendre une réponse du forestier, l`assassin glissa sa lame sur la gorge du petit. Heureusement pour l`enfant, Beregon parvint à lancer son épée dans l`épaule de l`assassin qui aussitôt lacha prise. Prit de rage, le forestier se rua sur Radnok qui parvint à esquiver l`attaque très rapidement tout en tranchant à deux reprises le ventre du forestier. Pendant que Beregon réalisait l`ampleur des coupures à son ventre, l`assassin se débrassa de l`épée dans son épaule pour donner deux bon coups dans le dos du forestier. Celui-ci cria de douleur tout en crachant du sang. Son adversaire était beaucoup trop rapide pour lui. Sans même tenter de riposter, Beregon se laissa tomber sur les genoux. L`assassin s`approcha tranquillement de sa cible afin de l`achever, mais ce fut Beregon qui l`emporta en réagisant plus vite que son attaquant. Il avait fait un tour sur lui-même afin de planter sa hache dans le flanc gauche de Radnok, qui tomba raide mort au sol.

Sans vérifier si son adversaire était bel et bien mort, le forestier se dirigea, péniblement, vers l`enfant semi égorgé. Heureusement, la lame n`avait pas fait tout le travail, et l`enfant avait encore une chance. Beregon s`empressa de mettre une bonne pression sur la blessure pour ensuite prendre l`enfant dans ses bras. En tentant de quitter la cellule, le rôdeur pu sentir une dague s`enfoncer à quelques centimêtres de son coeur. Le peu de force qu`il lui restait, le forestier l`utilisa pour déposer l`enfant avant qu`il ne tombe dans l`inconscience. Radnok allait l`achever, mais lorsqu`il se pencha vers sa cible pour lui chuchoter à l`oreille, l`assassin pu à son tour sentir une dague lui perforer le coeur.

Dans sa semi conscience, Beregon remarqua l`homme qui tombait ainsi que la petite fille qui avait crié aux autres enfants de quitter la cellule. Avec une dague ensanglantée en main, elle fixait l`assassin qui gisait au sol. Beregon la reconnaissait...même si elle ne le connaissait pas dutout.

C`était sa fille...

La petite fille restait figée devant l`acte qu`elle venait de faire. Des larmes coulaient sur ses joues, mais elle ne comprenait pas si elles étaient des larmes de tristesses ou de joie par rapport à la mort du monstre qu`elle avait devant elle. Sortant de sa torpor, elle réalisa qu`un autre inconnu gisait à côté d`elle. Elle se pencher pour voir s`il était encore vivant, mais elle pu remarquer que l`inconnu avait encore de la force en lui. Force qu`il utilisait afin de ramper vers le jeune garcon qui saignait encore du cou. Bien qu`il était difficile d`entendre ce que l`inconnu disait, elle y porta toute son attention pour bien comprendre.

Après s`être rapprocher de l`enfant, Beregon continua à mettre de la pression sur la blessure, trop grâve pour qu`il puisse la soigner.

-Toi…petite? Tu dois…tu dois aller chercher mes amis…Éliam…

Il cracha du sang à plusieurs reprises.

-Siii…sinon il moura…fait vite

Elle s`empressa alors de monter aux prochain niveau en criant le nom que l`inconnu lui avait donné. Après son départ, le forestier se contenta tout simplement de s`incliner vers le petit pour lui chuchoter à l`oreille.

-Inquiète toi pas petit…tout va bien aller

Avec la dague dans le corps, et les multiples coupures, la respiration du forestier se faisait de plus en plus lente.

La petite atteignit enfin le premier niveau ou deux autres enfants se tenaient immobile... paralysé par la peur devant le corps innerte et ensanglanté d'un garde.
Au même moment elle pu entendre un cri provenant du niveau supérieur.

-Éliam: Haaaaaaa!!!!
-Wind: Merde Éliam ne bouge pas que je la retire.
-Éliam: Oui mais fallait mettre la pression sur la flèche et non mon épaule.

La petite entandant le nom poussa un grand cri du bas des marches de peur de monter: Éliammmmm!!!
Profitant qu'Éliam avait l'attention tourner vers la voix qui venait de crier son nom, Wind arracha finalement la flèche.
- Haaaaaaaa.... merci...merdeeeeee!!!

Quelques secondes plus tard elle pu voir deux hommes apparaitre du haut de l'escalier. L'un d'eux, une manche de son armure arachée, avait un bandage taché de sang à l'épaule.

-Wind: Mais tu es qui toi et comment tu connais son nom.
- Petite: Votre ami est blessé en bas (d'une voix incertaine et tremblante).
-Éliam: Beregon! Montres nous vite où il est.

Elle s'empressa de descendre les marches et de guider les accolites vers le cacho.
en arrivant prêt de la porte Éliam remarqua les deux cadavres au sol et agripa la petite par le bras afin de la tirer derrière lui.
Lentement il s'avança mais elle le pressa et repassa devant pour entrer dans la cellule. Sur ses talons Éliam surpris la suivit en courant.

-Éliam: Beregon!
Il laissa tomber son arme pour vérifier le pouls de son compagnon. Il était faible mais son coeur battait toujours. Éliam se r'appela soudainement qu'il avait toujours la potion de Garan. Il fouilla dans sa poche en s'approchant du petit puis lança la fiole à Winstroft.

- Éliam: Donnes lui ceci pendant que je regarde l'autre.

Le pouls du petit était très faible aussi mais Éliam s'empressa de faire le nécessaire pour le stabiliser.
Beregon revenait lentement à lui et pu voir que la situation semblait sou contrôle.
La petite afficha soudainement un grand sourire de soulagement.
Lorsque des bruits de pas et des cris d'enfants se firent entendre.

Trois hommes sur leur gardes se pointèrent devant la porte deux gamins par le colet.
Wind s'empressa de lancer une dague qui malheureusement se frappa contre la porte qui se remermait rapidement.
Tous se seraient retrouvé dans une facheuse situation si ce n'eut été de...

Les hurlement se firent entendre de la louve. Enfouie sous les corps lourds, puants et menaçants, Wulf senti en elle monter une force surhumaine et d'un élan invraisemblable elle repoussa toutes ces ordures à quelques mètres. Se tenant victorieuse au centre, Wulf tourna Avalon, son épée, et à l'afût étudiait l'emplacement de ses ennemis. Rapidement, elle se dirigea vers un brigand qui tenta de se relever et lui coupa le souffle avec son pied avant de lui couper l'épaule. Ensuite, elle se précipita vers deux autres qui n'eurent pas le temps de se protéger des coups tranchants que Wulf avait l'honneur de leur donner.

De la forêt on entendit les loups attaquer les brigands demeurés cachés tandis que certains sortirent et attaquèrent en hamonie avec la Louve. Lorsque le sang des malfaiteurs cessa de gicler, l'on pu voir Wulf se redesser au centre d'une meute de loup. Les villageois qui assitaient à la scène conclurent que cette guerrière était belle et bien la fille des loups.

Wulf respirait profondément et accompagnée de ses frères, elle disparue dans la forêt.

Les loups se dispersèrent dans la forêt et Wulf continuait son chemin. Elle s'était séparée de la meute afin de créer une diversion tandis qu'eux se rendaient dans la baraque récupérée par les brigands. Son instinct ne lui annonçait pas de bonnes nouvelles.

Elle se dirigea vers la porte afin d'entrer dans ce vieux lieu militaire. De mauvais souvenirs des quartiers dévonniens surgirent dans la tête de la guerrière qui avait grandi dans un village au prise par ces militaires. Suivit d'une louve bien vaillante, Wulf circulait lentement, aux aguêts et alerte à toute éventuelle attaque.

Trois hommes sur leur gardes se pointèrent devant la porte deux gamins par le colet.
Wind s'empressa de lancer une dague qui malheureusement se frappa contre la porte qui se remermait rapidement.
Tous se seraient retrouvé dans une facheuse situation si ce n'eut été de...

Des bruits étouffés furent entendus derrière la portre et celle-ci de souvrir ensuite, lentement, une grande silhouette de dressa devant les membres de la meute. Elle se tenait la devant eux, les deux gamis de chaque côté.:

Wulf, guerrière légendaire.

La potion de guérison avait fait son effet et le forestier se releva pour aussitôt remarquer la porta qui se refermait plus haut. Heureusement, quelques secondes plus tard, Wulf se présenta dans la cadre de porte. Un grand sourire se forma sur les lèvres du forestier qui fixait son amie.

- Il faut croire que c`est à ton tour d`être "celle qui arrive toujours au bon moment."

Sans attendre plus longtemps il se retourna vers Éliam qui soignait l`enfant. Il prit des bandages de son sac pour ensuite s`intaller tout prêt de son ami.

- La prochaine fois, tu donnes la potion à l`enfant d`accord?...Mais merci pour la guérison...

-Qu`est ce que je peux faire pour aider?

(Tu est presque subtil Wulf De toute façon, j'ai pas besoin d'écrire mes actions, Sylvain le fais très bien pour moi )

Une fois l'arrivée de Wulf, Winsthroft pris un peu de temps pour observer les lieux. Dans un coin sombre de la sale se trouvait le cadavre d'homme adulte qui, selon le style d'habillement, ne devait surement pas être un simple briguant. Le voleur fut extrêmement surpris lorsqu'il découvrit l'identité du mort... Radnok, un ancien compétiteur reconnu pour sa cruauté. Décidément, Bérégon devait être né sous une bonne étoile pour avoir réussi à survivre à la bataille contre cet assassin.

Une fois que l'élément de surprise de la découverte fut passé, Winsthroft ne put éviter d'avoir un sourire sur les lèvres lorsqu'il se réalisa qu'un autre de ses ennemis était mort.

Puis son attention se porta sur la jeune fille qui était allée les chercher pour sauver le forestier. Elle était accotée sur le mur tout près de la porte, l'air de ne pas trop savoir comment réagir. Décidément, la situation avait dû être difficile pour le moral de cette petite. Le voleur la regarda pendant quelques instants et remarqua rapidement les ressemblances qu'elle possédait avec Bérégon. Le destin avait donc décidé de faciliter la tâche de la Meute.

-Tu sais, Bérégon, tu n'es pas obligé de toujours devoir tout faire. Par moment il faut savoir penser à sois même avant de penser aux autres.

Puis il pointa en direction de la jeune fille.

-Allez, va t'occuper de ce qui te concerne directement. On s'occupe du reste.

(Je vais tenter d'écrire plus souvent, mais je ne garantit rien... Ma session est assez occupé cette année...Soyez patient )

Wulf se tenait toujours là dans l'entrebaillement de la porte, n'eut été de toute cette émotion elle aurait vu ou senti celui qui la traquait dans l'ombre.

La meute pu voir le visage de Wulf se tordre dans un léger rictus de douleur tandis qu'une tache rouge apparue sur sa poitrine. L'objet perçant qui venait de traverser l'omoplate de la louve laissait parraître sa pointe fine de l'autre côté. Malgré cette flèche, Wulf roula des yeux, se retourna vers son agresseur et se dirigea vers lui dans une fureur qu'on lui reconnaissait.

Le forestier resta quelque peu perplexe aux commentaires de son ami. Pendant qu`Éliam s`occupait de l`enfant blessé et que Winshtroft montait les escaliers pour aller aider Wulf, le forestier s`avanca vers la petite, qui restait étrangement silencieuse et sérieuses par rapport à la situation.

Beregon s`accota alors sur le même mur que la petite pour se laisser tranquillement glisser afin de s`asseoir aux côtés de l`enfant. Il avait beau avoir prit une potion de guérison, les dernières heures avaient été pénible pour son corps et l`épuisement venait tout juste de l`atteindre. Par dessus le marché, il devait parler avec cette petite fille...sa petite fille.

Il était assit aux côtés de l`enfant depuis déjà quelques minutes, mais aucuns mots n`avaient encore été prononcés. Elle restait immobile à fixer le vide. Lui, il s`apprêtait souvent à dire quelque chose mais rien ne voulait sortir.

-Beregon: Tu...Quelle âge as tu petite?

Elle reprit conscience de la situation et se retourna vers l`homme.

-Melydia: Bientôt 12 ans...

Un autre silence s`installa entre les deux. Beregon avait de la difficulté à communiquer avec des adultes alors lorsqu`il s`agissait d`enfant, la situation était deux fois plus pire.

-Beregon: ..tes parents sont toujours en vie?

-Melydia: Ma mère oui...mon père non...il est mort loin d`ici d`après ma mère.

Ce qu`elle venait de dire attira le regarde du forestier vers la petite. Il remarqua qu`elle avait la même marque que lui. La sienne était tout prêt de l`oreille tandis que que celle de Beregon était située sur son épaule.

-Beregon: Tu ne vois pas de problème à ce que mes amis et moi t`apportent à ta mère?

-Melydia: ...je ne quitte pas mon petit frère...je ne dois jamais le quitter...c`est ce que ma mère m`a toujours dit qui importait. Mon petit frère.

Et elle pointa l`enfant qu`Éliam stabilisait depuis quelques minutes. Beregon fut affreusement surpris et porta un regard vers Éliam qui lui aussi semblait térrorisé par ce que la petite devait vivre en ce moment.

Après une fixation qui en disait long, le forestier fit signe à Éliam d`apporter le petit garcon. Beregon se releva et fixa la petite fille. Puis, il lui tendit la main.

-Beregon: Ton petit frère va s`en sortir, je te l`assure....Éliam s`en occupe. Moi je te protège toi d`accord?

Elle ne savait pas encore pourquoi, mais le regard et l`assurance du forestier lui donnait une confiance totale en cet étranger. Sa petite main tremblante se leva vers celle du forestier. Les tremblements cessèrent lorsque la grande main forte du forestier l`agrippa.

-Melydia:... je m`appel Melydia...toi c`est Beregon n`est ce pas?

Beregon afficha un grand sourire.

Éliam faisait tout ce qu'il pouvait pour rester concentrer et tout faire pour sauver l'enfant malgré toutes les distractions et dangers autour.
Sa main tremblante se calma lorsqu'enfin il pu voir Wulf, dans toute sa grandeur et sa splendeur se dresser devant la porte.
Il inspira un grand coup puis repris la tâche ardue qui se présentait à lui.

Lorsque Melydia mentionna qu'il sagissait de son frère, Éliam jeta un regard vers Beregon. Son regard était soudainement d'une profondeur dans laquelle des tonnes d'images semblèrent se bousculer. Il devenait encore plus important que cet enfant survivent. Il pu voir l'inquiétude de Beregon et pour les rassurer tous les deux il leur dit:

- Ne t'en fait pas. Ton frère est courageux et fort. Il se sera sur pieds d'ici peu. (il fit un clin d'oeil au forestier)

De longues minutes s'écoulèrent et il Éliam semblait avoir la main tremblante à l'occasion. La blessure à son épaule le faisait soufrir et parfois il devait s'arrêter pour reposer son bras. De plus il savait que Wulf était blessée mais que Wind pouvait très bien s'en occuper. Il suiva le conseille de se dernier et laissa le voleur à sa tâche et se reconcentra sur la sienne.

Le garçon était toujours inconscient. Il avait perdu énormément de sang mais la rapidité de Beregon à mettre de la pression sur la plaie lui aura surement sauvé la vie. Il arracha les vêtements des brigands qui gisaient puis sans servit pour fabriquer un bracard de fortune. Après avoir solidement stabilisé le cou de l'enfant il le glissa sur le bracard.

- Nous devons vite le monter à la chambre au deuxième. Je vais avoir besoin d'eau et de nouveaux bandages propres pour renettoyer le tout et le repenser comme il faut. Il faudra passer la nuit ici parceque le voyagement pourrait lui être fatal. Il faut aussi retrouver Garan.

Ils conduisirent le petit, en prenant bien soin de ne pas trop le bouger, jusqu'à la chambre de ce bandit où Éliam pu enfin prendre soin de son épaule. Un feu fut allumé dans la cheminé à sa demande. Il fouilla la cuisine de font en comble pour trouver de quoi faire une mixture qui désinfecterait et protègerait la plaie. En plus de trouver un peu de nourriture à boullir pour lui faire un bouillon qui lui redonnerait des forces.
Il passa ensuite une logue heure à repenser le tout prproment avant de s'assoire exténué dans une chaise.

- Voîlà! On aura pas besoin de sang de licorne (annonça t-il en regardant Beregon, satisfait du travail qu'il venait d'accomplir.

- Quel est le plan pour demain matin maintenant?

Bien installé dans la chambre, le forestier en profita pour réunir la meute pendant que la petite fille s`occupait de son petit frère.

-(Tout en chuchotant): Melydia est ma fille. Son petit frère n`a aucun lien de parenté avec moi...il est le fils d`un ancien ami à moi et de mon ancienne épouse. Je suis d`ailleurs très surpris que personne n`est encore venu réclamer les enfants. Considérant que le village est débarassé de la menace, j`imagine que Lydia et Théodore viendront chercher leurs enfants très bientôt...

Au moment même ou il disait cette phrase, une jeune femme à bout de souffle se présenta à la porte. Voyant ces deux enfants à l`autre bout de la chambre elle ne porta pas attention à la Meute et elle se dirigea aussitôt vers sa fille, qu`elle prit dans ses bras tout en l`a serrant très fort. Voyant que son fils avait été soigné, elle se retourna vers la meute, ce groupe d`aventurier inconnu qui était arrivé de nul part pour sauver sa petite famille.

Elle allait parler lorsque son regard croisa celui de Beregon. Un grand silence s`installa entre tous et les deux ex-conjoints continuèrent à se fixer comme si c`était la première fois. La meute pu remarquer assez rapidement que le visage de Beregon était triste et surtout rempli de regrets. Pour la première fois depuis des lustres, ses amis voyaient le forestier complètement paralysé par rapport à la situation. Ce fut la petite Melydia qui brisa le silence lorsqu`elle afficha un grand sourire en direction du forestier et de ses amis.

-Melydia: Beregon, le plus grand des 4 (Garan était encore à l`extérieur)...c`est lui qui est venu nous aider en bas maman...le plus petit à guérit Will.

La mère continua à fixer le forestier comme s`il devait souffrir de voir sa petite fille qui ne le connaissait pas. D`un hochement de tête elle fit signe à Beregon de lui répondre.

-Lydia: C`est vrai?

Très nerveusement, le forestier hocha la tête en guise de confirmation.

Comme si tout ce qu`elle avait jamais pensé du forestier venait de disparaitre, le regard de la jeune prit un mélande de tristesse et de bonheur. Celui qu`elle détestait tant était revenu au bon moment...Jamais plus elle ne pourrait croire au hazard. Délicatement, elle dépose sa petite fille pour se propulser vers le forestier afin de le prendre dans ses bras. Beregon, incertain de la situation, resta immobile quelques secondes pour ensuite la serrer très fort Lydia lui chuchota à l`oreille.

-Lydia: Merci d`avoir sauvé mes enfants Beregon...et ta fille.

Beregon se détacha lentement de Lydia pour lui pointer ses trois amis(ainsi que Garan qui entrait à ce moment.) Ils était tous sales, blessés et épuisés. Tout le contraire de l`image qu`on pouvait se faire des héros de comtes et légendes.

-Beregon: Je n`étais pas seul...C`est eux qui méritent tout le crédit.

La jeune femme s`approcha des 4 aventuriers, l`un après l`autre, afin de les serrer dans ses bras et de les remercier.

Épuisée et encore rageant contre son assassin, Wulf courait dans les corridors afin de traquer celui qui l'avait blessé. Elle arrêta sa course, s'adossa sur le mur et écouta... Lorsqu'elle torna le coin, elle vit l'abruti qui de sont sourire édenté semblait prender un plaisir pervers à s'en prendre à une femme blessée. Wulf n'eut pas le plaisir de l'empaler de son épée car dans l'ombre elle vit briller une lame meurtrière. L'homme, la gorge tranchée, tomba lourdement sur le sor et dévoila derrière lui Winsthroft.

-Win...J'en aurais fait une bouchée.

Wulf tentait aussi bien que mal de dissimuler sa voix tremblante.

-Merci...

Soudain son regard suivit celui de Win, il avait l'air découragé en voyant la pointe de la flèche sortir de la poitrine de la guerrière. Wulf pris la pointe et brisa le projectile. Elle se tourna ensuite...

-ça te dirait d'enlever l'autre bout?

Winstrhoft tira prudemment sur la flèche pour l'extraire du corps de wulf. Celle-ci s'agrippa au mur de pierre afin de contenir son cri. Ensuite, elle accepta un léger bandage de Win en le repoussant après trop peu de temps.

-Jte dis Win.. ça ira comme ça. J'en ai pas besoin plus de tes soins.

Malgré une blessure quasi soignée, Wulf accompagnée de Winsthroft rejoingit le reste de la meute.

La scène fut émouvante. Lydia qui regardait comme jadis son Beregon. Ce regard qu'un être a envers une ancienne âme soeur. Pour un court instant, Wulf en était presque envieuse mais lorsque son frère d'arme mentionna la meute, elle se ressaisit et salua la dame.

Lydia s'approcha et le serra à son tour dans ses bras. Une larme coula sur sa joue.
Éliam ne su trop quoi dire d'autre que des rocommendations concernant la blessure du petit.
- Heu! Ce sera important qu'il reste allongé une bonne semaine. Beaucoup de bouillon de soupe lui donnera des forces. Je vous montrerai comment changer les bandages.... Il a été courageux et fort... tout comme sa mère le fût, à une certaine époque.

Lorsqu'elle déserra son étreinte, Éliam retourna auprès du petit qui était surveillé de près par sa soeur toute souriante de retrouver sa mère et son beaux-père. Elle regardait l'interaction entre sa mère et la Meute, surtout Beregon et ne comprenait pas tout de ce qui se passait.

Éliam lui ébouriffa les cheveux en passant un commentaire qu'elle n'échappa pas.
- Tu as la beauté de ta mère et le courage de ton père. J'espère juste que tu n'auras pas son caractère.

Melidya: Tu as connu mon père?

- Heu? Si on veut, oui. Viens je vais te conter de nos aventures ensemble.

Il laissa Lydia et Beregon discuter lentement et il en profita pour garder le petite loin d'eux en lui racontant les légendes d'une grande guerrière et ses accolites.

Afin de mieux camoufler sa douleur, Wulf se retira du groupe et alla attendre à l'extérieur. Remontant le seau du puits, Wulf s'hydrata et s'aspergea du reste d'eau fraîche. Mouillée et épuisée, la grande guerrière qui ,sous les yeux de certains admirateurs qui auraient souhaités volontiers de se retrouver à ses côtés ou dans sa couche, marchait vers le banc solitaire tout près de la chaumière oèu se trouvait la meute. Grimaçant légèrement à cause sa blessure , elle s'installa et ferma pour quelques instants ses yeux fauves. Wulf se reposa et ne se réveilla que lorsqu'un homme sur sa monture se dirigea vers elle. Celui-ci portait fièrement les couleurs de Larochelle dont la bannière volait au rythme de la brise glaciale.

L'homme descendit et s'adressa à un pauvre paysan:

-Mon brave , j'ai un message pour la meute.. savez-vous si je suis près de mon destinataire ou dois-je encore bifurquer vers le prochgain village?


Le pauvre villageois pointa fièrement la guerrière péniblement appuyée contre la chaumière. Il se dirigea vers elle d'un pas enthousiaste.

-MLady...Je vous en pris.. MLady Wulf.. J'ai un message d'une très haute importance de Larochelle. La reine réclame la meute.

Wulf retroussa le nez en entendant Larochelle et hésita avant de lire ce qu'il y avait sous pli.

Une invitation...[b]Voilà ce qui devra plaire à Éliam[/b]..

Tout compte fait, même si certains membres de la meute ne se rendront pas jusqu'au château. wulf savait qu'elle lui devait bien cela.. elle le ferait pour lui.

Après avoir discuté durant plusieurs heures avec Lydia et son nouveau mari, Beregon alla rejoindre la meute et Garan qui se reposaient à l`auberge. Les brigands avaient quittés pour de bon il y a quelques heures et déjà la petite communauté semblait reprendre un peu de vie. Certains parents devaient vivre l`horreur d`enterrer leur enfant, mais la vie n`était pas toujours joyeuse pour les gens de cette région et ils devaient s`y résoudre.

Beregon marchait vers l`auberge et en profitait pour observer les gens du village vaguer à leurs occupations. Plus il observait, plus il déprimait de voir à quel point la vie trouvait toujours le moyen d`être horrible pour le commun des mortels. La vie se résumait à un combat interminable pour survivre. Mais pour survivre à quoi? La solution était-elle de cesser de combattre? Tout simplement accepter une réalité innévitable?

Il mit les pieds dans l`auberge et aussitôt ses amis s`exclamèrent pour que le forestier se joigne à leur discussion. Le groupe avait recu une invitation afin de se rendre en Larochelle pour recevoir les remerciements face aux dangers qu`ils avaient affrontés lors du séjour à la passe. Beregon ne se sentait pas touché par cette invitation. Comment pouvait-il vraiment accepter d`être remercier pour quelque chose qu`il avait fait tout simplement pour sa propre survie. Il n`avait jamais rien fait pour les autres et ce même depuis qu`il avait la charge du livre. Chaque pas en avant, chaque choix qu`il avait fait, ne répondaient qu`à un seul besoin, survivre.

Le forestier afficha un grand sourire face à la réalité qu`il venait enfin de réalisé, une réalité que Sir Francois lui avait déjà dit mais que Beregon n`avait jamais voulu avouer, puisqu`il était complètement aveuglé par sa "quête" d`aider les autres contre Légion. La solution était pourtant si simple. Ses descendants l`avaient réalisé bien avant lui mais le forestier c`était juré d`être plus fort et ainsi détruire le livre. Mais le livre ne pouvait pas être détruit, il ne pourrait jamais être détruit aussi facilement.

Enfin, il acceptait sa destiné comme elle avait toujours été écrite et non comme il avait préféré la percevoir toutes ces années. À présent, il devait convaincre la meute, sa famille.

Éliam fesait le tour de table pour s`assurer que tous suivrait en Larochelle, mais son regard figea face au visage calme et reposé que Beregon affichait à présent. Le forestier n`avait encore rien dit, mais son ami savait qu`il ne suivrait pas la meute jusqu`en Larochelle. Habituellement, Éliam aurait critiqué le choix de son ami qui voulait encore une fois se détacher du groupe. Mais quelque chose avait changé en lui. Le visage du forestier ne portait plus les rides du désespoir que le livre lui avait apporté depuis les trois dernières années. Il était libéré pour la première fois depuis trois ans...

La meute réunnie autour d'une table rien de plus équilibré pour Wulf. Regardant ses 3 frères d'Armes, elle se sentait complète car ses trois aspects d'elle étaient réunis. Mais elle s'avait aussi que ce sentiment de durerait pas longtemps. Beregon se séparerait de la meute...Winsthroft ne suivrait pas également...qu'en resterait-il de la meute?

Wulf inspira pour un bref instant et réalisa que cette union effémaire la rendait heureuse : esprit, raison et son coeur....
Et il y avait Garan...serait-ce possible que celui-ci avait trouvé moyen de combler ces trois aspects de la louve?
Mais aussi heureux fut le moment aussi déchirant le fut-il pour Wulf. Beregon...qui affichait cet air soudainement serein ne demandait pas mieux que de se retrouver dans son élément.. dans sa nature. Winsthroft avait encore ses propres démons qui le hantaient...

-Beregon....promet-moi que cette coupure de la meute n'est que temporaire.. que d'autres causes te reconduitont vers ...moi.... vers nous.
Tu sais ce que je pense de Larochelle et tout comme certains ici je n'arriverai pas à m'y accomoder. toutefois.. une liaison particulière me pousse à m'y rendre ....pour un temps limité. J'enverrai un messager dès que je saurai la direction de nos prochians déplacements.

Songer que Beregon allait quitter La Meute pour quelques mois brisait Wulf. Elle se retira de la table et se rendit sur le perron de l'auberge où l'air fraîche pouvait camoufler des joues rougies par le chagrin et sécher ses larmes.

Pendant que toute la meute était réunie autour de la table, Winsthroft en profita pour relaxer quelque peu. Les derniers mois avaient été pénibles, et à aucun moment il n'avait pu relâcher son attention. Mais là, à ce moment précis, entouré de ses compagnons d'aventure, il se permit d'oublier les tracas et tous les dangers qui avaient conduit sa vie depuis sa jeunesse.

Assis confortablement sur son banc, les deux pieds sur la table qui se trouvait devant lui, Winsthroft regarda les 3 seules personnes qu'il qualifiait d'amis. Éliam semblait surexcité à l'idée de rentrer à Larochelle. De son côté, Wulf semblait enfin en paix avec elle-même. Puis le voleur dirigea son regard vers Bérégon. Ce dernier était en train de sourire. En le regardant ainsi, Winsthroft devina ce qui était sur le point de se passer.

Étrangement, il était capable de savoir que Bérégon était sur le point de les quitter encore une fois. Comment pouvait-il le savoir? Peut-être était-ce dû aux longues périodes de voyage passé seul en compagnie du forestier, ou peut-être était-ce tout simplement un coup du hasard? Peu importe la raison, cela fut assez pour lui faire prendre une décision. Tout en gardant un air calme, il dit :

- Je n'irais pas à Larochelle. (Puis, face à l'étonnement sur le visage de ses compagnons, il rajouta: ) Je vais au même endroit que Bérégon.

Le forestier ouvrit la bouche, prêt à protester, mais le voleur fut plus rapide pour reprendre la parole. Son ton était légèrement moqueur, mais avait assez de conviction pour laisser savoir que rien ni personne ne pourrait lui faire changer d'idée.

- Par le plus grand des hasards, il se trouve que j'ai affaire à l'endroit précis où Bear va. C'est pas comme si j'avais décidé de le suivre. Non... C'est juste que je vais dans la même direction que lui.

Lorsque Wulf se retira de la table quelques instants plus tard, Winsthroft la suivit. Il connaissait très bien ce genre de réaction que la grande guerrière avait à l'occasion. C'était une habitude qu'elle avait depuis qu'elle était toute jeune. Sans même regarder le visage de son amie, le voleur dit :

- Je sais ce que cette nouvelle de séparation doit te faire ressentir en ce moment... Je me sens de la même façon à chaque fois que l'un d'entre nous s'absente... Je crois seulement que c'est la meilleure des choses à faire en ce moment. Dis-toi que c'est un peu comme si la Meute avait deux missions à faire au même moment à deux endroits différents et qu'elle devait former deux groupes pour les réussir...

Puis il laissa quelque instant de silence avant de reprendre :

- Je te promets que nous serons de retour plus rapidement que tu ne le crois!

(ouais, moi aussi il me fallait une raison pour expliquer pourquoi je serais pas au GNH )

Le forestier resta silencieux lorsque Wulf et Winsthroft parlèrent. Il se contenta tout simplement de les laisser faire pour attendre quelques minutes avant d`aller la rejoindre. Finalement, il aurait probablement de la difficulté à expliquer sa décision.

Lorsqu`il arriva sur le balcon, la grande guerrière avait terminée d`essuyer les larmes et elle s`amusait à planter une dague dans une des poutres qui soutenait le toît du balcon. Winsthroft, lui venait tout juste de terminer son explication de départ. Beregon prit place à leurs côtés et s`accota sur la rampe sans faire face à ses amis. Il se contenta de fixer la vie qui reprenait son cours dans le petit village.

-"Vous aimerez probablement pas ce que je vais vous dire, mais vous allez devoir l`accepter. Depuis maintenant trois ans que nous voyageons ensemble afin de détruire pour de bon ce livre et savez vous ce que nous avons eu en échange? De faibles indices d`espoir, des morts et la perte d`amis cher à nos yeux. Je suis confiant que nous réussirons un jour à mettre fin à toute cette histoire, mais ce n`est pas maintenant...ni dans les prochaines années que notre quête se terminera. Je n`ai pas voulu écouter les signes et pourtant ils étaient facile à percevoir.

Voyant que la main de son amie continuait à frapper la poutre de toute ses forces, il l`a prit entre ses doigts afin de la calmer.

-"Le livre ne m`affecte que très rarement, mais il corrompt continuellement le coeur de ceux qui m`entourent. Pour cette raison je dois rester à l`écard pour un bon moment. Je dois apprendre à contrôler les effets du livre sur les autres....tu comprends? Depuis le tout début je pense aider les autres en tentant de détruire le livre mais j`ai réalisé quelque chose d`horrible et je n`en suis pas fier.

Il prit une bonne respiration.

-"Tout ce que j`ai fais depuis le début, je ne l`ai fait que pour ma propre personne. Évidemment, en bout de ligne la destruction du livre amène à la protection de ceux que j`aime, mais je n`ai pensé qu`à moi dans toute cette histoire... Le pire, est que Sir Francois me l`avait dit il y a quelques années...il m`avait dit à quel point j`étais un être égoiste. D`accord, je l`admet, Sir Francois est un con de la pire espèce, mais il avait raison sur ce point."

Pour ce commentaire, le forestier se retourna pour regarder ses amis. Pour sa part, il affichait un grand sourire. Après tout, les trois partageaient une haine réciproque envers le noble.

-"En bref, ma seule vraie solution pour le moment, est de faire comme mes ancêtres et de m`éloigner pour un moment. Ne serait-ce que pour apprendre à mieux gérer cette tâche. De plus, maintenant que je sais que ma fille existe pour de vrai, je dois m`assurer qu`elle pourra continuer le travail si jamais un jour j`en suis incapable..."

-"Pour toutes ces raisons, je ne peux pas te promettre mon retour auprès de la Meute. Pour un moment, je vais disparaitre comme je sais si bien le faire. J`espère que vous comprendrez que je ne peux pas te dire ou je vais aller...En fait, je ne peux le dire à personne puisque personne ne doit pouvoir me retrouver ou m`identifier. Pour le moment, en m`éffacant de carte, j`éfface Légion de la carte. Ce qui est beaucoup mieux pour tous en bout de ligne..."

Il se retourna vers Winshtroft pour qu`il comprenne bien ce qu`il disait. Tout en lui souriant il déposa une main sur l`épaule de son frère d`arme.

-"Tu as beau quitté en même temps que moi mon frère, mais nous n`irons aux mêmes endroit. J`ai bien peur que tu as mal comprit mes intentions en pensant que j`allais quitter à nouveau pour ne revenir qu`au bon moment. En réalité, je quitte pour de bon..."

(J`ai posté en même toi mec bordel!! j`ai du modifié mon post. Il est important de savoir que moi ce n`est pas juste le gnh que je risque de manquer et en plus mon idée fonctionne avec le cheminement du personnage. Il a réalisé quelque chose qu`il compte bien mettre à terme. Mais seul...)

Wulf écouta les paroles de Beregon , bien qu'elle savait que ce moment allait arrivé un jour ou l'autre comme elle avait déjà vécu avec d'autres aventuriers, cette rupture affecta la louve plus que son ami pensait.

-Sache Beregon... que c'Est une partie de moi qui quitte avec toi....

Et sur ces paroles.. malgré sa carapace .. elle ne pu dire un mot.

Ses yeux tendres laissaient Kaerianne parraître devant son frère d'armes. Elle ne fut plus assez forte pour cesser cet étau qui serrait son coeur si fort.

-Je respecte ton choix... mais j'ai la ferme conviction que....eh ben .. non .. laissons le destin et les causes faire en sorte que nos chemins se croisent de nouveau....C'Est une infime espoir mais pour ma survie Beregon ... je dois y croire.

Il n'y avait qu'une personne capable de ressaisir Wulf dans cet état mais le laissera-t-elle voir son désaroie?

(Quoi? Tu risques de pas juste manquer le GNH? Tu vas manquer des GN l'été prochain aussi???)

Winsthroft regarda Bérégon avec un regard vide. Bien qu'il essayait de le cacher, il était relativement facile de voir que le voleur était contrarié par l'annonce du forestier.

-Laisse moi te dire que je suis absolument en désaccord avec ce que tu dis... Sache seulement une chose Bérégon. Tu es loin d'être la personne que tu crois être. En effet, pour certains d'entre nous, ce n'est pas par obligation qu'ils ont décidé de t'aider dans ta quête... Pour certains c'était un choix fait en pleine connaissance de cause... Alors laisse le rôle de la personne égoïste aux personnes qui le sont réellement.

- Tu dis que ta seule vraie solution est de faire comme tes ancêtres... pourtant, regarde vers quoi cette solution les a amenés... Ne crois-tu pas que si l'éloignement et la solitude étaient réellement LA solution, le livre aurait déjà été détruit? Pour ce que j'en sais, une des raisons qui explique le fait que Légion soit toujours enfermée dans ce livre est le fait que tu sois entouré de gens qui t'aiment et te supporte...

En disant cela, Winsthroft ne put s'empêcher de repenser à cette journée maudite ou Brigid fut corrompu par les esprits de la forêt. Si se n'avait été de Nienna qui fut présente au bon moment afin de redonner de la force au forestier, peut-être que le démon serait toujours en liberté.

- Définitivement, je crois que ta supposé solution est loin d'être celle que nous avons besoin... Mais bon... Fais dont se que tu veux...

La séparation à venir commençait tranquillement à faire retomber le voleur dans de vieilles habitudes qui était de se foutre des autres. Pendant quelques instants, il regarda sa main gauche qu'une petite cicatrice traversait de toute sa largeur... un souvenir d'une soirée de promesse... Puis tout en regardant Bérégon directement dans les yeux, Winsthroft dit :

- De mon côté, j'ai la certitude que nous allons nous revoir... (Puis dans un murmure presque d'inaudible) reste juste à savoir dans quelle circonstance...

Puis, sans un seul dernier regard pour son frère et sa soeur d'arme, le voleur partit seul marcher dans les allées silencieuses du petit village. Peut-être qu'être seul pendant quelque instant lui ferait du bien... ou lui fairait oublier ce sentiment de trahison qui grandissait lentement en lui... Lorsqu'il fut certain d'être seul, il ne put s'empêcher de dire :

- Bordel de forestier... C'est le premier à dire qu'il ne faut pas affronté ses démons seuls... Mais c'est le premier à quitter lorsque les siens apparaissent... Ça m'apprendra à faire confiance à quelqu'un.

Suite à cette parole, il ne put s'empêcher de détruire à coup de pied une petite montagne de caisse de bois qu'un commerçant avait dû laisser prêt de son étalage au cours de la journée.

Beregon resta calme et silencieux durant toute la crise de se ami. Comment pouvait-il vraiment comprendre en quelques minutes ce que Beregon avait pris des années à accepter? Malgré tout, cette réaction de Winsthroft restait des plus futiles. La décision était prise et rien ne pouvait empêcher l`inévitable. D`un regard attristé, le forestier fixa son ami voleur quitté en furie. Un jour ou l`autre, ils se retrouveraient, que se soient pour de bonnes ou de mauvaises raisons...ils se retrouveraient.

Voyant qu`il provoquait beaucoup de peine à ses amis, le forestier ne put s`empêcher d`abaisser la tête sans pouvoir fixer Wulf.

-« La réaction que Wind vient d`avoir, je l`aurais probablement eu il y a un an par rapport à une telle situation. Mais aujourd`hui, je ne sais quoi répondre...mis à part que je suis enfin certain d`une chose par rapport à toute cette histoire. Je ne quitte pas à jamais Wulf. Je vais revenir, mais seulement lorsque j`aurai appris correctement à contenir les multiples problèmes que le livre apporte.

Il leva la tête pour afficher un regard paisible à son amie.

-« Nous avons essayé la solution facile pour détruire le démon et nous avons échoué...pour le moment. Laisse-moi le temps d`accomplir ma partie de cette histoire. Winsthroft pense que c`est ceux que j`aime qui m`ont aidé à contenir le livre, mais c`est aussi eux qui ont poussé Légion à tenter de sortir. Vois-tu à quel point cette situation est un énorme cercle vicieux? Il nous faut briser ce cercle une fois pour toutes avant de pouvoir concevoir un plan de destruction. Lorsque je maitriserai l`influence du livre sur ma personne, je maitriserai son influence sur les autres...

Un petit sourire en coin se forma sur ses lèvres et il fit un clin d`œil à son amie.

-« Et ce jour venu, les rôles seront inversés. Légion sera la proie et nous deviendrons le prédateur!

Les yeux de Wulf exprimaient tout cet espoir que de se retrouver complète au centre de la meute un jour.

Telle une grande guerrière et fille semi divine, elle demeura auprès de Bérégon seraine et paisible contrairement à Winsthroft qui avait laisser échapper toute cette rage qui rongeait la Meute.

-Rappelle-toi dans les moments les plus solitaires et les plus sombres que je suis ton ange et que la nature embrassant maintennat les pas de ma mère protègera les tiens car tu es une partie de moi et ensemble nous formons tous la Meute. Elle n'est pas dissoute cette Meute mais simplement séparée pour des causes différentes. N'oublie pas que tu n'as pas le droit de mourrir sans notre concentement et que je respecterai aussi ce délai si jamais la mort venait à cogner à ma porte.

Wulf inspira et bien qu'elle détestait ce genre de sujet, elle s'efforça de poser la question.

-Bérégon?.. que dois-je dire à Nienna?